Soirée

Soirée bien sympathique avec 3 collègues. Anecdote, j’étais le plus vieux et aussi le moins gradé. Qui a dit “failure” dans la salle?

20h30. Premier endroit, un barbecue coréen. C’est pas comme ça que je vais résorber mon ventre, mais c’est tellement bon. Le sens des priorités, on l’a ou on l’a pas. 3 bières pression, avec l’été qui s’annonce c’est un vrai plaisir.

23h. Deuxième endroit, un petit bar avec juste 8 places. Une mama de 53 ans qui annonce qu’elle a donnée sa démission et travaillera désormais de jour à partir de juillet. Choix de vie énumérés au gré des chansons du karaoké. Mes 3 collègues savent chanter, pas de doute. 3 gins qui passent faciles.

1h. Troisième endroit, bar à vins. Un bourgogne pour me faire plaisir. 2 verres. Je sais pas vous mais moi j’aime pas trop mélanger bière et vin dans le ventre. Patron du bar féru de France et d’Italie ravi de me parler de choses et d’autres. Une assistante probablement étudiante et charmante, qui rechigne à enlever son masque pour boire avec nous pour cause de “maquillage fatigué”. Je prendrai une photo avec elle la prochaine fois.

2h. Quatrième endroit, bar avec 8 places encore, tenu par deux filles magnifiques dans leur vingtaine. Mama dans la deuxième moitié de la vingtaine(j’ai oublié son nom, coréenne immigrée au Japon il y a 17 ans), et Miku dans la première moitié. Shot de tequila, shot de gin, et 2 shots de cocalero/redbull (29 degrés). Karaoké encore, pendant que moi j’accapare Miku, une jeune japonaise magnifique qui me raconte que je ressemble beaucoup à son père et qu’elle adore son père. Elle m’a appelé papa tout le temps et tout le temps je lui ai dit d’arrêter de m’appeler comme ça. En y repensant, quand je suis arrivé au Japon elle ne devait pas être encore née.

Alors oui, comme la nuit touchait à sa fin Miku était un peu cuite, à force de boire avec tous les clients. Sacrée fille, il y a un jeune japonais qui va être content un jour. C’est tout ce que je leur souhaite.

4h. On s’est amusé presque aussi longtemps qu’on a travaillé. Sans doute dans les 1500 euros à vue de nez. Dans les 25 degrés dehors et encore pas mal de monde dans les rues dans ce quartier. La moiteur de l’été n’est pas encore là, il fait bon. J’étais avec mes collègues, des gens biens que j’apprécie. J’ai des amis, une famille, en France et au Japon. Et un sentiment grave et déprimant d’être totalement seul.

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