Izu

Samedi dernier, on a acheté des sièges enfants pour les enfants, des trucs assez confortables et beaux de chez Recaro. LE truc intéressant pour moi, c’était les haut-parleurs intégrés au niveau des oreilles; on colle un iPad au siège devant eux, on le branche à leur siège, et hop! Un enfant tout beau tout sage dans la voiture pendant les voyages. En fait, on verra plus tard que c’est un système qui a ses limites.

Le soir, matsuri au sanctuaire Hachiman, celui où les enfants furent baptisés version shinto. Ryu a reçu 4 poissons rouges, génial il va falloir racheter un nouvel aquarium.

Retour à la maison à 22h, enfant endormis à 22h30. Les préparatifs du départ du lendemain me font me coucher à 1h.

Dimanche, lever à 4h, départ à 5h. On arrive à 9h à la plage après 3,5h de route et 30 minutes de petit dej sur la route, à Izu (Shimoda, Shirahama). Il pleut bien, et il pleuvra encore plus fort plus tard. On se réfugiera sous la tente pour faire le déjeuner quand ce sera intenable dehors; on n’a que des shorts et des tee-shirts, et il fait froid…

L’après-midi, on fera un tour au Izu Animal Kingdom, où on peut faire des photos avec un bébé tigre blanc (ou lion je sais plus).

Retour le soir à la maison à 22h30, crevé. Décharger la voiture, laver les affaires de plage, ranger un peu du tas d’affaire = couché à 2h. J’ai pris 8h de route ce jour en n’ayant dormi que 3 heures. Ouïlle.

Lundi matin levé à 8h, et à 9h travail de migration avec un client un brin difficile.

Week-end difficile mais c’est comme ça qu’on décompresse.

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Hakone

On a été à Hakone, parcours classique Odawara, tortillard de montagne, funiculaire, téléphérique, mines de soufre, bateau de pirate. Soit le même parcours fait en 2002, quand ma famille était venue. Anecdotiquement, Ryu et Akira ont maintenant le même âge qu’avaient mes deux nièces à l’époque.

J’ai pris pal de vidéo mais pas beaucoup de photos, dommage. De toute façon je n’ai pas la force de porter des sacs, la caméra et le reflex. Et les photos iphone… Pas mal mais pas top non plus. Les vidéo par contre, en HD 3D, sont formidables.

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Feux d’artifices

Le Japon autorise les feux d’artifices pendant l’été (j’ignore les dates exactes). Les Japonais adorent les feux d’artifices, et il y en a de très grands organisés pendant l’été. En dehors de ces feux d’artifices pro, il y en a en vente pour les particuliers, à faire dans son jardin ou au parc du coin.

Ryu aimant tout ce qui sort de l’ordinaire (surtout ce qui est bruyant, voyant, violent, dangereux, etc, bref un vrai petit garçon), avec Yukiko on a pensé lui en faire cette année.

Lors de mon passage chez Don Quichotte, j’en ai acheté. Ce n’est qu’après mon arrivée à la maison et avec les commentaires de Yukiko, que j’ai compris qu’il y avait deux sortes de feu d’articices: ceux pour enfants (concrètement des petits batons qui font des feux de diverses lumières, on en a en France pour Noël), et ceux pour adultes (des fusées qui partent haut dans le ciel et explosent avec un bruit d’enfer, bien plus fort que ceux des pétards que j’utilisais dans mon enfance). Evidemment, j’avais acheté des feux d’articices pour adultes sans faire attention. Bon. Tant pis me disais-je, Ryu n’en sera sûrement que plus ravi.

Mais j’ignorais encore à quel point les feux d’artifices pour adultes sont bruyants. J’ai allumé une fusée devant chez nous, vers 21h, et ça a fait un de ces bruits! Un truc à réveiller les morts, dans mon quartier résidentiel composé en majorité de retraités. Ryu était mort de rire bien sûr.

Moi, j’en menais pas large, et comme la dernière chose dont j’ai envie est de me prendre une n-ième plainte des voisins, on est allé au parc pas loin de la maison (les retraités inactifs au Japon n’ont que ça à faire: se plaindre. Et quand on est un étranger, on est une cible de choix).

Le parc a beau être à quelques centaines de mètres de la maison, Yukiko a bien entendu les quelques fusées qu’on a envoyées. J’ai coupé court finalement à la séance, parce que vraiment, ça faisait trop de bruit à mon goût, je me demandais sans cesse si les flics n’allaient pas rappliquer (parce qu’un Japonais importuné est rapide à appeler les flics, et ceux-ci ne sont pas tendres avec la cible de la plainte).

En définitive tout de même, Ryu a adoré.

Quelques jours plus tard, j’ai acheté des feux d’artifices pour enfants. Là, on a pu en faire devant chez nous sans problème, et même si Ryu a bien aimé, il disait qu’il préférait de beaucoup les fusées. Tu m’étonnes.

Par contre, pour les feux d’artifices pour enfants, il n’y a pas de mèche… On allume le batonnet directement, et quand ça part, il vaut mieux retirer sa main vite. Une fois, je n’ai pas retiré la main assez vite et j’ai eu une vache de brûlure sur le pouce. Une nuit à tremper dans la biafine, et plus de douleur le lendemain. Même la cloque résultant de la brûlure n’est pas très grosse. Commentaire de Yukiko: Bah oui, il faut utiliser une bougie pour les feux d’artifices (j’ai utilisé un briquet). Merci chérie. La prochaine fois que t’as mal au ventre et appelle une ambulance, fais-toi une joie du commentaire que je vais te faire.

Conclusion. Les feux d’artifices pour enfants sont dangereux pour soi, mais pas pour les autres (du moment qu’ils sont à plus d’un mètre de distance). Les feux d’artifices pour adultes sont dangereux pour les autres (fusée qui part loin et retombe on sait pas où) mais pas pour soi. Je ferai le stock de feu d’artifices pour adultes la prochaine fois qu’on ira à la plage.

Kagura

9e sortie de snowboard de ma vie, à Kagura. Kagura est à côté de Naeba, qui est l’une des stations les plus connues du Japon. Kagura est dans la pŕfecture de Niigata, ce qui fait que je serai allé dans 4 préfectures différentes pour faire du snowboard cet hiver: Tochigi, Nagano, Gunma, et Niigata. Niigata est apparemment réputée pour garder la neige le plus longtemps, ce ce qui concerne les préfectures alentour de Tokyo (bien entendu c’est sans comparaison avec Hokkaido qui écrase toutes les autres préfectures du Japon).

Ce jour, j’y suis allé avec un collègue donc on y est allé en voiture. La voiture, quel confort comparé au bus! Réveillé à 3h du matin, parti à 4h, j’ai récupéré à 5h mon collègue qui habite sur la kanpachi, route maudite de Tokyo car en embouteillage en permanence. On est arrivé à la station à 8h, sachant qu’elle ouvre à 7h30, belle performance. Il y avait du monde sur la route (à 5-6h du matin, j’ai halluciné!) mais pas de quoi faire des embouteillages. Kagura est à 200km de la maison, la plus proche de toutes les stations de cet hiver.

Kagura est divisée en 3 zones: Matsumata, Tashiro, et Kagura. Seules Matsumata et Tashiro ont un parking, et on est allé à Matsumata, car le parking est à 6km de la sortie de l’autoroute, on y est en quelques minutes.

Kagura (les 3 zones donc) ont un sommet de 1845m pour un point le plus bas de 620m. 24 pistes, en énorme majorité des pistes vertes, 19 remontées mécaniques, 2 téléphériques d’une centaine de personnes pour amener du parking au bas des pistes, et un téléphérique de 6 personnes pour amener du bas des pistes à … plus haut (mais pas tout en haut).

En gros, une fois arrivé au parking de la station, comptez 1 heure pour arriver au sommet tellement il y a de téléphériques et de lift à monter (2 de chaque, pour une distance totale de 7km… c’est long…).

Mais une fois arrivé en haut, les pistes sont amusantes. Un peu faciles, mais il y a de quoi s’amuser. Il y a des embranchements partout, des petites pistes avec des grands virages, le moyen de skier sur le côté des pistes sur des mini-montagnes/tremplins, etc. Et on ne peut pas faire la fine bouche de toute façon, puisque les stations qui ont encore de la neige fin mars sont rares, surtout cette année.

On a skié jusqu’à la fin, dernière remontée à 15h45. La descente jusqu’au bas des pistes prend du temps mais est ennuyeuse à mourir. On est sorti du parking à 17h, et par la faute de très nombreux embouteillages, surtout sur la kanpachi, je suis rentré à la maison à 23h. Mort de fatigue, mais beaucoup moins épuisé musculairement que les fois précédentes. J’ai eu quelques courbatures le lendemain, et puis plus rien. Le corps commence-t’il à prendre le pli?

Cette journée, j’ai aussi testé une appli iPhone qui donne des tas de statistiques sur sa journée. J’aurais donc surfé sur 26 km (et non pas 24.7 km comme écrit sur facebook, à cause de la première descente qui fut comptée séparément), pour un temps de surf de 2h environ (pour plus de 7h de présence à la montagne). 13km/h de moyenne donc, et une vitesse maximale de 35km/h. Je ne suis pas tombé quand je fonçais à 35km/h, ouf.

En parlant de tomber, je suis tombé quelques fois, sans gravité. Il y a bien une fois où un connard m’a coupé la route, pendant qu’un autre connard me collait au derrière; pris en sandwich, j’ai essayé de freiner pour éviter de me prendre l’un des deux, mais le freinage fut trop brusque apparemment, j’ai fait un rouler-bouler, j’ai été un peu sonné, mais aucune douleur et aucune blessure.

Alors, atteindrai-je les 10 sorties snowboard cet hiver? Je vais essayer d’y aller encore une fois, et puis je rangerai sûrement l’équipement au grenier. Que faire pendant l’été? Le VTT commence à m’intéresser…

Tsugaike Kogen

8e sortie de snowboard de ma vie (pour la 7e, je suis retourné à Hunter Mountain).

On est allé à une des stations de Hakuba (Nagano), région où se déroulèrent les jeux olympiques de 98. Le nom de la station était Tsugaike Kogen.

De très très loin, la meilleure station à laquelle j’aie été jusqu’à présent. Mais ça a un prix: elle est super loin! (300 bornes à partir de chez moi) C’est pratiquement impossible de faire l’aller-retour dans la journée, ça veut dire qu’il faut loger sur place (c’est ce qu’on a fait puisqu’on y est allé en famille), et du coup bien entendu le coût de la sortie explose (quoique pas pour nous, puisque nous avons logé dans une pension tenue par l’université de Yukiko, à 20 euros la nuit, repas compris…!).

Station de taille moyenne (je commence à me dire qu’il n’y a pas de station de grande taille au Japon?), la station est à 800m d’altitude, avec son point le plus haut à 1680m.

26 lifts, 1 téléphérique (qui parcourt 4 kilomètres), un parcours le plus long de 5 kilomètres sacrément long et fun, mais il n’est pas tout seul, il y a un autre parcours assez long (celui qui est éclairé la nuit).

J’y suis allé début mars, et vu les températures élevées cette année, la neige était très très molle. Un plaisir quand on tombe, beaucoup moins quand on prend des virages car difficile de rester stable, et puis on perd vite de la vitesse.

Conséquences des températures peut-être, il n’y avait personne. Je ne pense pas que ce soit le cas tout le temps comme ça, en pleine saison par exemple. Un vrai plaisir de surfer sans une tonne de connards qui vous coupe la route en surgissant de derrière en ligne droite (le pire, ce sont les enfants qui croient que tout le monde les voit et va leur laisser la place, et si on a le malheur d’en bousculer un, tout de suite les parents rappliquent avec la hâche de guerre).

Mais pour le coup, j’ai compris maintenant. C’est comme en voiture, j’en ai plus rien à foutre de ceux qui sont derrière, je fais gaffe à ceux qui sont devant et je lis leurs trajectoires pour pas leur rentrer dedans ni leur couper la route. Bon, je fais gaffe à ceux qui sont derrière quand j’ai de la marge, mais mes priorités sont claires.

J’ai pas testé les vestiaires, car j’y allais directement de la pension.

Parking gratuit et assez grand! (pas assez grand en pleine saison à mon avis, et peut-être pas gratuit non plus)

Sinon, le truc de délire est que la station est dans un vrai village. Question commerce, c’est le top, car on a tout à côté. C’est super appréciable.

Il y a cinq niveaux de difficulté, nul (pistes vertes), assez nul (vertes pointillées), moyen (rouge), fort (noires), et balèze (noires pointillées), je n’ai testé que le niveau moyen (qui finit comme d’habitude par du nul), bien sympathiques et juste à mon niveau, avec des passages assez chauds de temps en temps.

J’ai essayé le nighter (comme écrit sur mon facebook), et ce fut un vrai plaisir. Personne sur la piste, sauf quelques groupes de jeunots (et jeunettes) bien balèzes, et en grosse majorité snowboarders. Il y a eu des moments où je ne voyais personne devant, et personne derrière: la totale éclate à faire ce que je voulais sur la piste sans me soucier des autres surfers. La piste ouverte la nuit par contre était de niveau moyen aussi, mais sans doute pour les surfers, puisque pleines de bosses. Les bosses en snowboard, tu meurs. J’ai compris pourquoi. Je ne suis pas tombé plus que d’habitude, mais quelle fatigue à la fin du passage avec les bosses!

Le lendemain au réveil, j’ai éprouvé toutes sortes de nouvelles sensations. Corps roué de courbatures, je vous promets qu’après avoir ouvert les yeux, je n’ai plus éprouvé qu’une grosse douleur pendant des heures. En fait, le moindre geste provoquait une douleur.

Je n’ai qu’une envie: y retourner le plus vite possible. Comme je pleins les Parisiens qui aiment les sports d’hiver. Nous à Tokyo, on peut y aller tous les week-ends. Mais bon, nous on ne peut que difficilement prendre une semaine entière pour y aller.

Hunter Mountain Shiobara

6e fois que je vais au ski.

C’est à Tochigi. Petite/moyenne station. Station à 1050m. Point le plus haut à 1780m. Il faisait super chaud quand j’y suis allé.

Peu de pistes mais les circuits sont amusants car ils se coupent de partout. Une piste verte de 3 kilomètres de long trèèèès sympa. Des pistes bleues (=noires) trèèèès inclinées.

Pas mal de monde sur les pistes vertes, peu de monde sur les pistes difficiles.

Neige assez tendre, ne vous arrache pas la chair quand vous tombez.

Lift pour la grande piste verte, mais assez rapide (un lift qui ralentit au moment de monter et descendre, ouf).

Vestiaire trop petit.

Restaux pas testés, mais à noter, la présence d’un MOS Burger.

Point de vue boutiques, c’est nul.

Hunter Mountain Shiobara

Fujimi Panorama Resort

Je prends des notes sur mon blog.

5e fois que je vais au ski (j’ai jamais fait de ski en fait, que du snowboard).

C’est à Nagano. Petite station. Station à 1138m. Point le plus haut à 1638m. Il faisait super froid quand j’y suis allé.

3 pistes à peine, une rouge/bleue mortelle de 3 kilomètres de long, une rouge/verte vraiment facile, une verte facile.

Pas énormément de monde.

Neige hyper-dure, on a l’impression de surfer sur de la roche (et quand on tombe, uurrkh).

Gondola pour la piste de 3 kilomètres, temps de trajet troooop long. Les lifts sont vieux et ne ralentissent pas au moment de monter, ouille!

Vestiaire de merde, on dirait un placard, il n’y a pas assez de place.

Restaux grands avec un bon choix.

Petite boutique qui vend de la bouffe, pratique.

(piste verte: facile; piste rouge: moyennement difficile; piste bleue: difficile) Fujimi a inversé le sens des couleur bleue et rouge.

Fujimi Panomara

Minakami Kogen 200

Nous sommes allés au ski le week-end dernier. Nom de la station: Minami Kogen 200 (nom de l’hôtel en fait, qui fait aussi station de ski). C’est dans la préfecture de Gunma, et à environ 180 km de chez nous. Le navigateur nous donnait 3,5 heures pour nous y rendre. C’était sans compter sur notre voiture qui n’était pas capable de monter les côtes verglassées, même avec des chaines.

Départ de chez nous à 22h jeudi soir, on fait les premiers 165 km en 2,5 heures, ce qui est raisonable. Les 15 derniers kilomètres, après être sortis de l’autoroute: 2,5 heures aussi. On est restés bien coincés 3 ou 4 fois, et c’est avec des techniques de fortune pour nous débloquer (en pleine nuit, sur des petites routes désertes, dans une véritable tempête de neige, par moins 10 degrés) qu’on est finalement arrivés à 3h du matin. Moi et Yukiko avons pu nous coucher à 5h du matin. Levés à 8h30 pour petit déj.

Le premier jour, vendredi donc, il a neigé et venté toute la journée, genre tempête permanente. Les enfants n’ont pas voulu rester dehors. Ryu a finalement voulu aller dehors en soirée, on en profité pour visiter les deux igloos de la station.

Un froid de canard, et l’obligation d’avoir les lunettes de ski sur la face quand on est dehors, sinon on voyait rien.

Le soir, Yukiko a été au onsen (bain de source d’eau chaude) avec les enfants. Le onsen était dehors. Yukiko a emmené son iphone dans le bain pour prendre des photos… Le plus difficile parait-il, fut de rejoindre le bain dehors, parce qu’entre le batiment et le bain, ben c’est dehors et sans protection contre les éléments. Et à poil bien sûr.


Moi j’ai pu surfer une heure. J’avais emmené mon snowboard (un vrai défi de le faire rentrer dans la voiture), mais j’avais oublié de mettre de la wax dessus. C’est impressionant comme ça ne glisse PAS DU TOUT sans wax. Alors j’ai dû louer un snowboard, j’étais vert.

Le soir, repas bien chaud…

…pause près de la cheminée du lobby…

…puis lavage de pieds de Yukiko et Ryu aux poissons…

…puis vite vite au dodo (après avoir copieusement enduit mon snowboard de wax).

Le lendemain (samedi), la neige s’est calmée le matin, donc les enfant ont pu jouer dehors. Il y avait des luges et des grosses bouées pour dévaler les pentes.

Moi j’ai pu surfer deux bonnes heures, sur des pistes rouges pour la première fois (ce n’est que la 4e fois que je vais au ski dans ma vie, pour un total de moins d’une dizaine d’heures sur un surf ou des skis).

Puis vers midi, déblayage de la voiture pendant deux heures. Avec tout ce qui est tombé, la voiture était totalement recouverte. J’avais dressé les essuis-glace pour éviter qu’ils restent gelés sur le pare-brise, mais même eux était ensevelis sous la neige. Vous voyez la voiture sur la gauche? Elle est arrivée plus de 12 heures après nous, c’est à dire après la grosse tempête de neige du vendredi. En gros, ce qu’il y a sur le toit de la voiture, c’est ce qui est tombé en environ 30 heures.


Le retour s’est bien passé, en dehors d’un virage à 450 degrés, quand la voiture est partie en vrille dans un virage sur une petite route. Une chance que la vrille se soit faite dans le sens de la route, et pas dans le précipice à gauche (il y avait une barrière de sécurité qui nous aurait arrêtés de toute façon, vu que je roulais à 30 à l’heure) ou dans le mur à droite. Une chance aussi qu’il n’y avait pas de voiture venant en sens inverse.

En gros un week-end très fatiguant mais très amusant. A renouveler.

Sneakerhead

Depuis que mon âge tient sur deux chiffres, j’ai toujours été fasciné par les chaussures de sport Nike. Je me rappellerai toujours de ma première paire de tennis Nike quand j’étais… umh… en 5e ou 4e (avant elles on achetait toujours les nastases d’Adidas, dont je détestais le look). Elles étaient bien plus chères que les Nastase, mais elles ont duré bien plus longtemps que les nastase (genre 3 fois plus longtemps), et elles avaient un design d’une qualité à des années lumières des pauvres nastase. Mes parents n’ont jamais posé de problème à continuer à m’acheter des Nike (à ma grande surprise), et en fait depuis ce jour où j’ai eu mes premières Nike, je n’ai fait que un ou deux écarts (en 25 ans donc). Je me rappelle en particulier d’une paire de Reebok au look excellent, mais qui m’ont laché en 2 semaines (contre en général 6 mois pour les Nike, donc).

En plus, à l’époque les chaussures de sport dites “multisport” n’existaient pas, et donc le focus du design des fabricants allaient sur les chaussures de sport bien définis, basiquement: running, basketball, tennis. Les chaussures de hand avaient une semelle spéciale rendant la chaussure difficilement mettable en dehors des salles de hand, les chaussures de foot… euh, avec les crampons, pas pratique en dehors du terrain de foot, etc.

C’était donc une époque où les chaussures de tennis avaient un design très recherché. J’ai eu des modèles formidables… je vous le redis, ma première paire de Nike, je m’en rappelle encore bien. Je voulais même dormir avec à l’époque. Grâce à internet, je devrais pour voir retrouver quel modèle c’était. Je vais essayer dès que j’aurais un peu de temps.

Puis les chaussures “multisport” sont sorties (malgré leur nom, elles n’existaient pas pour faire du sport, mais pour trainer en ville), et le design des fabricants s’est clairement concentré sur ce type de chaussures. Vers la fin de ma carrière de tennisman, les chaussures de tennis avaient un design assez basique/ennuyeux. C’est toujours le cas en ce moment, de ce que je peux voir.

Mais la fin de ma carrière de tennisman correspond au début de ma vie active, c’est à dire le moment où on commence à toucher du pognon conséquent à la fin de chaque mois, et à pouvoir se faire plaisir sur des conneries. J’ai sauté à pied joints dans les sneakers, et depuis un peu plus d’une dizaine d’années maintenant, je m’achète régulièrement des shoes Nike qui ne me servent pas à faire du sport. Depuis que je suis dans la vie active, je n’ai mené des chaussures Nike en fin de vie que 2 fois… ben oui, vu que je ne peux les mettre que le week-end ou en vacances, j’arrive pas à les user jusqu’au bout, et après 5 ou 6 ans utlisant la même paire de shoes, on se lasse.

J’ai compté dans ma commode; j’ai actuellement 9 paires de Nike. Je suis un exemplaire soft de ce qu’on appelle un sneakerhead (“soft” parce que mes achats sont plus ou moins contrôlés, et je n’achète guère plus d’une ou deux paires par an en moyenne. Et puis je n’achète que des Nike).

Depuis longtemps, j’ai aussi toujours eu une paire de Caterpillar, coquée si possible, et toujours montante. Mais récemment, les Caterpillar ont commencé à me fatiguer; un peu trop lourdes (duh!), un peu trop dures (duh!), pas forcément adaptées à de longues marches, surtout avec des enfants (duh!), pas imperméables, froides en hiver, trop chaudes en été. Ça fait beaucoup de défauts. Alors j’ai cherché un équivalent chez Nike. J’ai trouvé un vieux modèle de… 2008 (?). Pratiquement introuvables au Japon, surtout à ma taille (US: 12, JP: 30, FR:46), j’ai trouvé une paire sur eBay.

La chaussure est un hybride de deux modèles, utilisant une semelle goadome (la collection de chaussures de marche en montagne de Nike) avec un corps de foamposite (pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un design assez connu chez Nike), le tout transformé en botte (chaussures montantes). Elles sont imperméables, la semelle est faite pour la marche, et elles gèrent bien la chaleur (le pied reste au chaud, et si trop de chaleur, elle est évacuée). Formidable. Elle sont énormes (j’adore), elles sont légères (comparées aux Caterpillar, même si on sent bien que la semelle est quand même sacrément lourde par rapport à une paire de sneakers normale), et le design est à mon avis excellent. Bon, la couleur violette posera peut-être problème selon les fringues que je mettrai (j’ai pas trouvé de couleur noire, ou alors trop cher), mais c’est un violet sombre discret qui paradoxalement est relativement passe-partout (relativement).

Quand je commence à faire des achats, je ne peux pas m’arrêter. Lors de mes recherches, je suis tombé sur des Air Jordan formidables. J’ai toujours été intéressé par les Jordan, mais bizarrement n’en ai jamais acheté (plusieur raisons à mon avis: peu de modèles au Japon, trop chers, etc). C’est fait maintenant.

Je n’aime pas trop les designs récents des Jordan (il y en a des excellents), mais les vieux modèles par contre… alors je me suis décidé sur un modèle rétro, et assez discret (?). Les Air Jordan retro 9 Cool Grey.

Je recommande le site kicksonfire.com pour les sneakerheads.