Du Cote De Chez Swann

Premier volume d’ A La Recherche Du Pemps Perdu.

420 pages, je pouvais lire environ 8 pages sur chaque trajet aller ou retour maison/travail, sauf quand j’avais autre chose a lire d’urgent, ou quand mes yeux etaient trop fatigues, ou quand le train etait decidemment trop bonde.

Marcel Proust etait un genie, mais ca n’a rien de nouveau. Alors, le gars arrive a decrire des choses si intimes qu’on croyait que seul soi-meme les avais realisees. En parlant de description, il y a quelque peu trop de descriptions et de digressions pour un novice (on a du mal a voir ou il veut en venir) au premier abord, mais finalement on comprend le point qu’il veut faire. Je saurai a la fin du volume 7 si j’avais raison, ou si son style etait juste lourd. En fait, il semble qu’il parte dans toutes les directions volontairement, pour a la fin de la saga tout relier ensemble. Si c’est le cas, c’est passionnant.

Une autre chose frappante, c’est de voir comme les hommes ont bien peu change en 100 ans. Les preoccupations des gens et enfants de l’epoque sont semblables a celles des gens de maintenant. C’est criant de verite.

Une autre chose, anecdotique celle-ci, c’est que bien que j’ai lu ce livre en francais, il y avait au moins autant de mots que je ne connaissais pas en francais que de mots que je ne connaissais pas en anglais dans le precedent livre que j’avais lu (la biographie de J. Robert Oppenheimer). Au moins une vingtaine de mots au total que je connaissais pas.

Pour finir, une citation du livre, qui ne reflete en rien l’histoire, la qualite ou la conclusion de celui-ci: “on n’aime plus personne des qu’on aime“.

La vraie conclusion du livre s’enonce ainsi:
Les lieux que nous avons connus n’appartiennent pas qu’au monde de l’espace ou nous les situons pour plus de facilite. Ils n’etaient qu’une mince tranche au milieu d’impressions contigues qui formaient notre vie d’alors; le souvenir d’une certaine image n’est que le regret d’un certain instant; et les maisons, les routes, les avenues, sont fugitives, helas, comme les annees.

Notez que ceci n’est pas la conclusion de la saga, puisqu’apparemment Proust induit les lecteurs en erreur temporairement, en voulant leur faire suivre le meme chemin du raisonnement de son heros. Cela promet.

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