Le dragon et les animaux

Si on avait encore un doute que Ryu adore les animaux… on n’en a plus.

Petit retour en arrière, quand Yukiko et Ryu sont allés passer quelques jours dans ma belle-famille. Ils ont été faire un tour dans un zoo où on peut toucher les petits animaux (pas le droit d’aller caresser les tigres…on n’est pas au tiger temple non plus).

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Quand même, il n’est pas téméraire (ni bête), il ne fonce pas sur les bêtes, il les étudie un peu d’abord.r2

Mais il les touche tous à la fin (à moins que l’animal lui fasse comprendre qu’il n’en a pas envie). On n’a aucune photo de lui touchant les animaux, parce que Yukiko rangeait l’appareil photo avant qu’il ne touche les animaux, pour veiller au grain (genre pour éviter qu’il se fasse bouffer les doigts). r3

Ryu aime bien montrer du doigt, mais on ne sait pas toujours ce que ça veut dire.r4

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Un truc génial avec les bébés, c’est qu’ils n’en ont rien à faire du regard des autres. Plein d’adultes autour? Rien à faire. Tout le monde veut toucher le lapin? Moi d’abord! Ça fait plaisir à voir.r6

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Et il adore coller son visage contre les animaux. Bon, un jour (deux semaines après cette visite, donc sans rapport) il nous a fait une infection dans l’œil, alors depuis on ne le laisse plus faire.

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Le mouton était selon Yukiko la seule sale bête du lot. Ryu n’a pas pu le toucher, car il était trop agressif. Doux comme un agneau (ahah) avec les adultes plus grands que lui, agressif avec les enfants plus petits que lui. C’est du beau. Les moutons ne sont plus ce qu’ils étaient.r10

Là, Ryu voulait aller toucher le cheval.

(J’ai pas trop le temps de mettre trop de texte, désolé, je suis en plein dans les préparatifs de départ pour la France. Ceci dit, l’article n’était que prétexte a publier des photos de Ryu, hélas maintenant un peu anciennes, mais au moins, voilà, les photos sont publiées)

6 thoughts on “Le dragon et les animaux”

  1. C’est étonnant qu’avec l’énergie qu’il a, vous ne l’ayez pas mit à un sport.
    Peut être que les clubs de sport au japonais ne prévois pas de structures pour les petits. C’est dommage car ça lui permettrait de se défouler 😉

  2. Quand on connait le passé sportif des parents, je ne doute pas une seconde que petit dragon finira par tâter du sport. Mais à 21 mois, c’est juste pas adapté. Ni a leur physique, ni à leur coordination, ni surtout à leur aptitude à la concentration qui dépasse rarement 20 secondes à cet âge.
    En France, il est rare qu’on accepte les enfants avant cinq ans.

  3. Tout dépend des clubs,

    Dans mon club de gym on accueillait des petits de 2 à 3 ans. La baby gym que cela s’appelle, ça leur permet de se découvrir et de bouster leur agilité. (ca n’a rien de gymnastique ^^ c’est des choses toute bête comme traverser de petit tunnel, monter sur un gros tapis, etc… )

  4. Bonjour,
    Je sais que ce n’est pas l’endroit pour ce commentaire, mais c’est pour être sûr que vous le lisiez.
    En effet, je suis tombé par hasard (ou presque) sur votre article “réflexion sur l’école” de l’année dernière.

    Etant prof au lfjt (collège/lycée, mais pas primaire) je tenais à vous faire part de ma petite expérience dans cet établissement (oui, 1 an seulement). Les relations profs/élèves (j’insiste là encore sur le fait que je ne connaisse que ce qui se passe au secondaire) sont dans l’ensemble plutôt bonnes (je dirais même meilleures qu’en France).
    Sans doute y a-t-il de “mauvais profs”, mais là, je ne sais pas qui a bien pu aller en juger dans les classes (et à plusieurs reprises, parce que le prof, fait lui aussi partie des êtres humains et a droit à ce titre à des hauts et des bas). Quant aux fainéants “latents” je préfère me limiter à vous dire que la majorité travaille aussi le week-end voire pendant les vacances. Bref, ne jetons pas plus d’huile sur ce feu qui ne cessera probablement jamais de brûler.

    Pour en revenir à votre préoccupation principale (l’avenir de votre fils et son développement), je me permets de corriger ce que vous avez dit sur le fait que les élèves sont privés d’autonomie, de réflexion, de sens critique et sont sans cesse rabaissés dans le système français.
    En effet, chaque fois que des étudiants japonais viennent faire des observations dans nos classes, ils sont tout simplement stupéfaits par notre mode d’enseignement : l’élève actif, au coeur de son propre apprentissage.
    Je me permettrai aussi d’ajouter, habitant à côté d’une école japonaise, que le fonctionnement de celle-ci me fait penser à d’horribles (pour moi, Français) choses que je n’oserais citer. Le fonctionnement fait très “””militaire”””.

    Enfin, pour finir, je ferai appel à votre connaissance du Japon et des Japonais (vous semblez en effet être ici depuis quelques années… désolé, je n’ai pris le temps que de lire cet article sur l’école). Avez-vous déjà eu l’occasion de “tester” la capacité d’adaptation à des situations nouvelles des chères compatriotes de nos épouses? Connaissez-vous l’affectation hikikomori? Pas une majorité (pas rare non plus) certes, mais unique au Japon. Sans parler de quelques personnes dont l’excentricité extrême laisse transparaître quelque malaise intérieur (je ne parle pas des cosplayers qui font ça à titre de hobby, mais des quelques-uns qui vivent dans l’extrême – ou alors mon esprit se ferme avec l’âge… euh, j’ai 28 ans…)

    Pour conclure, je me pose les mêmes questions que vous (sauf que je n’ai pas encore d’enfants), mais je n’ai vraiment pas envie de mettre mes futurs enfants dans le système scolaire japonais (où là, la compétition au sens strict existe vraiment, dès le plus jeune âge, et où les brimades – surtout psychologiques – peuvent faire des dégâts irréparables). J’espère avoir apporté un peu d’eau à votre moulin. Je vous laisse mon mail, si jamais vous vouliez répondre.
    Cordialement,
    [email protected]

  5. Bonjour,
    Vous n’avez visiblement pas lu les trois articles sur le sujet:
    http://www.planeteblog.com/?p=4041
    http://www.planeteblog.com/?p=4061
    http://www.planeteblog.com/?p=4111

    Où je parle entre autres rapidement des hikikomori (l’épouvantail qui fascine les étrangers et qui leur donne un argument fabuleux pour stigmatiser la société japonaise).

    Vos remarques dans l’ensemble sont courantes chez les étrangers venant de débarquer. Moi aussi je pensais pareil, et puis après 10 ans (un peu plus rapidement en fait), je me suis aperçu que je m’étais trompé. C’est justement parce que je vois et travaille en permanence avec des compatriotes de ma femme, que j’ai finalement réalisé l’excellente formation qu’ils ont reçue à l’école (et je ne parle pas de connaissances statiques comme les maths ou autres, mais bien d’ouverture d’esprit, d’esprit d’analyse, de capacité d’apprentissage, d’adaptabilité, de développement personnel, de sociabilité, etc).

    (Je reprends ci-dessous vos arguments contre le système japonais)
    Les critiques que vous émettez au sujet du système scolaire japonais existent aussi dans le système français. Il y a des jeunes qui ont des problèmes psychologiques dans le système français. Il y a des jeunes excentriques dans le système français. Il y a des brimades dans le système français. On en a tous vu. Il n’y en a peut-être pas au lfjt, mais comparons ce qui est comparable.

    Des étudiants japonais sont stupéfaits (positivement je suppose) quand ils voient des cours au lycée? Normal. Ils sont ouverts d’esprit et apprécient la différence (c’est pas pour ça qu’ils vont toujours l’appliquer chez eux hélas). Les Français, eux, critiquent ce qui est différent de chez eux. Par exemple le système scolaire japonais, n’est-ce pas. Et pourtant, comme l’a dit Laurent dans un commentaire précédent dans les articles ci-dessus, comment apprécier le Japon sans croire que toute cette belle société est due en bonne partie à la qualité de leur système éducatif?

    Notez que nous hésitons toujours entre les deux systèmes, car je trouve aussi des avantages au système français. J’ai beaucoup de mal à dire sur le système français (sur le système japonais aussi, lisez mes articles), mais ce serait nul pour moi de débattre sur le négatif et de descendre le système français pour mettre en valeur le système japonais, alors j’essaie de me concentrer sur le positif 😉

  6. Il faut se méfier de l’autonomie à la française. Nous sommes armés dès notre plus jeune âge pour décider seul. Il nous est très facile de juger qu’une personne à tort et décider ce que l’on doit faire à la place. Il nous est beaucoup plus difficile de penser que notre éducation française pervertit complètement notre jugement. En sortant de mon école d’ingénieur, je pensais que les ferronniers étaient des idiots, voire des ratés et que les ingénieurs étaient globalement intelligents et aptes. Après plus de 15 ans d’ingénierie, je pense précisément l’inverse. Je m’inclus dans le lot. Et je me rends compte comme 20 années d’école française m’ont irrémédiablement lobotomisé. Autonome, plein de ressources, mais arrogant et souvent à côté de la plaque. Un français, quoi !
    Ceci dit, à l’étranger j’ai tout de même mis mes enfants en école française. On ne se refait pas facilement…

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