Fujimi Panorama Resort

Je prends des notes sur mon blog.

5e fois que je vais au ski (j’ai jamais fait de ski en fait, que du snowboard).

C’est à Nagano. Petite station. Station à 1138m. Point le plus haut à 1638m. Il faisait super froid quand j’y suis allé.

3 pistes à peine, une rouge/bleue mortelle de 3 kilomètres de long, une rouge/verte vraiment facile, une verte facile.

Pas énormément de monde.

Neige hyper-dure, on a l’impression de surfer sur de la roche (et quand on tombe, uurrkh).

Gondola pour la piste de 3 kilomètres, temps de trajet troooop long. Les lifts sont vieux et ne ralentissent pas au moment de monter, ouille!

Vestiaire de merde, on dirait un placard, il n’y a pas assez de place.

Restaux grands avec un bon choix.

Petite boutique qui vend de la bouffe, pratique.

(piste verte: facile; piste rouge: moyennement difficile; piste bleue: difficile) Fujimi a inversé le sens des couleur bleue et rouge.

Fujimi Panomara

Minakami Kogen 200

Nous sommes allés au ski le week-end dernier. Nom de la station: Minami Kogen 200 (nom de l’hôtel en fait, qui fait aussi station de ski). C’est dans la préfecture de Gunma, et à environ 180 km de chez nous. Le navigateur nous donnait 3,5 heures pour nous y rendre. C’était sans compter sur notre voiture qui n’était pas capable de monter les côtes verglassées, même avec des chaines.

Départ de chez nous à 22h jeudi soir, on fait les premiers 165 km en 2,5 heures, ce qui est raisonable. Les 15 derniers kilomètres, après être sortis de l’autoroute: 2,5 heures aussi. On est restés bien coincés 3 ou 4 fois, et c’est avec des techniques de fortune pour nous débloquer (en pleine nuit, sur des petites routes désertes, dans une véritable tempête de neige, par moins 10 degrés) qu’on est finalement arrivés à 3h du matin. Moi et Yukiko avons pu nous coucher à 5h du matin. Levés à 8h30 pour petit déj.

Le premier jour, vendredi donc, il a neigé et venté toute la journée, genre tempête permanente. Les enfants n’ont pas voulu rester dehors. Ryu a finalement voulu aller dehors en soirée, on en profité pour visiter les deux igloos de la station.

Un froid de canard, et l’obligation d’avoir les lunettes de ski sur la face quand on est dehors, sinon on voyait rien.

Le soir, Yukiko a été au onsen (bain de source d’eau chaude) avec les enfants. Le onsen était dehors. Yukiko a emmené son iphone dans le bain pour prendre des photos… Le plus difficile parait-il, fut de rejoindre le bain dehors, parce qu’entre le batiment et le bain, ben c’est dehors et sans protection contre les éléments. Et à poil bien sûr.


Moi j’ai pu surfer une heure. J’avais emmené mon snowboard (un vrai défi de le faire rentrer dans la voiture), mais j’avais oublié de mettre de la wax dessus. C’est impressionant comme ça ne glisse PAS DU TOUT sans wax. Alors j’ai dû louer un snowboard, j’étais vert.

Le soir, repas bien chaud…

…pause près de la cheminée du lobby…

…puis lavage de pieds de Yukiko et Ryu aux poissons…

…puis vite vite au dodo (après avoir copieusement enduit mon snowboard de wax).

Le lendemain (samedi), la neige s’est calmée le matin, donc les enfant ont pu jouer dehors. Il y avait des luges et des grosses bouées pour dévaler les pentes.

Moi j’ai pu surfer deux bonnes heures, sur des pistes rouges pour la première fois (ce n’est que la 4e fois que je vais au ski dans ma vie, pour un total de moins d’une dizaine d’heures sur un surf ou des skis).

Puis vers midi, déblayage de la voiture pendant deux heures. Avec tout ce qui est tombé, la voiture était totalement recouverte. J’avais dressé les essuis-glace pour éviter qu’ils restent gelés sur le pare-brise, mais même eux était ensevelis sous la neige. Vous voyez la voiture sur la gauche? Elle est arrivée plus de 12 heures après nous, c’est à dire après la grosse tempête de neige du vendredi. En gros, ce qu’il y a sur le toit de la voiture, c’est ce qui est tombé en environ 30 heures.


Le retour s’est bien passé, en dehors d’un virage à 450 degrés, quand la voiture est partie en vrille dans un virage sur une petite route. Une chance que la vrille se soit faite dans le sens de la route, et pas dans le précipice à gauche (il y avait une barrière de sécurité qui nous aurait arrêtés de toute façon, vu que je roulais à 30 à l’heure) ou dans le mur à droite. Une chance aussi qu’il n’y avait pas de voiture venant en sens inverse.

En gros un week-end très fatiguant mais très amusant. A renouveler.

Sneakerhead

Depuis que mon âge tient sur deux chiffres, j’ai toujours été fasciné par les chaussures de sport Nike. Je me rappellerai toujours de ma première paire de tennis Nike quand j’étais… umh… en 5e ou 4e (avant elles on achetait toujours les nastases d’Adidas, dont je détestais le look). Elles étaient bien plus chères que les Nastase, mais elles ont duré bien plus longtemps que les nastase (genre 3 fois plus longtemps), et elles avaient un design d’une qualité à des années lumières des pauvres nastase. Mes parents n’ont jamais posé de problème à continuer à m’acheter des Nike (à ma grande surprise), et en fait depuis ce jour où j’ai eu mes premières Nike, je n’ai fait que un ou deux écarts (en 25 ans donc). Je me rappelle en particulier d’une paire de Reebok au look excellent, mais qui m’ont laché en 2 semaines (contre en général 6 mois pour les Nike, donc).

En plus, à l’époque les chaussures de sport dites “multisport” n’existaient pas, et donc le focus du design des fabricants allaient sur les chaussures de sport bien définis, basiquement: running, basketball, tennis. Les chaussures de hand avaient une semelle spéciale rendant la chaussure difficilement mettable en dehors des salles de hand, les chaussures de foot… euh, avec les crampons, pas pratique en dehors du terrain de foot, etc.

C’était donc une époque où les chaussures de tennis avaient un design très recherché. J’ai eu des modèles formidables… je vous le redis, ma première paire de Nike, je m’en rappelle encore bien. Je voulais même dormir avec à l’époque. Grâce à internet, je devrais pour voir retrouver quel modèle c’était. Je vais essayer dès que j’aurais un peu de temps.

Puis les chaussures “multisport” sont sorties (malgré leur nom, elles n’existaient pas pour faire du sport, mais pour trainer en ville), et le design des fabricants s’est clairement concentré sur ce type de chaussures. Vers la fin de ma carrière de tennisman, les chaussures de tennis avaient un design assez basique/ennuyeux. C’est toujours le cas en ce moment, de ce que je peux voir.

Mais la fin de ma carrière de tennisman correspond au début de ma vie active, c’est à dire le moment où on commence à toucher du pognon conséquent à la fin de chaque mois, et à pouvoir se faire plaisir sur des conneries. J’ai sauté à pied joints dans les sneakers, et depuis un peu plus d’une dizaine d’années maintenant, je m’achète régulièrement des shoes Nike qui ne me servent pas à faire du sport. Depuis que je suis dans la vie active, je n’ai mené des chaussures Nike en fin de vie que 2 fois… ben oui, vu que je ne peux les mettre que le week-end ou en vacances, j’arrive pas à les user jusqu’au bout, et après 5 ou 6 ans utlisant la même paire de shoes, on se lasse.

J’ai compté dans ma commode; j’ai actuellement 9 paires de Nike. Je suis un exemplaire soft de ce qu’on appelle un sneakerhead (“soft” parce que mes achats sont plus ou moins contrôlés, et je n’achète guère plus d’une ou deux paires par an en moyenne. Et puis je n’achète que des Nike).

Depuis longtemps, j’ai aussi toujours eu une paire de Caterpillar, coquée si possible, et toujours montante. Mais récemment, les Caterpillar ont commencé à me fatiguer; un peu trop lourdes (duh!), un peu trop dures (duh!), pas forcément adaptées à de longues marches, surtout avec des enfants (duh!), pas imperméables, froides en hiver, trop chaudes en été. Ça fait beaucoup de défauts. Alors j’ai cherché un équivalent chez Nike. J’ai trouvé un vieux modèle de… 2008 (?). Pratiquement introuvables au Japon, surtout à ma taille (US: 12, JP: 30, FR:46), j’ai trouvé une paire sur eBay.

La chaussure est un hybride de deux modèles, utilisant une semelle goadome (la collection de chaussures de marche en montagne de Nike) avec un corps de foamposite (pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un design assez connu chez Nike), le tout transformé en botte (chaussures montantes). Elles sont imperméables, la semelle est faite pour la marche, et elles gèrent bien la chaleur (le pied reste au chaud, et si trop de chaleur, elle est évacuée). Formidable. Elle sont énormes (j’adore), elles sont légères (comparées aux Caterpillar, même si on sent bien que la semelle est quand même sacrément lourde par rapport à une paire de sneakers normale), et le design est à mon avis excellent. Bon, la couleur violette posera peut-être problème selon les fringues que je mettrai (j’ai pas trouvé de couleur noire, ou alors trop cher), mais c’est un violet sombre discret qui paradoxalement est relativement passe-partout (relativement).

Quand je commence à faire des achats, je ne peux pas m’arrêter. Lors de mes recherches, je suis tombé sur des Air Jordan formidables. J’ai toujours été intéressé par les Jordan, mais bizarrement n’en ai jamais acheté (plusieur raisons à mon avis: peu de modèles au Japon, trop chers, etc). C’est fait maintenant.

Je n’aime pas trop les designs récents des Jordan (il y en a des excellents), mais les vieux modèles par contre… alors je me suis décidé sur un modèle rétro, et assez discret (?). Les Air Jordan retro 9 Cool Grey.

Je recommande le site kicksonfire.com pour les sneakerheads.

Photos des enfants

Quelques nouvelles des enfants, sur la base de photos données par la crêche. Ce serait bien si ils donnaient les photos sous forme numérique… mais non, on n’a droit qu’aux impressions papier. Je scanne, mais la qualité est très moyenne.

Cette photo me met toujours de bonne humeur. Ils ont bien réussi à prendre Akira dans sa joie débordante. Il a souvent une bouille très expressive (comme la plupart des bébés en fait). Il est facile à gérer ce bébé, je ne le dirai jamais assez.

Pour Halloween, mignon dans son costume d’abeille. La petite fille qui l’accompagne est aussi très mignonne.

En parlant de petite fille, la crêche nous a fait savoir que Akira avait arrêté de tabasser ses petits camarades; c’était pas bien méchant, mais chose amusante c’était toujours des plus petits que lui, et surtout des filles (quand je vous dis que Akira comprend vite). Une nounou racontait qu’il aimait bien mettre le plus petit que lui par terre (sur son dos), s’assoir sur son ventre, et lui donner des baffes. Sinon question bagarre, Akira ne cherche jamais la castagne, mais il n’hésite pas à s’y mettre. Il est beaucoup moins agressif que ne l’était Ryu. On ne saura sans doute jamais vraiment pourquoi Ryu a eu une (longue) période agressive, mais il paraît de plus en plus clair que c’était de la frustration à ne pas pouvoir communiquer. Maintenant qu’il s’exprime bien et comprend bien, il n’y a vraiment plus de problème, je n’ai plus peur de le laisser seul dans un parc de jeux avec d’autres enfants. Comme Akira, c’est pas lui qui va agresser, mais il va aller au feu sans hésiter et au quart de seconde s’il s’estime agressé (hélas bien souvent ce sont des “agressions” involontaires des autres enfants). Je sens tout de même que des barrières psychologiques se mettent en place petit à petit, il réfléchit de plus en plus avant d’aller au feu, et de plus en plus souvent la conclusion de sa réflexion est qu’il ne faut pas aller s’engager dans une baston.

Où on voit que Akira n’a pas une tête de “pur” Japonais. Il a plus une tête d’occidental que Ryu, qui déjà passe pour un pur occidental pour pas mal de Japonais.

Qui lui a appris à faire ce putain de “V” quand on prend une photo?? Si j’attrape le saligaud qui lui a appris ça, je lui fais sa fête.

A côté de lui, son meilleur ami. Inséparables, pratiquement toujours ensemble sur les photos.

A la crêche et pour cette tranche d’âge, ils mettent les enfants dans des petits groupes, par affinités. Ryu est dans le groupe des fouteurs de merde, mais c’est un des éléments “softs” du groupe. Parce qu’il y a d’autres enfants bien plus difficiles. Pas des cas sociaux ou quoi que ce soit du genre, juste des enfants au caractère bien trempé. Ryu n’est pas là pour tester l’autorité des nounous ou quelque chose dans le genre, mais il s’amuse vraiment beaucoup (tout ce qu’il fait tourne au jeux), donc il n’obéit pas immédiatement aux instructions (ou les détourne).

A noter que la crêche, lors d’une réunion générale avec tous les parents, a dit qu’aucun garçon ne posait de problème sérieux, mais que certaines petites filles par contre… Les petites filles de l’âge de Ryu parlent toutes couramment (contre pratiquement aucun garçon), et elle font un usage très agressif de leurs capacités linguistiques. Heureusement, elles ne jouent aux peaux de vache qu’entre elles, parce qu’elles ont peur de se prendre des pains avec les garçons. Je commence à me dire que cet âge est un âge d’or de la vie, car au moins les filles nous foutent la paix. Ça vaut bien de l’or.

Comme pour Akira, comparaison avec les enfants Japonais qui n’ont pas la chance d’avoir une autre race/nationalité (ils sont en large majorité, donc pas à plaindre non plus).