A la plage

Il y a 3 semaines (samedi 4 septembre), on est allé à la plage. On est allé un peu à l’arrache, sans trop le prévoir en avance. On s’est levé à 6h, pour partir à 7h et arriver à 8h. On y est allé les mains dans les poches (mais avec un maillot de bain pour Ryu et Yukiko quand même, et de la bouffe et de la flotte dans un sac). On est allé à Miura, parce qu’ils ont l’un des seuls parkings gratuits que j’ai vu autour de la capitale jusqu’à présent. En face de la plage en plus, du délire! Bon, mais y’a qu’une quinzaine de places, alors il faut arriver tôt le matin…

Ryu a d’abord peu apprécié le contact du sable avec ses pieds. “Nan mais qu’est-ce que c’est que ce truc?” était écrit sur son visage, alors que pourtant ce n’était pas la première fois. C’était par contre la première fois qu’il marchait sur du sable chaud. Mais bon, il s’y est vite fait.

miura1Une chose est sûre: Ryu adore l’eau. Il y va direct. Mais il n’est pas téméraire, et y va prudemment. Ça ne l’empêche pas de ne pas voir le danger où il est; après être resté tranquillement au bord de l’eau, il a d’un coup plongé dans une vague! (qui étaient nombreuses d’ailleurs, ce jour-là).

Une autre chose est sûre: Ryu n’aime pas l’eau sur la tête ou le visage. Mais heureusement, il s’en est vite remis.

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Moi n’ayant pas emmené mon maillot (je n’imaginais pas rentrer dans l’eau de toute façon), Yukiko a pris Ryu dans ses bras pour l’emmener un peu au large. Il a beaucoup aimé, sans ressentir aucun danger. Comme d’habitude.

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Par contre, quand une vague venait, et elles étaient assez fortes, il sentait bien que ça montait d’un coup, et il luttait pour aller le plus haut possible, tout en fermant les yeux et la bouche pseudo-hermétiquement. Très intéressant à voir cet instinct de survie. Et très mignon, comme d’habitude.

Et puis au bout d’une demi-heure, le temps commençait à paraître long. Le soleil cognait, il fallait que Yukiko garde Ryu contre elle, et pour Ryu se faire porter dans les bras limitait sans doute ses sensations. Yukiko avait commandé une bouée pour Ryu quelques jours avant, mais sur Rakuten…or tout le monde sait bien que si on veut recevoir des produits rapidement, il faut les acheter sur Amazon. Sur Rakuten, ils sont tous lents comme des escargots hémiplégiques. Bref, pas de bouée.

Yukiko m’a envoyé en mission de recherche de bouée. J’ai dû trouvé la seule boutique du coin ouverte qui vendait des trucs de plage (même les combini n’avaient rien, un comble!). Il y avait des bouées disposées en étalage, un peu grandes…je demande à tout hasard s’il en ont des plus petites, et oui! En arrière-boutique. Le gars me demande “c’est un petit garçon ou une petite fille?”. Il va voir…revient… et me dit “j’en ai plus que pour les petites filles”. Bon. On fera avec.

La bonne surprise, c’est qu’il me l’a gonflée! (la bouée). Je ne m’y attendais pas. En France, je suppose que je me serais fait engueulé par le vendeur si j’avais juste émis l’idée qu’il puisse me gonfler la bouée que je lui achetais (quelle vision déformée on a de la France vu de l’extérieur tout de même!).

Et le prix: 1000 JPY. Oh, il y a bien 5% de coût et 95% de profit avec un prix pareil, mais j’attendais un prix deux fois supérieur. En France, elle n’aurait peut-être pas coûté aussi cher, mais elle n’aurait peut-être pas été vendue tout court (pas assez de profit pour payer toutes les charges sociales du vendeur). lol.

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Et Ryu a bien aimé sa bouée, enfin sans plus…Le rose, pas top, mais bon. Mauvaise préparation de la part des parents.

Et puis encore une demi-heure, et là ça commençait à devenir la cata. Le soleil tapait de plus en plus (nan mais quelle hargne!). L’eau à boire était tiède. Impossible de se reposer en plein soleil. Ryu qui commençait à montrer des signes de fatigue, et aucun endroit pour qu’il puisse dormir ou se reposer. oops. En fait, on était les gens les moins équipés de toute la plage. Tout le monde était là avec sa tente anti-UV, sa glacière, son bodyboard, ses bouées, ses palmes… On faisait office de gros touristes.

Alors, on a plié bagage, et on est rentré. 1h de trajet pour y aller, 1h de plage, et re-1h de trajet pour rentrer. Umh. Mais c’était fun. On s’est dit qu’on ferait mieux la prochaine fois.

Poèmes

Je suis tombé par hasard sur un poème, Invictus, en cherchant des infos sur le film du même nom. En fait, le titre du film vient du poème en question.  Le poème est effectivement excellent, surtout en sachant qu’il concerne directement son auteur (gravement malade), W.E. Henley.  Il avait 16 ans quand il a écrit ce poème, et était sur un lit d’hôpital.

Je suis aussi tombé, par hasard encore, sur le poème récité dans 4 mariages et 1 enterrement, lors de l’enterrement, excellent lui aussi.

Bizarrement, j’ai été vaguement déçu par ce dernier, alors que son récit dans le film était formidable. Invictus par contre, était assez mal récité dans le film, et je fus donc agréablement surpris de sa qualité lors de sa lecture.

Si vous connaissez d’autres films où un poème est récité, merci de m’en faire part.

Je les mets ici pour ceux qui n’ont pas eu la curiosité d’aller les rechercher sur Internet, comme ce fut mon cas.

Invictus (1875)

Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbowed.

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.

William Ernest Henley

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Funeral blues (1936)

Stop all the clocks, cut off the telephone,
Prevent the dog from barking with a juicy bone,
Silence the pianos and with muffled drum
Bring out the coffin, let the mourners come.

Let aeroplanes circle moaning overhead
Scribbling on the sky the message He Is Dead,
Put crepe bows round the white necks of the public doves,
Let the traffic policemen wear black cotton gloves.

He was my North, my South, my East and West,
My working week and my Sunday rest,
My noon, my midnight, my talk, my song;
I thought that love would last for ever: I was wrong.

The stars are not wanted now: put out every one;
Pack up the moon and dismantle the sun;
Pour away the ocean and sweep up the wood.
For nothing now can ever come to any good.

Wystan Hugh Auden

2 ans de bonheur

Ryu a soufflé ses deux bougies (en fait il y en avait 3 sur le gâteau) aujourd’hui. Yukiko lui a fait son plat préféré (une omurice, une omelette au riz), et Ryu a même mangé du gâteau, ce qui est rare. Bien sûr je n’ai pas pris de photo du gâteau, ggrrr… Je l’ai en video, mais pas facile de la publier tout de suite (pas le temps, en fait).

Il a eu plein de cadeaux, de nous, de notre jeune fille au pair, et de ses grands-parents (maternels et paternels). Il a eu:

  • 5 livres (dont un barbapapa, une valeur sûre)
  • 2 DVDs (barbapapa)
  • Un chien robot qui aboie et avance
  • 2 tee-shirts
  • Une voiture télécommandée (que perso j’adore…vivement que Ryu soit en âge de pouvoir faire des courses avec moi)
  • Une voiture (photo ci-dessous)

voiture

Ryu adore les voitures. Et les volants. Ryu, futur pilote de F1?

Bon, il adore aussi les animaux (surtout les chiens et les chats), les trains, l’eau, et toute activité physique.

Quoi de neuf sur Ryu…Il fait environ 87 cm, p’têt un peu moins parce que je l’ai mesuré à l’arrache. Son poids, aucune idée, car j’oublie toujours de le peser (bon si j’ai une idée, il doit faire entre 11 et 12 kg).

Il ne mangeait pas beaucoup avant, mais là on se demande carrément comment il fait pour tenir debout. Il doit manger uniquement quand on n’est pas là.

Son vocabulaire grandit énormément, même si il est clairement en retard par rapport à ses petits camarades…sauf que lui en connait beaucoup en double. Par exemple, tout ce qu’il y a sur la tête (oreilles/mimi, yeux/me, nez/hana, bouche/kuchi, etc), il les comprend en deux exemplaires. Ça n’a pas l’air de lui poser problème que tout ait deux appelations, il comprend les deux sans se poser de questions. Quand il parle par contre, il ne dit toujours qu’un seul des deux mots, le plus facile des deux entre français et japonais en général. Par exemple il va dire “me” (prononcez “mé”) pour les yeux, mais “nez” pour le nez (et non pas “hana”). Il va dire “mimi” pour les oreilles, mais “tête” pour la tête (et non pas “atama”).

Sa volonté (réponse aux questions “tu veux…”), il y répond presque toujours par “oui” ou “non”. La négation, c’est toujours “non”.

D’ailleurs, “non” est un mot qu’il affectionne particulièrement. Il est bien rentré dans sa phase de rebellion, quoique je pense que le pire est à venir, et s’obstine à tout vouloir faire lui-même ou selon sa propre façon de faire (pas forcément facile de le laisser massacrer ses fringues, la chaise, la table et le sol quand il veut manger sa soupe tout seul).

On a enlevé les portes de devant l’escalier et devant la cuisine, car c’était plus dangereux de les laisser que de les enlever; il n’arrêtait pas de se cogner dedans, ou de mettre toutes ses forces pour les déloger. Il aurait fallu les clouer ou les visser dans le mur, parce qu’il commence à avoir assez de force pour arriver à les déloger de leur emplacement. Le truc, c’est que si il arrivait à les déloger, il aurait été emporté par son élan (une dizaine de G appliqués à la porte) et serait tombé dans l’escalier avec la porte. Dans le meilleur des cas, ça lui faisait un surf pour dévaler l’escalier, mais on n’a pas voulu tester. Et, finalement, depuis 2-3 semaines que les portes ont disparu, il n’y a jamais eu le début d’un risque de chute dans l’escalier. L’escalier, il le monte et descend tout seul depuis belle lurette maintenant.

D’autres choses à dire, mais j’essaierai de les placer dans les articles à venir. Si j’arrive à les écrire.

debout

Asthme: la plaie

Notre pauvre bébé souffre d’asthme, et c’est une plaie. Aux dires du toubs et de la crèche, il y a “beaucoup” (pas de chiffres) de bébés atteints d’asthme, leur nombre est en nette augmentation (on ne sait ni de combien, ni depuis quand, bref rien de concret). Donc le toubs ne s’inquiète pas outre-mesure, même s’il nous dit de bien le surveiller (concrètement, qu’on m’explique ce que ça veut dire!).

Le toubs nous a dit que l’asthme chez les bébés était fréquent car leurs “tuyaux d’aération” sont tellement petits qu’ils se bouchent comme un rien (si avec une explication aussi facile il me prend pas pour un con!…). Et que fréquemment, l’asthme disparaît quand le bébé devient un grand enfant (c’est à dire à quel âge? Il n’a pas dit), si on lui fait bien prendre le médicament qu’il nous donne, à venir chercher tous les mois.

Mais on a beau lui faire prendre son médicament quotidien (on ne l’oublie jamais), il fait encore parfois de l’asthme, toujours déclenché par un rhume/bronchite, etc. C’est le cas depuis deux jours. Ryu a un rhume apparent (il coule du nez), mais pas de fièvre ni de toux. Mais il fait de l’asthme. Ça s’est tellement empiré que la nuit dernière il s’est réveillé à force de manquer de s’étouffer. L’asthme ne m’a personnellement jamais ennuyé plus que ça, sauf lors de crises qui ne veulent pas passer malgré mes médocs, mais le voir chez son enfant, c’est une toute autre histoire.

Bon, visite chez le toubib ou l’emploi d’un nébuliseur a vaguement amélioré son état. Il faut qu’on en achète un selon le toubib, puisque Ryu en a besoin assez souvent pour en justifier l’achat (12000 JPY il paraît, soit environ 100 euros). Pas remboursé à priori.

Est-ce que l’asthme va passer quand Ryu va grandir? Je sais pas, mais j’ai un mauvais pressentiment. Entre les explications débiles de pourquoi beaucoup de bébés en font, et la ferme impression que l’asthme ne disparaît pas quand l’environnement ne change pas, je n’arrive pas à croire que l’asthme de Ryu disparaîtra un jour (à moins qu’il change d’environnement). Quelqu’un a-t’il une quelconque expérience sur le sujet?

Voyage en France (suite et fin)

(les photos ne sont pas du voyage en France [sauf celle de la cathédrale]…après 3 mois, ça aurait fait bizarre sinon)

Peu de choses à dire pour la fin du voyage en France de juin dernier, mais pas les moins importantes.

La fin du voyage fut tranquille, comme le début. Yukiko voulait absolument retourner dans la boutique Max Mara de la rue Crébillon, où elle fait des affaires à chacun de nos voyages à Nantes. Mais voilà que le dit magasin fermait quelques semaines plus tard et bradait à tour de bras. Yukiko a trouvé une paire de bottes bradée à 80%. Elle essaie la paire de couleur noire, puis celle de couleur marron. Les deux à la bonne taille, les deux seules paires qui restent dans le magasin. Elle dit “je les prends”, et la vendeuse “la paire noire ou la marron?”. Ahahah. “Ben les deux” répond Yukiko, tandis que ma visa manque de fondre dans mon portefeuille en entendant ça.

La promenade dans Nantes fut globalement bonne. Rues désertes, magasins vides, mais terrasses pleines. On a trouvé un magasin de jouets très chouette, avec des voitures pour enfants que Ryu a adoré. Pas super chères, mais impossible à mettre dans une valise. Beaucoup de gens furent très gentils avec Ryu, en particulier quand celui-ci s’intéressait à leur chien.

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Ryu adore l'eau (sauf quand on lui fait un shampooing)

Cela faisait quelque temps que Yukiko me disait qu’elle était “en retard”, et depuis notre arrivée en France Yukiko avait pas mal de nausées. On a mis quelques jours à se dire “Et si?”. Un tour à la parapharma, et hop! Deux lignes verticales scellent notre destin pour les années à venir. Rares sont ceux qui apprennent qu’ils attendent un enfant durant leurs vacances à l’étranger. On entend souvent des femmes dire “je suis tombé enceinte pendant ma lune de miel” ou “pendant notre week-end à xxx” (je me demande comment elles font pour savoir avec une telle précision), mais jamais “j’ai appris que j’étais enceinte pendant nos vacances en France”.

On devait prendre le train de Nantes pour aller à Roissy et sauter dans l’avion pour le Japon, mais avec un départ à 6h du matin et un Ryu prêt à être en forme dans l’avion, on s’est dit qu’il vaudrait mieux y aller un jour avant. Mes parents nous ont proposé de nous accompagner en voiture, et c’est ce qu’on a fait.

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En blanc: les parties rénovées. En noir: le reste.

Un tour par Chartres pour voir la cathédrale que mon beau-père souhaiterait absolument voir; on l’a vue pour lui. Et ça nous a mis en retard pour l’arrivée à Paris. Résultat, on est arrivé en pleine heure de pointe, un vendredi soir. Oops.

J’ai conduit sur le périphérique, et ce fut du sport. Regarder les portes défiler en priant qu’on ne rate pas la bonne, éviter les bagnoles en panne en plein milieu du périf’, les queues de poisson, les appels de phares, les coups de klaxon, tout ça fut terriblement… amusant au final. Ça ne s’est pas mal passé, j’attendais quelque chose de bien plus violent; la lucarne offerte par les journaux en ligne français ont biaisé ma vue, c’est certain.

L’aéroport de Roissy est toujours aussi froid, sale, bruyant, plein de courants d’air. C’est toujours le bordel lors du passage des détecteurs (comme dans tous les aéroports?). Les gars de la sécurité m’ont toujours pris la tête à ce passage à Paris, mais là, non. Grosse surprise. Le gars en charge de mon couloir m’a fait ouvrir les bagages car j’y avais un bocal de nutella, interdit en cabine (je ne le savais pas, mais ce ne sont pas que les liquides qui sont interdits; les pâtes en tous genre comme le dentifrice ou le nutella aussi). Le gars était bien embêté car la règle disait qu’il devait me le confisquer, mais lui n’avait pas envie de me priver de nutella. Il a hésité, demandé leur avis à deux de ses collègues (l’une très sympa dit “mais rends-lui donc”, l’autre gros con dit “la règle est la règle, on transige pas!”), m’a parlé un peu, m’a bien regardé, etc, et me l’a rendu. Allez, le gars m’a profilé, il y a des pays dont c’est la technique pour scruter les passagers et repérer les terroristes. Il s’est dit qu’il n’y avait pas de risques avec moi. Merci à lui, et en plus il a gardé le sourire d’un bout à l’autre sans me faire de morale à la con.

Ryu dans l’avion avait la pêche, comme prévu. Pendant que tout le monde essayait de se calquer sur le rythme japonais et de dormir, Ryu vivait au rythme français (journée), et n’a pas du tout dormi. Ryu a découvert les merveilles du cri strident, une première. Il a aussi fait les couloirs de l’avion dans leurs longueurs, de tout au fond, jusqu’au tout devant la classe économique (heureusement, il n’a jamais osé franchir le rideau séparant les classes affaires et éco). Ça fait de sacrés longueurs, mine de rien. Il allait tout au fond, disait coucou aux hôtesses, puis repartait devant aussitôt, en prenant appui sur les genoux des gens assis “côté couloir” ou sur leur repose-bras, parfois en se prenant un repose bras dans l’épaule, perdant l’équilibre et s’écroûlant par terre, à cause d’un mouvement brusque de l’avion. Mais il se remettait debout sans rien dire et repartait de plus belle. Il y avait une autre famille franco-japonaise dans l’avion, avec deux petites filles de 4 et 6 ans, qui ont été aussi très gentilles avec Ryu. On n’a eu aucune plainte des 4 personnes âgées dans le rang à côté de nous, alors qu’elles essayaient de dormir et que Ryu poussait ses cris stridents. Après leur réveil, elles lui ont même fait des coucous plein sourire, sympa non? Ryu les a totalement ignoré bien sûr (dans le genre “qu’est-ce qu’ils me veulent eux?”), j’étais navré pour eux.

Dans l’ensemble, un voyage formidable, où on a rencontré une quantité de gens sympas dans des proportions que je n’avais jamais vues. On a bien mangé, on est pas mal sortis, on a vu la mer, des animaux, on a profité du soleil et du jardin de mes parents. Excellent voyage!

Ryu prêt à enfourcher son vélo
Ryu prêt à enfourcher son vélo