Rétrospective de ma scolarité (partie 4)

Un souvenir du 2e semestre de la 2e année de DEUG.

Moi et mon binôme avions bien accroché avec 3 autres gars, vachement drôles et vachement sympas. L’un d’eux avait une tête de facho fini et il jouait dessus à mort. En fait il était totalement anarchiste mais il déconnait en permanence et jouait toujours le rôle d’un facho.

On avait un cours de probabilités, avec un coefficient ridicule et un prof 1) ennuyeux 2) sans aucune autorité.

Moi, mon binôme et les 3 autres potes occupions le dernier rang au fond de la salle. Je sais pas pourquoi on allait au cours parce que nous n’écoutions rien et déconnions en permanence. On dérangeait toujours le cours car nous étions bruyant, on avait en permanence des regards répréhensifs d’autres élèves, parfois même des “chut”. Mais le prof ne disait jamais rien. Jamais, même pas un regard.

Un jour, une discussion endiablée arrive entre les 3 potes, notre pseudo-facho fait mine de s’énerver à la nazi et lance une gomme de toute ses forces en direction d’un pote, en fait en faisant exprès de lancer à côté de la tête (il était à 50 cm de distance, il pouvait pas le rater), vers le mur. Il a raté le mur et la gomme est allée à pleine puissance dans la porte. En bois. Creuse.

Le bruit que ça a fait… ils ont dû l’entendre 2 étages au-dessus tellement il était fort. L’intégralité des élèves s’est retournée en nous regardant. Il ne pouvait pas en être autrement avec un tel bruit. Le prof lui aussi s’est retourné brusquement et nous a regardé. Et il a dit “Bon! Là je crois qu’il faut mettre les choses au clair!”

Nous 5 du rang du fond étions pétrifiés. On regardait vers le prof et on ne souriait pas. On a vérifié après, on s’est tous dit “oh putain!… Là ça y est, on a dépassé les bornes…”

Et le prof de continuer en montrant le tableau: “Le X qui est ici n’a en fait rien à voir avec le X qui est là!”

Nous 5 du rang du fond avons explosé de rire instantanément. L’intégralité des élèves s’est encore retournée en nous regardant. On n’a pas pu énoncer un mot pendant une bonne minute tellement on riait. On en a pleuré. En fait on a fini le cours en riant en continu.

Je suis désolé d’avoir dérangé les autres pendant leurs cours. Mais franchement, un souvenir comme ça… ça valait le coup.

 

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *