Recherche de job

Allez, on commence. On va bien rigoler encore pendant quelques semaines/mois.

Je m’étais à peine inscrit chez un agent de recrutement (un bon qui m’a trouvé mes 2 derniers jobs en un temps record) que je trouve une offre sacrément intéressante. C’était pour une joint-venture entre Accenture et Microsoft, une boite super connue (mais qui ne fait que du B2B donc les particuliers ne la connaissent pas). Américaine. 60.000 employés. 1.000 employés au Japon, à 80% japonais.

Je me dis, le top quoi! Exactement la boite dont je rêve.

Je regarde le contenu du boulot: super intéressant! Complexe, mais motivant.

Bon, la boite est à Tokyo, merde… mais ils font environ 100% de travail à distance. J’aime pas le travail à distance, mais bon.

Je regarde le profil requis: j’hallucine, c’est exactement moi. Une liste de connaissances managériales et techniques requises, je cochais TOUTES les cases.

Un job de ouf dans une boite que j’adore déjà, et qui est en fait une réplique à s’y méprendre de AT&T GS (ou j’ai passé 13 ans). Et j’ai tous les requis.

Je les contacte… et réponse “oui oui oui, entretien tout de suite”. Bah ouais attends.

Entretien, je retiens mon souffle…. oui!!!! Le manager est Japonais. Ah mais vraiment, la totale, tout va comme sur des roulettes, c’est juste incroyable.

L’entretien se passe super bien. Je n’ai pratiquement rien oublié de dire, ça a duré une bonne heure, c’était cordial, tous les challenges qu’il m’a posés j’y ai répondus avec de solides arguments, etc. Un rêve d’entretien.

Réponse 4 jours après:  “Non”

?????????? Euh…ouais…euh… bon… euh…bah… euh…

Déçu un peu bien sur, mais surtout surpris. J’ai explosé de rire quand j’ai lu le mail parce que je n’ai pas le début du commencement d’un doute sur ce qui n’a pas été. Sur le papier j’avais tout bon, mais finalement non. C’est hilarant. Le gars n’a tout simplement pas dû m’aimer, ou alors il ne m’a pas crû… Je n’ai pourtant menti sur rien, je n’ai même rien enjolivé. Pas besoin! J’avais tout.

Ou du moins le croyais-je, lol

Bon tant pis, on passe au suivant. Bon entrainement pour la suite, et assez comique finalement.

 

Dimanche à la plage

Alors je fus invité à la plage. CEO, CMO, CFO et moi petit DSI. Tous au-dessus de la quarantaine.

Mais ils ont aussi invité 5 filles… la plus jeune à 20 ans, la plus vieille à 27 ans… Toutes des canons… Il y en avait une en particulier avec un maillot de bain genre “oh puutain! alors elle, elle est clairement épilée intégralement”…

Et ben j’ai passé une sale journée. Franchement la prochaine fois qu’ils m’invitent je dis non.

Il faisait chaud, dans les 35 degrés. On était tous en sueur en continu.

La boisson c’était globalement de l’alcool. Pas idéal en plein cagnard.

Ils m’ont fait monter sur un jet-ski, avec le CEO qui a sans doute voulu un peu m’impressionner. C’est pas drôle quand t’es derrière et que t’as aucune idée dans quelle direction va aller le jet-ski et avec quelle puissance. Là j’ai des courbatures aux bras de m’être accroché comme un malade pendant cette virée.

Les filles n’étaient pas particulièrement sympathiques/avenantes. Je pense qu’elles étaient amorphes avec cette chaleur. Puis bon, avec 20 ans d’écart on ne devait pas être un gibier de choix. Mais qu’est-ce qu’elles foutaient là? Elles disaient aussi beaucoup de conneries, inintéressantes. Elles n’étaient pas connes, non non non. Mais elles parlaient comme des filles de leur âge quoi…

La bouffe… viande uniquement, mais pas de la bonne. Autant de graisse que de viande, tu machouilles 1 minute, 2 minutes… nan décidément la graisse ne se dissout pas dans la bouche, il faut tout avaler d’un coup.

C’était à perpet’… 1h30 aller, 2h30 retour pour déposer tout le monde…

Je râle mais c’est le boss qui a tout payé, il s’en est tiré pour 600 euros… En gros je suis un gros salaud de me plaindre, mais bon. 5 heures après être revenu à la maison je me sens toujours pas bien avec des revenus de Gin, quoi. Je.suis.mort. Demain lundi, ça va être du sport.

 

 

Un long dimanche comme les autres

J’ai jamais été trop fan des dimanches mais depuis quelques temps c’est dimanche tous les jours. Merci karma pour ces 5 dernières années.

Donc j’épluche les offres d’emplois, un exercice que j’aime tellement qu’il convient parfaitement à un dimanche.

Et il y a pléthore. Le nombre de jobs qu’il y a, c’est… surprenant. Bien payés. Je vois tout le monde qui se plaint sur la planète de pas de jobs, conditions déplorables, mauvais salaires,etc.. mais il faut venir au Japon les gars! Il faut apprendre le japonais avant de venir par contre (eheheh).

Alors je fais mon difficile. Tokyo? Nan. Je me prive de 90% des annonces, allez.

Grosse boite japonaise? Nan. Ils sont complètement barges.

Interviewer occidental? Nan. Ils peuvent pas me blairer, je perds mon temps. (on se demande pourquoi, moi je remplis la pièce d’amour de l’occident et des occidentaux)

Mais je suis pas complètement ferme sur mes conditions non plus… là je vois une grosse offre pour une une grosse boite américaine, super je me dis, et puis je lis “voyages d’affaires aux US” et je grince un peu des dents… C’est quand même le dernier pays du monde où j’ai envie d’aller. Il y a des endroits sur la planète bien plus fun, allez au hasard l’Antarctique, la Syrie ou l’Ukraine par exemple sont bien plus intéressants, pourquoi voudrais-je aller dans le trou du cul du monde à la place?

Et puis une autre dans une boite japonaise de taille moyenne… ahlala je colle parfaitement au profil et le job est bon, mais ils vont fatalement me péter les couilles avec une ambiance délétère.

Je crois que je vais postuler à tout et laisser karma décider. De toute façon c’est lui qui décide, si il veut me niquer rien ne l’arrêtera. De plus je n’ai peut-être plus longtemps à tirer.

 

Soirée

Les 30 derniers jours j’ai été dans plus de bars et restaurants que les 10 années précédentes. Un plaisir, je vous raconte pas. La nuit est mon élément, il n’y a pas de doute.

Moi: C’est quoi ton nom?

Elle: Rikako.

Moi: C’est…pas vraiment un prénom… sexy?

Elle (renfrognée): Oui, mais c’est mon vrai prénom.

Moi: Ah… nan en fait il est très bien , hein…

(on devrait toujours fermer sa gueule quand on n’a rien de gentil à dire)

Sinon je sais pas pourquoi je suis tout rouge sur la photo. Le téléphone qui a pris la photo devait être détraqué. Je ne vois aucune autre explication.

200 euros pour 2 heures, chaud.

J’adore ma boite, J’adore mes collègues, j’adore Hiroshima.

Mais comme une excellente série tv l’avait énoncé:

Everywhere. Everyone. Everything. Ends.

Soirée

A peine rentré à la maison du travail vers 22h, coup de fil d’un collègue “tu viens??”.

Il y a environ 22 ans, j’ai eu le même genre de coup de fil. J’avais refusé d’y aller parce que j’habitais à perpet’, j’avais une heure de route, laisse tomber m’étais-je dit. Mon refus m’a coûté très cher, j’en paye encore le prix aujourd’hui (certaines nuits) et ça a changé ma vie (pour le meilleur ou le pire je l’ignore, mais je n’ai pas eu le choix). Ça me fait vraiment mal quand j’y repense. Depuis, je me suis promis d’accepter toutes les invitations, du moins autant que possible, parce qu’on n’a rien à perdre d’y aller (si ce n’est un peu de fatigue), mais on a potentiellement beaucoup à perdre si on n’y va pas.

Cette fois c’est principalement Aya qui m’a tenu compagnie. Chic fille (c’est son boulot). C’est après m’avoir raccompagné dehors à la fin que je me suis rappelé que j’avais oublié de prendre une photo. Voilà le selfie.

Faut que j’aille chez le coiffeur, j’ai les cheveux tout hirsutes.

J’ai pas pris note de ce que j’ai bu et en fait c’était pas possible puisqu’on me remplissait le verre avant qu’il soit vide.

A mon arrivée les filles me reconnaissent (pas que ce soit difficile en étant blanc) et m’indiquent une table… avec 2 gars que j’ai jamais vus! C’est quoi ce cirque que je me dis, alors que les 2 gars se lèvent précipitamment pour me saluer révérencieusement (business style). Je reste figé 2 secondes… et mon collègue sort des toilettes sur ma droite “ah t’es arrivé!”. lol. C’était amusant.

Les 2 gars étaient de notre partenaire commercial principal (ra〇ten), et c’était évidemment deux gars très bien (si ils l’étaient pas on n’irait pas boire avec eux et ça voudrait dire qu’ils font mal leur travail). Un junior et un senior, mais sharp tous les deux et avec une tête bien remplie et d’excellentes manières. Des gens bien éduqués et bien formés.

Je commence à avoir rencontré quelques personnes de chez ra〇ten. Je commence à voir que la culture d’entreprise dans cette boite est TRES forte et très particulière, similaire à ce qu’il y a chez Softbank. Ca doit être un point commun des jeunes grosses compagnies japonaises (30-50 ans d’existence). Après mes 12 années chez AT&T, je crois avoir été modelé selon le modèle de management de grosse boite américaine et je crois être désormais incapable de m’adapter à ce genre de boite japonaise. Je devrais chercher du travail chez Verizon ou IBM… Je me demande comment c’est dans les grosses boites traditionnelles japonaises, genre secteur automobile ou industrie lourde ou high-tech genre Panasonic ou Toshiba. Je ne le saurai sans doute jamais, mais évidemment je m’en fous.

Fin de la purge

“On va peut-être arrêter de perdre des gens, là”. Commentaire du CEO pendant la dernière soirée. Je devrais donc passer l’année. Mais à mon avis ce n’est que partie remise pour l’année prochaine.

Je vois bien comment me rendre indispensable, mais c’est pas facile pour plusieurs raisons dont je ferai peut-être un article. Le plan facile serait de juste faire virer quelqu’un d’indispensable et prendre sa place. Mais je préférerais ajouter de la valeur plutôt que de faire des coups de pute (bah oui). Et puis j’aime bien cette boite moi, j’aimerais vraiment aider. Sauf que “aider” dans ce cas, c’est plutôt “faire une révolution”, et ça a des implications sévères.

Soirée

Soirée bien sympathique avec 3 collègues. Anecdote, j’étais le plus vieux et aussi le moins gradé. Qui a dit “failure” dans la salle?

20h30. Premier endroit, un barbecue coréen. C’est pas comme ça que je vais résorber mon ventre, mais c’est tellement bon. Le sens des priorités, on l’a ou on l’a pas. 3 bières pression, avec l’été qui s’annonce c’est un vrai plaisir.

23h. Deuxième endroit, un petit bar avec juste 8 places. Une mama de 53 ans qui annonce qu’elle a donnée sa démission et travaillera désormais de jour à partir de juillet. Choix de vie énumérés au gré des chansons du karaoké. Mes 3 collègues savent chanter, pas de doute. 3 gins qui passent faciles.

1h. Troisième endroit, bar à vins. Un bourgogne pour me faire plaisir. 2 verres. Je sais pas vous mais moi j’aime pas trop mélanger bière et vin dans le ventre. Patron du bar féru de France et d’Italie ravi de me parler de choses et d’autres. Une assistante probablement étudiante et charmante, qui rechigne à enlever son masque pour boire avec nous pour cause de “maquillage fatigué”. Je prendrai une photo avec elle la prochaine fois.

2h. Quatrième endroit, bar avec 8 places encore, tenu par deux filles magnifiques dans leur vingtaine. Mama dans la deuxième moitié de la vingtaine(j’ai oublié son nom, coréenne immigrée au Japon il y a 17 ans), et Miku dans la première moitié. Shot de tequila, shot de gin, et 2 shots de cocalero/redbull (29 degrés). Karaoké encore, pendant que moi j’accapare Miku, une jeune japonaise magnifique qui me raconte que je ressemble beaucoup à son père et qu’elle adore son père. Elle m’a appelé papa tout le temps et tout le temps je lui ai dit d’arrêter de m’appeler comme ça. En y repensant, quand je suis arrivé au Japon elle ne devait pas être encore née.

Alors oui, comme la nuit touchait à sa fin Miku était un peu cuite, à force de boire avec tous les clients. Sacrée fille, il y a un jeune japonais qui va être content un jour. C’est tout ce que je leur souhaite.

4h. On s’est amusé presque aussi longtemps qu’on a travaillé. Sans doute dans les 1500 euros à vue de nez. Dans les 25 degrés dehors et encore pas mal de monde dans les rues dans ce quartier. La moiteur de l’été n’est pas encore là, il fait bon. J’étais avec mes collègues, des gens biens que j’apprécie. J’ai des amis, une famille, en France et au Japon. Et un sentiment grave et déprimant d’être totalement seul.

On s’amuse

Il suffisait que j’écrive que tout va bien pour que ça n’aille plus. Les 3 nuits suivantes, 3 nuits blanches. Pendant le jour j’étais un zombie à la fin.

Je rentre à Kamakura le 19 et… je m’écroule de fatigue pendant la journée. Ça valait bien la peine de rentrer si c’était pour dormir toute la journée. Le soir j’ai pu voir un film avec les enfants, c’était cooool. Et puis après j’ai fait une nuit blanche bien sûr.

Retour à Hiroshima, je cherche dans ma pharmacie…. ouuiiii, un paquet de somnifères donnés par mon précédent toubib. Une nuit de 10h raaahhh quel plaisir.

Le jour suivant des collègues m’invitent au restau. Pas terrible comme restau, pas à mon goût en tous cas, par contre leur verres de bière de 75cl, impressionnant. J’en ai pris deux.

Puis bar à hôtesses, ça faisait longtemps… Le plaisir d’avoir quelqu’un qui t’écoute et est gentil avec toi! J’avais oublié la sensation. La boisson? Ils m’ont proposé du sake bien sûr, j’ai porté le verre à mes lèvres un peu à contre-cœur mais en fait il était bon. Ils m’ont pas laissé le temps de le leur dire, ils ont cherché un alcool un peu plus occidental… évidemment ils ont sorti du whisky et j’ai dit “niet” tout de suite (le russe est à la mode), moi pas pouvoir boire whisky.

Ils ont sorti une bouteille de Gin, ils m’ont servi un shot, sec. Du Gin sec, euh… j’ai bu le premier verre sans confiance, mais surprise qu’est-ce qu’il était bon! Le meilleur Gin que j’aie bu de ma vie. Mais à 200 euros la bouteille, et bien on a du bon Gin! On voit la différence avec le truc à 10 euros la bouteille au supermarché… (c’est pas moi qui ai payé). Du coup j’ai aligné les shots, j’ai bu la moitié de la bouteille sans m’en rendre compte sur le moment… Je vais avoir une de ces reput’ au bureau… Cette nuit-là j’ai pas pris de somnifère. Pas besoin. Je me suis dit que j’allais bien dormir sans et… oui, j’ai dormi comme une masse.

Le lendemain matin fut pénible… Corps pétri de douleurs, dur dur. En plus, si j’avais bien pensé aux somnifères (que je n’ai pas pris) la nuit précédente, mes autres médocs sont aussi passés à la trappe… J’ai été dans le brouillard toute la journée voire même mal et je ne sais pas si c’était dû aux cachets manqués ou au Gin… A mon avis, c’était les deux.

Sinon au bureau, période de transition… la boite a pris un tour nouveau et violent et on est passé en mode “dégraissage”. Les têtes tombent et hélas ce ne sont pas des petites dont on se débarrasse mais des grosses, celles qui ont un gros salaire. Je suis mal. Vont-ils se débarrasser de leur DSI qui leur coûte un bras? Si ils me disent goodbye, j’espère au moins qu’ils me laisseront le temps de me retourner. Honnêtement, à mon avis je passe pas l’année, mais j’ai toujours été mauvais dans ce genre de prédictions.

Une candidate

Entretien d’embauche. J’en fait beaucoup puisque mon équipe grossit.

Une étrangère. Je passe sur l’entretien dans son ensemble, rien de spécial à dire, sauf…

Question de notre DRH: et pourquoi vous quittez votre société actuelle?

Énorme sourire. C’est mon mari, dit-elle. Il devient CEO de ma boite.

Fierté par procuration. OMG. Une boite de 15 personnes en plus, faudrait y aller mollo sur la fierté.

Et, attends… mais quel est le rapport???

“ben on en a parlé et c’est pas facile d’avoir sa femme dans le staff, il peut y avoir des situations délicates”

Le gars, il passe patron et sa première décision est de virer sa femme.

Eh beh. Wow.

Y’a des gens comme ça…

Autant je répète à longueur d’articles que les hommes sont tous des cons, il y a forcément des exceptions.

Il y a un top manager dans ma boite, je suis en admiration. Il présente bien, il parle bien, il raconte pas de conneries dans ses speeches, il a toujours réponse adaptée aux questions et attaques qu’il reçoit, il travaille beaucoup, il est toujours souriant, il est toujours sympa.

Une crème le gars. Avec un gros titre (bien supérieur au mien, il est yakuin 役員).

(et entre parenthèses je trouve que personne dans ma boite n’usurpe son titre. Certains mériteraient peut-être mieux que ce qu’ils ont mais aucun gros con qui a un gros titre non mérité [sauf moi peut-être, bien sûr])

Bref, le gars nous fait un perfect.

Et là j’apprends qu’il ne sort pas de l’université mais du lycée, et qu’il a commencé dans la boite comme vendeur.

Bravo, bravo. Evidemment, pour un qui a réussi combien dans le monde qui méritaient la même chose se sont pris un mur. Mais sérieux, bravo à la boite pour reconnaître la valeur d’un employé sans s’attarder sur sa réussite scolaire. Bravo au gars pour avoir gravis les échelons.

Perso je ne m’attarde jamais sur la section scolaire quand je lis un cv (je la lis quand même) mais hélas beaucoup trop de personnes y attachent trop d’importance.

Un point d’importance; certains voudraient penser que les études ne servent à rien et ne prouvent rien sur la valeur d’une personne. Je ne partage pas cet avis. Les études supérieures ont de la valeur. Seulement ce n’est pas parce qu’on n’en a pas fait qu’on n’était pas capable d’en faire. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas fait l’école xxx qu’on n’était pas capable de la faire. Et évidemment (je me demande pourquoi je l’écris tellement c’est évident) savoir si une personne peut faire le travail ou pas dépend de tellement de paramètres, que trop s’attarder sur le diplôme est d’une connerie monumentale.