Je lisais la page (en anglais) de wikipedia sur le bonheur, et ai beaucoup aimé ce passage; il liste les critères essentiels du bonheur, c’est à dire qu’on est plus heureux quand on a plus de:
1/ Pleasure (tasty food, warm baths, etc.),
2/ Engagement (or flow, the absorption of an enjoyed yet challenging activity),
3/ Relationships (social ties have turned out to be extremely reliable indicator of happiness),
4/ Meaning (a perceived quest or belonging to something bigger), and
5/ Accomplishments (having realized tangible goals).
Que je traduirais par (ce qu’il y a entre parenthèses ci-dessous n’est pas du tout la fidèle traduction de ce qu’il y a au-dessus):
1/ Plaisir (sensitif: bouffe, bain chaud, etc)
2/ Engagements (dans une passion ou activité qui vous donne toujours du challenge)
3/ Relations sociales
4/ Compréhension du sens de sa vie (ou du moins de sentir qu’on fait partie d’un grand tout)
5/ Accomplissements (tangibles)
Pour être honnête, à 20-25 ans j’avais beaucoup plus de tout que maintenant. A mon avis je ne suis pas le seul. Ça collerait bien avec le fait que beaucoup regrettent leurs jeunes années (les années étudiantes en particulier), alors que pourtant logiquement ça n’a pas de sens: on peut faire beaucoup plus quand on est plus agé que 20-25 ans.
J’aime beaucoup cette liste. Si je me mets à fond dans le snowboard et que je regarde 200 films par an, c’est peut-être pour essayer de combler un manque.
Autres détails importants que j’ai relevés: la génétique jouerait un rôle important dans le bonheur. Il paraît qu’on nait inégaux dans ce domaine. Perso je n’y crois pas trop, mais je m’en souviendrai.
Pour être plus précis, le bonheur aurait grosso-modo (tout est grosso-modo ici, on est loin d’une science exacte!) une composante génétique (donc), une composante extérieure (ce qu’il y a dans notre environnement qu’on ne contrôle pas), et la composante de nos actions propres. L’influence de l’environnement extérieur serait faible, celle de la génétique et de nos actions serait énorme.
Enfin les théories des scientifiques de tous bords, des théologues (aarrgghh!), des philosophes, sont nombreuses et ont toutes des théories qui plus ou moins sont limitées, ou ne tiennent pas la route, sont incomplètes, etc.