Snowboarder : The Human League

Mort de rire et avec un drôle de sentiment en travers de la gorge.

Tout commence avec le film Snowboarder. Un film de merde, oui, mais avec quelques scènes de snowboard très sympa, dont celle-ci (admirez la qualité du dialogue de cette scène):

Et je me demandais d’où venait la musique. Bah oui, elle me plaisait. Vous l’avez reconnue? Il s’agit d’un tube de The Human League. Ci-dessous la version originale:

Ces connards de EMI interdisent de regarder le clip original en dehors du site de Youtube, donc je ne peux pas le mettre sur ce blog (vraiment des gros cons chez EMI, mais de toute façon ils sont partis pour faire banqueroute). Si le clip original vous intéresse, c’est ici. Personnellement, je ne me rappelle pas l’avoir vu à l’époque (j’avais 8 ans), mais la chanson, elle, je la connaissais bien.

Pirates de musique

On parle beaucoup des labels (“maisons de disques” en français?) qui traquent inlassablement ceux qu’ils appellent “les pirates”, les gens qui téléchargent illégalement la musique (et la bonne répartie de la part du public étant de demander “mais qui sont les vrais pirates?”). On parle pas mal aussi, mais moins, de la SACEM, organisme chargé de la collecte des droits d’auteur perçus lors des diffusions en public des œuvres de ses adhérents (qui sont en gros la totalité des artistes). La SACEM a eu quelques coups d’éclat, comme l’affaire “Adieu monsieur le professeur“. Outre-Atlantique et outre-Manche, il y a semble-t’il eu des affaires bien plus retentissantes (et moi je tombe des nues en apprenant ces affaires avec des années de retard).

On a eu l’ASCAP (l’équivalent de la SACEM pour les US) qui a intenté en 1996 des procès aux scouts car ceux-ci chantaient autour de feux de camp des chansons répertoriées dans le catalogue de l’ASCAP. L’ASCAP a finalement abandonné, dû apparemment à la trop mauvaise publicité publique.

On a le PRS (l’équivalent de la SACEM pour le Royaume-Uni) qui a exigé le paiement de droit d’auteur à des mécano auto, qui écoutant la radio trop fort en faisait bénéficier leurs clients; il s’agissait d’une représentation publique selon le PRS. Le PRS a renouvelé le coup pour une association caritative qui faisait chanter des chansons de Noël à des enfants dans la rue.

Le même PRS a envoyé une facture a une femme propriétaire d’une écurie (12 chevaux), car elle laissait la radio allumée pour ses chevaux. Le PRS a considéré que du fait de la présence d’employés, même sans clients, cela tenait de la représentation publique.

Et puis l’ASCAP est revenue à la charge. Cette fois, celle-ci estime que les sonneries de téléphones portables qui sont des reproductions de chansons qui sont sur son catalogue (i.e. tous les tubes du moment propres à être transformés en sonnerie de téléphone portable), représentent des performances publiques des dites chansons, à chaque fois que le téléphone sonne. C’est donc en toute logique (!) que l’ASCAP a attaqué les diverses compagnies de téléphones portables qui mettent la technologie nécessaire à la reproduction des tubes à disposition de leurs clients.

La SACEM a encore du chemin a faire avant d’atteindre une telle bêtise, y viendra-t’elle un jour? En attendant, je ne vous raconte pas comme les industries de la musique sont en train de se faire haïr par monsieur-tout-le-monde.

Je ne fais pas partie de la masse

Ou du moins voudrais-je le croire.

Au hasard de mes pérégrinations sur Wikipedia, je suis tombé sur la liste des albums musicaux les plus vendus sur la planète.

J’ai vérifié les albums que j’ai acheté par le passé (je n’achète plus de musique depuis quelques temps), et les albums qu’il m’arrivait d’écouter par le passé (grâce à une copie de CD sur cassette audio, et même avant l’apparition des CDs, une copie de cassette sur cassette…les ancêtres de la piraterie du téléchargement).

  • J’ai acheté:

Thriller, de Michael Jackson. Oui, bah c’était vers 1990 ou 1991, ça a dû être le 2e CD que j’ai acheté dans ma vie (avec “Violator” de Depeche Mode si je me rappelle bien).

Et c’est tout ce que j’ai acheté dans cette liste! Pourtant, j’en ai acheté quelques dizaines, des CDs. Mais aucun de cette liste, sauf Thriller. Il était bien cet album d’ailleurs, à l’époque.

  • J’ai écouté régulièrement:

Eagles, Their greatest hits. Il m’est tombé dans la paluche quand j’étais en seconde, c’est à dire en 1989-1990.

La bande originale de Dirty Dancing. Celui-ci, j’ai hésité avant de vous l’avouer. Je crois que mes chances de faire croire que je ne fais pas partie de la masse viennent de s’envoler.

Brother in Arms, de Dire Straits. Définitivement mon album préféré de Dire Straits. Je me rappelle plus quand je l’ai écouté pour la première fois, mais je sais que je l’ai écouté pendant de nombreuses années.

La bande originale de Grease. Déjà, celui-ci me fait moins honte que la BOF de Dirty Dancing.

Nevermind de Nirvanna. J’étais déjà en licence à la fac.

Greatest hits de Queen. J’étais en seconde au lycée.

True Blue de Madonna. J’aimais bien Madonna (sauf Like a Virgin).

Il y a beaucoup de singles que j’ai écoutés qui font partie des autres albums listés (Metallica, Bee Gees, etc), mais je n’avais pas accroché à leurs albums respectifs.

Bon, je fais partie de la masse finalement, je crois.