La vérité est précieuse, mais les démons veillent sur elle.
J’en avais écrit un mot il n’y a pas longtemps, mais je mens tout le temps. Je cache tout de ma vie privée. Mais pas à tout le monde, et pas de la même façon.
(notez, je ne mens pas dans mon travail, je travaille très bien et comme il faut, merci)
Je monte des remparts et des remparts de mensonges, mais pas les mêmes envers tout le monde et je dois avoir un certain talent puisque je n’ai jamais été pris en défaut. En fait mes mensonges ne sont pas préparés à l’avance, je me coule dans le flot de la discussion tout en gardant une certaine logique. Qui a fait ses preuves on dirait. Je ne mens pas pour de vils desseins. C’est souvent pour m’éviter de la peine ou de l’embarras.
(chose amusante, en relisant l’article je me rappelle avoir fait une grosse bourde il y a 2 semaines… j’ai dit la vérité à une personne qui côtoie bien plus que je ne croyais une personne à qui j’ai dit un gros mensonge. lol. Il n’y a plus qu’à espérer. Le truc encore plus amusant est que le mensonge en question est tellement énorme, qu’ils vont sûrement croire que le mensonge est la vérité, et la vérité un mensonge… Si ils découvrent le pot aux roses, c’est la personne à qui j’ai dit la vérité qui va m’engueuler.)
Mais le monde n’est pas en monochrome… des fois la vérité n’est pas claire et je la perds de vue. Je vous promets, des fois je ne sais plus ce qui est vrai… pourtant ce sont des trucs de ma vie, c’est incroyable. Ça dépend des jours ou du temps qu’il fait. Des fois je me surprends à raconter n’importe quoi car je n’ai aucune idée de la réponse, sur un truc que je suis censé savoir. Exemple: mon niveau de langue. Quelle est ta meilleure langue? Eh beh je sais pas… C’est quoi “la meilleure langue”?
Mais ces vérités là sont insignifiantes. On vit très bien avec ou sans.
Le problème est avec les vérités que tu voudrais oublier mais que tu peux pas. Celles qui feraient du mal (à toi ou aux autres, qu’importe) si elles sortaient. Tu peux pas les sortir mais tu veux pas te les garder.
Les démons s’assurent bien que tu ne les oublies pas. Les sortir ou pas est ton choix, les oublier ou pas ne l’est pas.
Que faut-il pour tuer un démon?
Que faut-il pour tuer un démon… Bonne question !
Malheureusement, je ne pense pas qu’un même remède marche avec tout le monde et tous les démons…
Mais personnellement, j’ai eu du succès sur un cas précis (je n’ai pas essayé pour d’autres) avec la PNL.
Si j’ai bien compris, le remède a consisté à remplacer la vision du souvenir douloureux par une image agréable et joyeuse.
Autrement dit, on remplace les émotions négatives que provoquent l’évocation d’un souvenir traumatisant par d’autres émotions positives (joie, bonheur) ramenées par un bon souvenir.
C’est pas inintéressant comme théorie !
J’ai vu aussi dernièrement que la technique de l’EMDR donnait d’excellent résultat.
Dans les 2 cas, il faut, même briévement, évoquer ces fameux démons donc, psychologiquement, faut supporter !
Mais il semble que les résultats soient très bons !