♪♪♪noël Noël NOël NOEL♪♪♪

Ça avait été une pénible journée de veille de Noël pour le Père Noël. La moitié de son staff d’Elfs s’était mis en grève pour protester contre les conditions de travail. Certains étaient même partis sans demander leur reste, et fabriquer tous les jouets à temps était un véritable challenge.

Un de ses rennes s’était enfui pour chercher l’âme sœur. Un autre était malade à mourir. En chargeant son premier sac de jouets sur le traineau, celui-ci s’était affaissé sous le poids et même brisé, tandis que le sac de jouets était tombé au sol, cassant au passage quelques jouets.

Le Père Noël était rentré dans son chalet pour se redonner un coup de fouet avec une tasse de café avant de tout réparer. Après s’être versé une tasse, il avait pris celle-ci trop vite et s’était brûlé la main, lachant la tasse qui vint se briser en mille morceaux sur le sol. Il était en train d’essuyer tout le café renversé quand quelqu’un frappa à sa porte. Il alla ouvrir, et vit un ange, tenant à la main un sapin. L’ange lui parla en ces termes:

“Bonjour Père Noël! Quelle magnifique veille de Noël, n’est-ce pas! Toute cette belle neige, et ce ciel radieux remplissent nos cœurs de bonheur et de pureté. On sent la générosité à pleins poumons, et notre vie s’appelle Perfection. Quelle belle période que cette période de Noël, n’est-ce pas! Tout me semble beau, tout le monde semble heureux et cela me réchauffe le cœur. Comme la création est belle! Mais je ne suis pas venu pour te dire cela; regarde le merveilleux sapin que je t’ai ramené, je crois qu’il fera un merveilleux sapin de Noël! Alors dis-moi Père Noël, où veux-tu que je le mette?”

Et de là vient la coutume de placer un ange tout en haut du sapin de Noël.

World War Hulk

J’ai toujours été étonné de l’engouement des américains pour Hulk. Ce con de géant vert qui a à mon avis raté son créneau (il aurait dû faire de la pub pour du maïs) a pourtant longtemps été un perso basique chez Marvel…Créé en 1962, il a conservé son bermuda violet pendant des décennies, sans que personne ne s’étonne qu’un futal à la taille de Bruce Banner ne craque pas quand il devient Hulk…

Dans mon souvenir, Hulk était peu prolixe (quoique bien plus que dans la série TV minable d’il y a 20/30 ans), mais alors là, il est carrément devenu un moulin à paroles. Je n’ai jamais vraiment suivi ce perso autrefois, et du coup je me retrouve avec un gap assez immense à son sujet. Il est maintenant proche d’un perso “normal” de chez Marvel: il pense correctement, il a des sentiments, il a même réussi à se marier et à faire un bébé (mort dans le ventre de sa mère, elle-même pulvérisée par une explosion atomique…c’est d’un gai!)

Ce bouquin suit l’épopée de Hulk dans Planet Hulk, que je n’ai pas suivie; Hulk revient sur Terre pour se venger de ceux qui l’avaient exilé dans l’espace: Reed Richards, Iron Man, Dr Strange, et Black Bolt (la plupart des membres de l’Illuminati si je ne m’abuse…je n’ai pas encore lu le bouquin à leur sujet).

Le bouquin est une grosse baston du début à la fin. En général, j’aime bien les grosses bastons Marvel, mais alors là, je me suis ennuyé sévère. Tout d’abord parce que le personnage principal, Hulk, est un con. Je sais pas pourquoi ils essaient de le faire passer pour quelqu’un de noble, ça me dépasse. Ensuite parce qu’il latte des gens bien plus forts que lui dans ce bouquin, sans raison vraiment apparente…La logique, même si tout est relatif parce qu’on parle d’une BD Marvel tout de même, est loin d’être respecté. Et puis, parce que des héros deviennent des gros salauds d’une BD sur l’autre, sur simple désir du scénariste (Greg Pak), qui n’en a rien à faire des autres séries…Oh! Respectez un peu ce qui se passe autour. Ensuite parce qu’il n’y a pas vraiment de perso dans cette BD que j’aime bien. Et enfin, parce que les dessins sont nuls. C’est John Romita Jr. qui en a la charge, et ses dessins n’ont pas changé en 20+ ans. Alors forcément, les dessins de ce bouquin sont vieux, mal stylisés, et avec un niveau de détails ridiculement faible. C’est dommage pour une BD criblée de dessins qui prennent une page entière, voire deux (exemple ci-dessous). Le dessin prend toute la page, mais il n’y a rien à voir dans le dessin. En 2 secondes, on y a vu tout ce qu’il fallait y voir. Pourtant, j’ai déjà vu de nombreuses BD (pas forcément Marvel, voire même en fait surtout pas Marvel) où un dessin sur une page entière était un évènement, et où on pouvait y passer quelques minutes avant de passer à la page suivante…

Scénario qui ne tient pas debout. Histoire limite débile. Illustrations pauvres, vieilles, inadaptées. C’est un beau fiasco à mon avis, sauf peut-être pour les fans de Hulk. Les autres BD de Hulk, c’est pas moi qui vais les acheter en tous cas!

Les dangers des bébés

Un bébé peut être dangereux pour la santé. Par exemple, depuis la naissance, Yukiko a crampe sur crampe dans son avant-bras gauche, près du poignet, et ça s’étend jusqu’au bout du pouce.

Avant-hier soir, j’ai donné le bibs à Ryu d’une façon un peu bancale; assis sur le bord du lit, rien pour me soutenir le dos, 30 minutes, avec Ryu allongé dans mes bras. Hier matin, je me suis réveillé avec un petite douleur en haut du dos. La douleur a augmenté graduellement toute la journée. Au moment où j’écris ce billet (hier soir au moment où vous lisez ce billet) je suis cassé en quatre. Chaque mouvement de la tête est une torture. Je me demande si je devrais prendre un bain bouillant ou bien me faire un sauna, suivi d’un peu de banterin sur l’endroit délicat, avant de dormir.

Aux nouveaux parents: faites gaffe! Les bébés rigolent pas avec ça, et ils vous cassent en deux tout en vous faisant risette.

The Punisher: Welcome back, Frank / In the beginning

Toutes les séries du Punisher avaient disparu au milieu des années 90, et Ennis tenta en 2000 de faire renaître la popularité du Punisher avec cette mini-série (réunie ici dans un TPB qui nous donne l’impression de lire un one-shot).

La tentative de Ennis fut un succès, et une autre série, toujours en cours, toujours faite par Ennis vit le jour après (voir ci-dessous).

J’ai découvert cette BD cette année, soit 8 ans de retard…whoops. Et j’ai pas mal apprécié! Alors tout d’abord, ça dépareille de ce qu’on connait de chez Marvel; les morts en pagaille, la violence qui, semble-t’il (en fait, je me trompais, voir ci-dessous), n’a pas de limite. Et ma foi, le scénario est bien tenu. Bon, ce n’est pas quelque chose qu’on n’a jamais vu au cinéma ou dans des livres, mais de 1/ c’est rare dans les comics, et de 2/ c’est bien ficelé. C’est pas forcément quelque chose de facile à trouver dans les comics.

Le truc qui cloche, ou plutôt LES trucs qui clochent…sont premièrement les dessins; ils sont moches, trop simplistes, exagérés sans être stylés, dignes d’une BD pour enfants (Dessins: Steve Dillon). Les couleurs sont trop vives, pas adaptée à une BD sombre comme devait être cette BD. Vous me direz, les dessins, ce n’est pas ce qui est le plus important dans une BD (paradoxalement), mais dans ce cas-ci, ils sont sacrément mal adaptés à l’histoire. Et puis on n’y peut rien, j’ai mes goûts aussi (hey, ça m’a pas empêché de lui mettre une bonne note!).

L’autre truc qui cloche, c’est l’humour. Om-ni-pré-sent. Il dédramatise tout ce qui aurait pu être une bonne BD sérieuse qui décoiffe par un scénario bien pensé. Mais là, on se marre toutes les deux pages…ici aussi, ça m’a paru un brin exagéré.

Bon mais, sincèrement, cette BD change de qu’on a connu précédemment, pour le meilleur. C’est un beau pavé de 272 pages, ça prend un peu de temps pour le lire, mais ça n’est pas très compliqué et on s’amuse bien. J’ai un peu hésité sur un 3 étoiles, mais au moins ça dépareillait, alors j’ai été sympa.

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En ayant reçu carte blanche pour faire une nouvelle série sur le Punisher, et en utilisant la série MAX de Marvel, Ennis nous a fait un petit concentré (144 pages) d’ultra-violence. De l’ultra-violence à l’échelle Marvel pensez-vous…non, non, de l’ultra-violence tout court.

Le label MAX de Marvel s’adresse aux plus de 18 ans (à raison à mon avis). Marvel s’est engagé à ne pas faire de promotion voyante pour les BD du label MAX, à ne pas les distribuer dans les filières utilisées par les jeunes, ni à  targeter ceux-ci. Car les BD du label MAX, c’est très violent (tant dans le graphisme que dans l’atmosphère de la BD) et il y a du sexe (dans une très faible mesure…et principalement dans les sous-entendus et paroles, car il n’y a pas trop de dessins sur le sujet).

Ennis s’est fait plaisir et a surtout essayé de marquer les lecteurs sur ce premier tome. Et il a réussi à marquer positivement, car la série MAX du Punisher est la série MAX qui a eu le plus de volumes (et la série n’est pas encore terminée aujourd’hui).

Le scénario est assez bateau et présente (encore et toujours) le personnage du Punisher. Lutte contre la pègre, de nouveaux parrains tentent de prendre le pouvoir après que le Punisher ait assassiné tous les parrains existant, et pour ce faire tentent d’assassiner le Punisher. Au beau milieu de tout ça, la CIA capture le Punisher et tente de l’embaucher pour des opérations de black-op.

Les dessins sont in-fi-ni-ment plus adaptés à l’histoire que le volume que j’ai présenté ci-dessus (dessins de Lewis Larosa); l’ambiance est sombre, les dessins sont matures quoiqu’à mon avis un peu trop stylisés par endroits. Cette BD m’a énormément impressioné; rien de ce que j’ai lu chez Marvel jusqu’à présent ne lui ressemble, de près ou de loin. Des gens se sont souvent plaints de la censure omniprésente chez Marvel (et plus généralement dans tous les comics américains), mais là on a été servis. Une BD sans retenue, qui nous livre exactement ce que l’auteur (Ennis) a voulu faire. Recommandée à tous les fans de comics. Pas pour les âmes sensibles, ni pour ceux qui rêvent d’un monde parfait par contre.

Visite de crèche


Made in IKEA

Hier, j’ai pris un jour de congé pour que nous allions avec Yukiko visiter une crèche à Ōkurayama (à deux stations de chez nous). Étant donné qu’il y a une crèche à deux pas de chez nous, le seul véritable intérêt que nous voyions à cette crêche était ses heures de fermeture: de 7h à 21h. La crèche à côté de chez nous ferme à 19h le soir. Et rentrer avant 19h pour moi ou Yukiko, c’est chaud (pour Yukiko, c’est même carrément impossible).

En arrivant à la crèche (avec 10 minutes de retard, ça promet des parents indignes), la directrice de la crêche nous a accueillis. On a commencé directement par la visite de leurs cuisines (sans doute parce qu’elles se trouvaient juste à côté de nous après être entrés dans la crèche). Elle explique comment sont faits les menus, et nous précise qu’ils adaptent le menu pour toutes les possibles allergies et interdits religieux des enfants, en nous donnant l’exemple du porc pour les enfants musulmans. Je n’ai jamais été un fan de l’adaptabilité des établissements publics aux religions diverses, mais qu’est-ce que j’en ai à faire après tout…Tant mieux pour ceux que ça arrange.

C’est là que la directrice demande à Yukiko si je comprend le japonais (au lieu de me demander directement, comme d’habitude!). Yukiko répond que oui, que je suis au Japon depuis 9 ans (même si en fait ça ne signifie rien de particulier, puisque de nombreux étrangers sont au Japon depuis des années et ne parlent pas japonais).


Un “happy time” bien calme

Et la directrice enchaine en remarquant que je n’ai “pas la tête d’un américain”, et elle me demande si je ne serais pas anglais par hasard. Trop fort…eh non! Les gens savent bien que je suis européen en voyant ma tête, mais après ils ont du mal à reconnaître ma nationalité (alors que tous les européens que je rencontre comprennent de suite que je suis français). Bref, je réponds que non, que je suis français, et alors là elle me dit “ah! alors vous êtes catholique?” 😯 Je réponds catégoriquement que “non”, et elle nous dit “Ah bon. Moi je suis catholique.” Et elle a rajouté le détail qui tue: “J’ai même été à Lourdes l’année dernière”. Ah… Les quelques catholiques japonais que j’ai rencontrés par le passé étaient de beaux fanatiques, je me suis demandé une minute dans quoi on s’était embarqués. J’ai remarqué par la suite que le nom de la crèche avait le caratère “聖” dans son nom, qu’il y avait des crucifix dans toutes les pièces, et que le nom de la NPO s’occupant de cette crèche s’appelait “Noel”. Bon alors la crèche est résolument tournée vers le catholicisme, tout en acceptant évidemment les enfants d’autres religions. Mais finalement, la directrice ne nous a pas bassiné avec des histoires de religions, et, à part les crucifix, je n’ai rien vu d’ostensiblement agressif; le sujet a été clos de suite, donc je ne m’en fais pas de ce côté-là. (Moi avoir reçu éducation laïque!)


Dans toute sa longueur…

Le restant de la visite s’est bien passée (c’est pas non plus que ça se soit mal passé avec l’histoire sur la religion, ça m’a juste fait sursauter). Il y a un endroit où entreposer les poussettes (la crèche de Myorenji n’autorise pas à y laisser les poussettes). Trois étages avec de vastes pièces (pièces minuscules à Myorenji). Une usine à gamins (environ une centaine…il y en avait trois fois moins à Myorenji). L’environnement est moyen; bien qu’il y ait des hatake (champs) à côté de l’immeuble de la crèche, il y a une grosse route qui passe devant. En comparaison, la crèche de Myorenji, à côté d’un parc au milieu d’un quartier résidentiel, était bien plus calme, dans un environnement bien plus vert. La crèche était bien lumineuse (celle de Myorenji étant assez sombre). Bah…bah..bah…il n’y a pas d’avantages ou d’inconvénients bien distincts entre ces deux crèches. Mais finalement ce qui va compter, ce sont ces deux points: 1/ la crèche de Myorenji est à 5 minutes à pied de chez nous alors que celle de Ōkurayama est à deux stations et 2/ La crèche de Myorenji ferme à 19h, alors que celle de Ōkurayama ferme à 21h.

Bon et puis il y a aussi un autre point. La crèche de Myorenji est publique, celle de Ōkurayama est privée (on l’aura compris avec leur plan religion). Les deux font le même prix, car on dirait bien qu’au Japon les prix et prestations offertes (sur le papier du moins) sont les mêmes. Par contre, la directrice de la crèche privée tient sa crèche (elle est proprio) parce qu’elle aime ça. Elle est motivée, et elle a l’air d’aimer tout ce qui est grandes écoles, grosses carrières, élites et gros salaires (elle a même demandé à Yukiko de quelle université elle était diplômée). Et elle a l’air de vouloir bien éduquer les enfants. Alors que la crèche de Myorenji, c’est plus une garderie passive (Mais est-ce bien raisonnable d’en demander beaucoup plus à une crèche?…).

On en est là. On va se décider d’ici 2-3 semaines.

News des PCs de la maison

Mon barebone est mort. Il ne démarre plus. La semaine dernière, il démarrait encore, pendant une dizaine de secondes, puis s’éteignait. Mais cette semaine, quand j’appuie sur le bouton de démarrage, une faible lueur apparait sur la LED en façade, pendant une à deux secondes, puis s’éteint.

Je pense que c’est l’alim. Même PC éteint, elle fait un léger bruit qui ressemble à celui d’un buzzer. Mais je ne vais pas la changer. Elle a une taille un peu spéciale, et si ça se trouve, j’ai tort et je vais dépenser de l’argent pour rien. Alors je vais racheter un barebone carrément, ça sera plus rapide et plus sûr. Budget: 20000 JPY, en espérant que je puisse réutiliser le même processeur (P4 3.8), et la même mémoire. A priori, oui. J’espère que je n’aurais pas à réinstaller tout Windows XP…même si par mesure de précautions, je devrais. En attendant, plus de musique dans le salon. Et je ne peux pas voir la moitié de mes DVDs (ceux qui sont en zone 1). Bref, à suivre.

Coïncidence, on venait juste d’acheter un nouveau PC (un de plus). Yukiko ne pouvant aller dans son bureau pour des raisons pratiques (ces raisons ont un nom: Ryu), elle doit passer son temps dans la salle de séjour. Et comme on n’avait pas envie d’installer son PC (un desktop) dans le séjour, on lui a acheté un portable.

Et puis on se rappelait du portable vu chez Christian il y a quelques mois. Bon, c’était un Mac, et je déteste les Mac (d’ailleurs je déteste Apple), mais c’est vrai qu’il en jetait. Grand écran bien large bien lumineux, portable bien léger, grand clavier…umh…Alors on a cherché un PC portable cool dans le même genre. Et un VAIO nous a tapé dans l’œil.

C’est un Type F récemment sorti. Ecran large de 16,4 pouces. Environ 3 kilos. Gros proc, gros disque rapide (quoique ce n’est pas un SSD…arhh). C’est assez inutile vu que Yukiko ne fait majoritairement que du mail et de l’internet, mais avec Vista qui tourne dessus (je hais Vista), mieux vaut avoir des specs solides pour espérer ne pas retrouver les sensations d’un 386 sous DOS.

Yukiko n’a plus démarré le PC de son bureau depuis que le VAIO est arrivé. Et c’est vrai que c’est sympa d’avoir un portable dans le salon. Yukiko l’utilise bien plus que moi, pour consulter des recettes, ou pour consulter les histoires des DVDs que je ramène à la maison, par exemple. Bon, tout ça est loin d’être essentiel, on s’est fait plaisir. On aime bien se faire plaisir chez nous.

Dreamhost sucks!!

Dreamhost, c’est mon hébergeur. Et ils font un sale boulot bien nul.

Vendredi soir, je leur envoie un mail pour leur dire que le temps de chargement de mon site est trop lent (environ 1 minute pour charger la page). Bien entendu, il leur faut une dizaine d’heures pour me répondre, c’est à dire pendant que je dors, et le crétin de service “Samuel” me répond par mail qu’ils vont changer mon compte de serveur.

Euh…d’habitude, ils rebootent le serveur MySQL ou Apache selon le problème, ou bien ils tuent les process des gens qui utilisent trop de ressources, mais là, ils décident de me changer de serveur. Soit, après tout du moment que ça marche…

Sauf que mon site est tombé par terre, impossible de se connecter. Pour les visiteurs, comme pour moi.

Je les ai contacté une demi-douzaine de fois samedi. Aucune réponse. Non seulement ils sont nuls et font des conneries, mais en plus ils n’ont aucune courtoisie.

Mon site est revenu en ligne dimanche matin, c’est à dire qu’il est resté environ 24h injoignable.

Mais je n’ai toujours aucune réponse ni explication de leur part. Et tous les changements que j’avais faits pendant la semaine ont disparu (les billets de la semaine sont toujours là, ce qui signifie que la DB est intacte…seuls les fichiers, images, plugin que j’avais modifiés pendant la semaine ont disparu).

Je sais que les problèmes en informatique, ça arrive. Les pannes, les erreurs, tout ça, ça arrive, c’est inévitable. Je suis prêt à tout pardonner. Mais quand les gars en charge ne sont pas capables de reconnaître leurs erreurs, et ignorent vos emails demandant ce qui se passe, c’est inadmissible.

Je vais changer d’hébergeur, car je n’ai plus aucune confiance en Dreamhost. AN Hosting a l’air OK, je vais prendre un compte chez eux.

Gravatar

J’ai activé la fonction gravatar de WordPress. Maintenant, tous ceux qui ont enregistré leur trombine (ou toute autre image) sur www.gravatar.com auront leur trombine (ou leur image choisie) qui apparaîtra sur leurs commentaires sur tous les blogs de la planète qui auront activé cette fonction. Je trouve ça sympa, pas vous? Pour l’instant, je crois que dans mes commentateurs, seul Christian l’a fait (pour voir son gravatar, allez voir ici).

Bon alors il faut enregistrer son adresse email sur gravatar.com, puisqu’en fait l’image est liée à votre adresse email. Quand on poste un commentaire, le blog va interroger gravatar.com pour savoir s’il y a une image associée à l’adresse email donnée par le commentateur. Et je suis sûr que de nombreuses personnes vont refuser d’enregistrer leur adresse email pour bénéficier de cette fonction, pour de nombreuses raisons, propres à chacun. Bah, chacun fait ce qu’il/elle veut, hein! Je signale juste cette fonctionalité pour ceux qui ne la connaissaient pas 😉

Pour activer cette fonction dans WordPress, aller dans Settings → Discussion, et tout en bas choisir “Show avatars”. Il y a d’autres options également juste en-dessous.

Ghost Rider: The Road to Damnation / Trail of Tears

Comme je l’avais déjà écrit quelque part, j’ai toujours trouvé que Ghost Rider était un personnage très charismatique, mais avait toujours été très mal utilisé, et certes, n’avait pas un background propre à générer des histoires très intéressantes. En fait, il a toujours été en marge du reste de l’univers Marvel, et est plus souvent apparu en guest-star que dans sa propre série (jamais parue en France si je ne m’abuse, sauf dans les très anciens bouquins de comics d’horreur, dont j’avais l’occasion de me régaler chez ma grand-mère, autrefois).

C’est alors que Garth Ennis s’y est intéressé. Alors Garth Ennis, à mon avis, est le meilleur scénariste chez Marvel du moment. Je n’ai lu qu’une seule BD de lui qu’il avait franchement ratée. Mais alors “The Road to Damnation” est un succès éclatant à mon goût. C’est du Marvel, mais c’est bien violent y compris dans le langage. Et alors l’histoire est fun! Ghost Rider s’échappe de l’enfer pour remplir une mission assignée par un ange, mais la mission a des éléments cachés.

L’histoire est intéressante. Les dialogues sont excellents. Les blagues (d’humour noir) sont nombreuses. C’est assez violent. Et alors les dessins sont des œuvres d’art; Clayton Crain est un dessinateur hors-pair, j’aime vraiment beaucoup ce qu’il fait. Le tout Ennis+Crain donne le genre de Comic que j’adore.

Comme pour prouver que j’ai tort, Ennis et Crain ont sorti un autre TPB de Ghost Rider, qui lui est tout à fait raté à mon goût (c’est la fameuse BD de Ennis que je n’ai pas aimée). Point de Johnny Blaze dans cette BD, mais un ancêtre du Ghost Rider; l’histoire se passe pendant la guerre de Sécession américaine.

Les dessins sont de toute beauté (bien que très différents de ceux de The Road to Damnation), mais le reste…En fait, il n’y a guère que les dessins à voir dans cette BD. Les dialogues? Presque aucun. De nombreux dessins prennent une demi-page, sans paroles. Aucun humour. Le scénario est bateau (une histoire de vengeance, sur fond d’esclavagisme et d’amitié entre un blanc et un noir…tout ce que les américains adorent).

Sans paroles, le livre se lit rapidement. Oui, on passe du temps à regarder les dessins, mais on se croit retombé en enfance…regarder les images et ne rien lire, c’est moyen-moyen.