Nouveau téléphone

A peine un an après avoir changé de fournisseur et donc de téléphone portable, je suis revenu vers Softbank. Pas que je les aime ou qu’ils soient moins chers, oh que non…Je suis revenu pour plusieurs petites raisons (que je ne vais pas exposer car je vous promets que ce n’est pas intéressant). Et les téléphones portables que Softbank offrent ne me plaisant pas, j’ai demandé à un ami de Hong Kong de m’en envoyer un sympa de là-bas que j’avais repéré sur le net.

J’ai reçu le TyTN II (nom de code Kaiser) de HTC.

Ah, Windows mobile, ça faisait longtemps. Depuis PocketPC 2003 je crois…une éternité. Et bien Windows mobile (ex-Windows CE, ex-PocketPC), ce n’est plus la même chose. Avec PPC2003, on en faisait le tour en 30 minutes.

Avec la dernière édition (Windows Mobile 6), ça fait une semaine que j’y suis, et j’ai encore beaucoup à faire avant d’être au point. Un vrai régal. Et alors le nombre de softs disponibles qui tournent dessus…je n’en vois pas le bout.

Alors dans le train maintenant, je regarde des séries TV. Le trajet bureau-maison est d’un coup beaucoup plus court.

Stereo Bluetooth, c’est le rêve. Pas de fil entre le téléphone et le casque, aucune chance de se le faire arracher dans le train par quelqu’un paniqué à l’idée de ne pas pouvoir descendre (le nombre de fois où cette bêtise m’est arrivée!). Et puis quand on écoute de la musique, il n’y a pas besoin d’avoir le téléphone à la main. On le range dans le sac, et on se sert de la petite télécommande Bluetooth pour toutes les fonctions de base (concrètement: volume, play, stop, next, previous).

GSM/Edge Quad-bande, UMTS tri-bande, il devrait fonctionner n’importe où sur la planète. Ça me fait une belle jambe me direz-vous, vu ce que je voyage en ce moment (ça valait bien la peine de se faire refaire le passeport!).

Wifi, ce serait bien si j’arrivais à le faire marcher. Pareil pour le GPS. Pareil pour HSDPA, on dirait qu’il faut aller faire des cracks et des magouilles en profondeur sur le téléphone pour – tenez-vous bien – avoir le droit de payer Softbank pour aller sur leur réseau HSDPA. On dirait que si on n’utilise pas un téléphone Softbank, et bien on n’a pas le droit d’utiliser les connections data 3G (ou 3.5G) avec eux, même si on peut souscrire l’abonnement, et même s’ils n’en ont rien à faire du téléphone qu’on utilise. allez comprendre.

Il faut aussi que j’installe une police de caractère japonaise. Toujours selon internet, il y a moyen d’avoir des effets secondaires très embêtants, alors je ne me presse pas.

Et puis il me reste quelques softwares à installer, comme Google Maps (pour utiliser avec le GPS), ou bien Skype. Oui, je vais me faire un sPhone (en retard par rapport au iPhone, mais en avance par rapport au gPhone).

Bref, j’ai encore beaucoup de réglages à faire avant que je ne puisse utiliser une plus grande partie des capacités de ce téléphone.

Pour le moment, j’avoue avoir perdu pas mal de temps sur des bêtises. Entre autres sur l’agencement du today screen. Il faut dire qu’on en trouve des bien drôles:

(tirés de ce fil, sur cet excellent site de téléphones portables)

J’avoue que le dernier, avec sa vierge devant le drapeau européen ( 😉 ), m’a un peu estomaqué. ‘Faut aimer crier haut et fort ses croyances. Enfin, c’est un autre monde…

Le mien est tout simple, avec des gros icones pour que je puisse utiliser mes gros doigts au lieu du stylus:

N’appelez pas mon ancien numéro de portable, car il ne fonctionne plus. Demandez-moi le nouveau par email (ou je vous l’enverrai un de ces jours, lors d’une prochaine conversation par mail).

Une semaine chargée

La semaine dernière, on a reçu les parents de la famille d’accueil de Yukiko quand elle était au Canada. La mère est japonaise d’origine, le père suisse d’origine. Les deux ont vécu les trois quarts de leur vie au Canada.

On a une superbe chambre d’amis (“guest-room”), alors quand ils ont dit qu’ils venaient en visite au Japon (5 ou 6 semaines), Yukiko leur a proposé de venir loger chez nous. Ils ont été ravis de l’offre et nous ont demandé de pouvoir rester une semaine. Cette durée (une semaine) m’a un peu surpris au début, car c’est long pour le Japon. Déjà, les japonais ne recoivent pas les gens chez eux d’habitude, mais une semaine…Mais je me suis dit qu’avec des occidentaux âgés, et surtout ceux-ci que je connaissais et qui sont des gens formidables, on n’allait pas avoir de problèmes.

Et bien j’étais en-dessous de la vérité. Ce fut un rafraichissement incroyable. Leur départ de chez nous hier nous a fait un grand vide. Ça a vraiment été une semaine très sympa, et leur départ vers le sud du Japon pour trois semaines nous a vaguement attristé.

Hélas, c’est aussi la semaine où j’ai le plus bossé au travail depuis mon entrée dans cette compagnie; je ne suis jamais revenu plus tôt que 22h. Retour à 22h + discussion,repas jusqu’à 1h = pas de temps pour le blog. Qu’importe bien entendu, puisque le blog ne gère pas ma vie. Mais quand même, je ne vous ai pas oubliés.

Hélas (bis), cette semaine aussi je devrais avoir un emploi du temps chargé. D’ailleurs mon emploi du temps va être chargé pour quelques semaines/mois à partir de maintenant, et la cause sera dans un billet prochain (en fait, j’ai commencé à ébaucher l’explication).

Mauvais recruteurs – Partie 2

(Suite de la partie 1)

A peu près 3 mois et demi plus tard, c’est à dire il y a environ 3 semaines, je reçois un email d’un autre consultant de la même société de recrutement qui lui me balance directement sans me poser de question, une offre postée par une grosse société de retail. Et là, je suis un peu resté scotché devant cette annonce, parce qu’elle m’a bien plû.

La société en question recherche un informaticien qui parle japonais, anglais et français, et a une expérience en retail et en consulting, pour faire de la migration de système de gestion de stock et ventes. Alors même que je ne cherche pas de travail et que je n’ai pas envie de quitter ma société actuelle, l’offre m’intéressait (pour tout un tas de raisons à vrai dire, mais c’est un autre sujet), et donc je pensais sérieusement à postuler. Et avant que je ne réponde, je reçu un nouveau mail du consultant recruteur qui me disait: “Pour l’offre que j’ai envoyée, c’était une erreur. Désolé, oubliez tout.”.

Je demande confirmation: “Vous voulez dire que l’offre n’est plus disponible?”. Il me répond du tac-au-tac:”Oui. Désolé encore, hein!”.

J’étais un peu vert. Un peu déçu, je vais quand même faire un tour sur le site de la société en question. Et je vois la dite offre sur leur site…avec un “new” qui flashe juste à côté. Alors j’ai tenté ma chance. J’ai réécris mon CV en vitesse (ça m’a pris une semaine quand même, car j’étais un peu pris au dépourvu). C’est la première fois que je ne fais mon CV qu’en japonais d’ailleurs. Et je l’envoie. Je reçois une réponse automatique d’un robot: “Ça prend entre 1 et 3 semaines pour répondre aux candidatures, soyez patient!”. Soit, j’ai tout mon temps…

Et je reçois un mail le lendemain: “quand pouvez-vous venir faire l’entretien?”

Gnark gnark gnark. Ne faut-il pas être con comme consultant recruteur pour divulguer des offres d’emploi et finalement refuser de présenter le candidat…Les offres d’emploi, c’est la richesse des recruteurs. Sans elles, pas de candidats. Et lui là, l’autre andouille de recruteur, il me communique une annonce qui colle à mon profil, me refuse de candidater, et me prend assez pour un con pour penser que je ne vais pas aller voir le site de la société dont il m’a donné le nom…Et il me ment comme un arracheur de dents en me disant “nan nan, l’offre n’est plus dispo”. Ça m’a pris 2 minutes pour vérifier ses dires (qui étaient donc faux). Ils n’ont vraiment peur de rien, je vous jure. Méfiez-vous en.

Une décision trop lente

Vous vous rappelez de mon message sur un agrégateur email qui m’intéressait?

C’était il y a juste un mois. C’était à 2 dollars (US) par mois.

Je viens d’y refaire un tour, et c’est passé à 5 dollars par mois. 5 dollars par mois. Là du coup je trouve que c’est un peu cher.

Ces histoires d’agrégateurs, je me demande si ça ne va pas devenir une mode ou un usage courant. J’ai vu que HTC allait très bientôt proposer HTCmail, qui suivra exactement le même principe que le service proposé par le site que j’avais trouvé: agrégateur email, anti-spam, anti-virus, et synchronisation/push-email avec les smartphones/PDAs.

Au fait pour les anti-spams… ceux qui l’ignorent ne le savent sans doute pas ( 😉 ), mais les performances de services anti-spam pro et amateurs sont absolument incomparables, autant par le taux de succès du filtrage (99% pour le pro), que par le travail qu’il faut faire pour le faire marcher (besoin de ne rien faire pour le pro).

Maintenant, j’ignore ce que les sites qui proposent le service anti-spam utilisent: une solution pro (comme MessageLabs, le tenant du marché pro mondial si je ne me trompe), ou un truc bricolé plugin-addon-public blacklists etc.

Mauvais recruteurs – Partie 1

Il y a un peu plus d’un an et demi, j’allai rencontrer pour la première fois l’agent de recrutement qui m’avait appelé quelques jours auparavant, pour me proposer “un super job”.

Je n’ai pas eu le “super job”, mais peu de temps après il me présenta à la compagnie dans laquelle je travaille maintenant et dont je suis pleinement satisfait.

Lors de cette première rencontre, et avant de me faire parler de moi-même, il m’avait fait un speech sur la qualité de leur service, et de leur “charte d’éthique”: non, “à la différence de nombreux agents”, ils ne m’appelleraient pas un an après que je sois rentré dans ma nouvelle boite pour me replacer dans une autre boite.

Au Japon du moins, les agences de recrutement recoivent souvent 100% de leur frais par leurs sociétés clientes seulement si les candidats introduits restent plus d’un an avant de démissioner. C’est pourquoi effectivement, de nombreuses (“toutes les”?) agences de recrutement rappellent les candidats un an après qu’ils aient intégré leur nouvelle société, pour les débaucher une fois de plus.

J’avais trouvé ce speech de sa part complètement inopportun; si j’étais allé jusqu’à leurs bureaux, c’était parce que j’avais envie de changer de société. J’étais du tout cuit, il n’avait pas besoin d’essayer de me cuisiner. Quand les gens sont mal à l’aise sur quelque chose, ils essaient de se justifier alors qu’on ne leur a rien demandé. Et ils en disent souvent trop.

Figurez-vous qu’un collègue de cet agent, de la même agence donc, m’a rappelé exactement 1 an et 2 jours après que j’aie intégré ma compagnie actuelle, en me demandant: “Alors, vous vous plaisez toujours dans votre boite? Pas envie de changer?”.

Il faut vraiment avoir un culot pas possible pour oser faire ça. Je l’ai envoyer balader gentiment: “La boite est excellente, je suis là pour un bout de temps à mon avis, mais merci quand même”.

(L’histoire ne s’arrête pas là. Il y a une suite et je l’ai déjà écrite, mais je ne peux pas la poster pour le moment…)

Enoshima

Lors du week-end précédent, nous avons été faire un tour à Enoshima. Cela faisait tout juste 10 ans que je n’y avais pas été, et je me suis rendu compte que lors de mon précédent passage, j’avais raté une bonne moitié de l’île. Amusant.

Enoshima est une île tout près de Tokyo (à environ une heure de train de Tokyo, quoique cela dépende de l’endroit qu’on désigne par “Tokyo”, parce que “Tokyo”, c’est grand!), située en face de la plage la plus proche de Tokyo, et est très très fréquentée par les touristes (et les japonais, cela va sans dire).

Alors, wikipedia me dit que l’île fait 4km de circonférence, et est relié à la terre par un pont de 600m (que les piétons peuvent emprunter).

(Enoshima-vue aérienne)

Les grandes lignes de son histoire sont sur Wikipedia, donc je vous laisse aller la lire (en japonais seulement par contre 😉 ) .

Il faisait beau et chaud. Comme c’était un week-end de trois jours, on espérait qu’il n’y ait pas trop de monde, et effectivement, ce n’était pas surchargé.

(tout est relatif)

Sur la plage et bien que l’été soit fini, on pouvait voir quelques vacanciers.

(des japonais comme on n’en imagine pas)

Sur la jetée, des gens pratiquant l’un des sports favoris des japonais: la pêche.

(Ça rend mieux en B&W)

Il y avait beaucoup de marches pour arriver au sommet (seulement à 60m). Il y avait bien un escalator (là on les reconnait bien les japonais), mais on a préféré prendre les marches. Arrivés en haut, il y avait encore moins de monde, c’est à dire très peu.

(vue du bas des marches: pas impressionant, hein?)

Sur la route au sommet, on rencontre diverses attractions. La roue de la fortune, version japonaise:

(Il faut passer dedans pour attirer la fortune)

Ou bien une divinité, rouge de colère (elle en a sans doute ras-le-bol qu’on la prenne en photo):

Ou bien des gros arbres (la nature, quoi):

Et donc j’ai vu l’autre côté de l’île pour la première fois. On redescend au niveau de la mer, et on est même sur les berges de l’île. Pas trop de photos à faire, sauf celles de la mer…et elles se ressemblent beaucoup au bout d’un moment.

Quoiqu’encore et toujours, il y avait des pêcheurs, alors j’en ai pris quelques unes, toutes nulles ou presque sauf celle-ci à la limite (je ne l’ai pas prise des berges d’ailleurs):

(Devinez: ça rend mieux en B&W)

(voir la même photo en couleur)

Le retour fut pénible, avec le plus grand nombre de marches à faire en une seule fois de l’île.

Et puis on est rentré tranquille, en appréciant une fois de plus d’habiter où on habite, car c’était assez près somme toute.

Cable conducteur

Vendredi dernier, je suis allé au centre de permis de conduire (tenu par la police au Japon) pour me faire un permis de conduire japonais.

Ce que dit la loi

Pour les courts séjours au Japon, le permis international suffit. Sauf que le permis international fabriqué en France suit une convention différente de celle que le Japon reconnait, donc on ne peut pas l’utiliser.

Mais en tant que Français, on peut conduire avec son permis français si on vient en touriste.

Si on a un visa de résident (travail, conjoint, n’importe lequel), il faut se faire un permis japonais dans l’année suivant son arrivée. Pendant cette année, une traduction du permis faite par l’Ambassade de France au Japon suffit pour conduire. Passé un an, il faut impérativement un permis japonais.

Je n’avais pas pris le temps de me faire le permis japonais quand j’était étudiant au Japon et alors même que j’avais plein de temps. Mal m’en a pris. Car j’avais déjà essayé d’aller me faire faire le permis japonais il y a quelques années, et ça ne s’était pas bien passé.

Mon historique

La première fois, je venais juste de déménager. Je vais au centre de permis de Tokyo, j’attends mon tour trois heures, et là le satané flic de service me dit: “Vous n’avez pas fait votre changement d’adresse sur votre carte de résident. On peut pas vous faire le permis.”. C’est très sympa d’attendre trois heures pour se voir refuser le service.

La deuxième fois (trois ans plus tard), j’arrive à 13h au centre de permis. Il y a 10 personnes qui attendent devant moi. A 17h (quatre heures plus tard), il restait encore trois personnes devant moi, alors j’ai jeté l’éponge car j’avais un rendez-vous à 18h à un endroit assez éloigné. Deuxième fois que je perdais une demi-journée de congé pour rien. J’étais vert.

Troisième essai

Vendredi dernier, c’était donc mon troisième essai, et c’était la première fois que je devais aller au centre de permis de conduire de Kanagawa (déménagement dans la préfecture de Kanagawa en avril dernier oblige). Il est situé en pleine nature…il faut prendre le train pour une station assez éloignée de chez moi, puis marcher 15 minutes ou prendre le bus (j’ai pris le taxi).

J’avais pris une journée de congé entière, mais la flemme et le dodo du matin ne m’ont permis que d’y aller l’après-midi.

Leur site web précisait: Pour les changements de permis étrangers, l’accueil est du lundi au vendredi, chaque jour de 8h30 à 9h, et de 13h à 13h30. Je me suis dit “Wow! Il y a tellement peu de gens qu’ils arrivent à tout faire en 30 minutes? Excellent!”.

Que neni…

J’arrive à 12h55. Il y avait une quinzaine de personnes en attente avant moi. J’inscris mon nom sur la liste, un peu dubitatif de la situation (“Mais comment vont-ils faire pour traiter les cas de 15 personnes en 30 minutes?”).

Le policier de service arrive à 13h, et appelle la première personne (une chinoise). La fille va rester à papoter, à s’occuper de son gamin de 4 ans intenable, et à chercher dans ses divers sacs les papiers demandés par le policier pendant 20 minutes!! Sur le site web du centre, tous les papiers requis sont écrits, pourquoi la fille n’avait rien de prêt me dépasse…

On arrive à 13h30. Le policier avait eu le temps de traiter 2 autres personnes. Et là… le policier retire la liste où il faut inscrire son nom pour être appelé. D’accord…le “de 13h à 13h30” veut dire qu’il faut venir écrire son nom dans ce laps de temps, et que le reste de la journée est pour traiter le cas de tous les gens qui se sont inscrits…je ne suis pas sorti de l’auberge.

2 heures plus tard

On m’appelle. Je donne mes papiers et finis la discussion dans un temps record de 1 minute. Il me dit que les papiers sont traités dans l’arrière boutique, et qu’on me rappellera pus tard.

1 heure plus tard

On me rappelle pour confirmer mon nom à rallonge (mes trois prénoms sont inscrits sur ma carte de résident, et ils veulent tout mettre sur mon permis). On me demande si je tiens à avoir le permis moto 125cc. Ça coûte 6000 JPY (36€) de plus et je ne compte pas conduire de 125cc, donc je dis “non”. Et on me dit qu’on me rappellera encore plus tard.

30 minutes plus tard

On me rappelle, et on me fait passer un examen de la vue (très facile d’ailleurs). On me dit d’aller acheter des timbres fiscaux au guichet shōshi, premier étage du bâtiment 1. J’y vais, je reviens. On me dit d’aller prendre des photos de moi au guichet 8, deuxième étage du bâtiment 1. Et qu’une fois fini, je peux attendre mon permis au guichet C, premier étage bâtiment 2.

30 minutes plus tard

Le guichet C premier étage bâtiment 2 est le guichet où tous les permis sont distribués, même ceux des japonais qui ont réussi leur examen de conduite dans la journée. Il y a là des dizaines de gens qui attendent.

La fille du guichet appelle mon nom pour que je vienne prendre le permis. Elle m’appelle par mon nom complet, cela lui prend 10 secondes au moins pour le dire en entier tellement il est long et tellement elle a du mal à le lire.

Ça y est, j’ai le Grâal, je peux rentrer chez moi (un peu moins d’une heure de route). L’expédition m’a pris environ 6 heures et sera à renouveler dans un peu moins de 3 ans (les permis japonais doivent être renouvelés périodiquement).

Heureusement, en tant que possesseur de permis français, je n’ai pas eu besoin de passer un quelconque examen (merci à nos politiques, parce que dans la quinzaine de personnes qui était là, je fus le seul à ne pas avoir eu à en passer).

Rubrique nécrologique

Vous vous rappelez de mon message récent sur mon intérêt pour les rubriques nécrologiques et d’autres choses liées à ce sujet?

Et bien il y a maintenant un blog que je trouve intéressant au plus haut point: Necrofolies.

Le design est super cool, aéré, facilement lisible, etc., et le thème du blog est des plus rares (et m’intéresse). Je le recommande, en lui souhaitant une longue durée de vie (sachant qu’il a déjà pulvérisé la moyenne de longévité des blogs, qui est de 2-3 jours).

Mes visites dans le monde

J’ai trouvé un outil amusant sur ce blog (autant citer mes sources, elles méritent bien un peu de pub).

Il s’agit d’une carte du monde où on peut sélectionner les pays dans lesquels on a séjourné/visité/traversé par le passé.


Créez votre carte ici
(site en anglais)

Bon, c’est une très mauvaise carte; on a beau n’avoir été que dans une ville d’un grand pays, tout le pays est sélectionné (exemple: je suis allé à Hong Kong, et toute la RP de Chine est sélectionnée…ça a peu de sens).

Par contre, j’ai vécu 3 ans à la Martinique, mais ce n’est qu’un tout petit point dans les Caraïbes (vous ne l’aviez sans doute même pas remarqué).

Le Vénézuela, j’y suis allé quand j’avais 2 ou 3 ans (je ne m’en rappelle plus figurez-vous), mais voilà, il est sur la carte.

Bref, ça donne une jolie carte (dont la France est au milieu, allez savoir pourquoi??!?) qui ne veut pas dire grand chose…

Lock’n’Lorl

La bonne blague de Yukiko:

“Jennifer Connelly, c’est la fille de Sean Connery ?”

Il faut dire qu’en japonais, il n’y a pas de dictinction entre les “r” et les “l”, donc “Connery” et “Connelly” s’écrivent et se prononcent exactement pareil. Ça m’a bien fait rire sur le coup, mais vous savez, il commence à m’arriver de devoir vérifier pour certains mots (anglais uniquement) s’ils s’écrivent bien avec un “r” ou avec un “l”. C’est très rare, mais ça m’arrive.

Le titre du post, c’est pour le nom d’un rayon dans une boutique familiale de disques, où “Rock’n’Roll” était écrit en romaji, sans doute pour faire cool. Sauf que c’était écrit un truc comme “Lock’n’Lorl”. 😀