Hikawa-Maru

Lundi (pendant que Vongfong, le gros typhon de la semaine que les Japonais ont connu sous le nom peu charmant de “numéro 19”, approchait à vive allure), moi et les enfants sommes allés visiter le Hikawa-maru.
DSC_0361Depuis le temps que j’habite ici, j’ai enfin été visité ce foutu bateau! J’ai toujours eu envie d’aller le voir. Vieux motard que jamais!

Grâce au typhon sans doute, et à la pluie sans doute aussi, tout était désert. Sur le bateau-musée, sur le front de mer, dans les trains, et même au supermarché pas loin de chez nous. Je ne comprends pas bien ce qui pousse les gens à ne pas sortir quand le typhon est encore à mille kilomètres. Ils ont peur qu’il fasse un bond d’un coup?

A 300 yens l’entrée adulte et zéro pour les enfants pas encore en école primaire, et vu ce qu’on peut voir sur ce bateau, je me dis que bizarrement, la société privée qui offre l’accès à ce bateau-musée à tous et à un prix dérisoire, a tout compris de ce que doit être un musée. Il y a des boites qui font un bon boulot du point de vue de la culture par moments.

Bon, le tour du bateau est vite fait (comptez une ou deux heures), surtout avec deux enfants en bas age qui ne tiennent pas en place, et parce qu’on ne peut voir qu’une petite partie du bateau (aucun intérêt de voir toutes les cabines passagers non plus!), mais c’est du dense. Je recommande absolument.

Cerise sur le gâteau, les enfants se sont bien comportés et se sont amusés. Glaçage sur la cerise, j’ai pu prendre une photo avec les enfants l’un contre l’autre et tout sourire.

DSC_0348Une glace après la visite du bateau malgré le temps frisquet et la pluie, une promenade sur le front de mer, un arrêt à la toute petite aire de jeu du Lawson sur le front de mer que Ryu aime beaucoup, retour à la gare sous une pluie battante, et les enfants étaient vidés de leur énergie pour la journée. Moi aussi, mais moi c’est tous les week-ends, quoiqu’on fasse.

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Presqu’île de Miura

Le week-end dernier, nous sommes allés faire un tour à la plage.

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(En violet, la maison. En rouge, la destination)

Levés à 6h30, partis à 7h30. Même Ryu était encore dans le coltard. On voulait éviter les embouteillages, et ce fut mission réussie! Nous avons donc eu le plaisir, que dis-je, la jouissance de rouler sur une autoroute pratiquement déserte. Le dernier péage, ETC n’était pas utilisable. J’ai failli faire une remarque à l’employé du péage comme quoi c’était inadmissible qu’en plein Kanagawa un péage n’ait pas de ETC, et puis je me suis dit que 90% des gens équipés d’un ETC devaient lui faire la remarque, alors je me suis abstenu (je suis assez agressif le matin…j’essaie de me soigner, mais ça marche pas trop).

On a trouvé l’endroit où voulait aller Yukiko du premier coup; aucune gloire, vu que le navigateur nous y a conduit…(c’est fou comme on se repose sur les gadgets)…mais il est arrivé plus d’une fois qu’on ne trouve pas tout de suite notre destination, quand par exemple le navigateur dit d’un coup, alors qu’on est en pleine nature, “C’est plus très loin, cherchez-le vous même”.

Bref, on trouve un parking juste à côté de la plage où voulait aller Yukiko. Un garde à l’entrée comme d’hab, qui me demande d’ouvrir ma fenêtre pour me donner un papelard. J’attends qu’il me dise combien le parking coûte, et il me dit “on ferme à 18h!” en me donnant un papier avec marqué en grand dessus: “Le parking ferme à 18h”. Oui, d’accord, j’ai compris, là. Avec des employés municipaux payés à ne rien foutre, on se réjouit que le Minshutō dirige maintenant (enfin, bientôt) le gouvernement, et que dans son programme il y ait “Diminuer les dépenses inutiles de l’administration”. Je lui demande quand et combien je dois payer pour le parking, et il me répond “c’est gratuit”. Je crois que c’est la première fois que je vois un parking gratuit dans le Kantō, en dehors des parkings de supermarchés (souvent conditionné au fait de faire des achats), surtout à côté d’un coin touristique.

Il était 8h du matin, et il n’y avait pas grand monde ni sur la plage, ni aux alentours. Quel chance! Certes, l’annonce du typhon pour la soirée avait dû décourager une bonne partie des gens, le fait qu’il pleuve un peu et qu’il y ait du vent (la pluie et le vent précédant et suivant les typhons) avaient dû décourager les autres. Finalement, le typhon n’arriva pas le soir, mais le lendemain (un truc de rien du tout qui longea la côte, comme d’hab).

Alors évidemment, la plage quand il pleuvotte et qu’il y a du vent, c’est pas top. En plus, ça m’a empêché de sortir mon reflex de la voiture. Mais il y avait assez d’éclaircies, et la pluie était assez fine pour qu’on puisse se promener sans réels désagréments. On a fait un petit tour d’une heure, on a marché sur les rochers en bord de mer, et nous sommes rentrés. Il y avait un peu plus de monde sur l’autoroute, mais à peine. Il était environ 9h, et la foule n’était toujours pas là. Une promenade bien sympathique et dépaysante, un genre de promenade qu’on n’a pas trop fait ces derniers mois, sauf quand nous avions des visiteurs.

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