Visite au Japon (fin)

…Et alors nous fîmes un petit tour à Kyoto. Cela faisait 7 ans que je n’avais pas été visité Kyoto (j’y suis bien allé 3 ou 4 fois depuis mon départ de là-bas, mais que pour le travail, donc pas de visites touristiques).

La gare était un peu impressionante…mais bon, rien de trop changeant par rapport à ce qu’on peut voir en France. Mais très clean, avec beaucoup d’espace…cela fait toujours plaisir de se trouver dans ce genre d’endroits.

Je n’ai pas pris de bonnes photos de notre visite de deux jours. En plus, mon objectif de 24-60mm n’a plus marché juste lorsque nous arrivions au pavillon d’or…quel fabuleuse coïncidence! 😡

Alors on a commencé par le Kiyomizudera:

Je me rappelle qu’à l’époque je l’avais trouvé particulièrement nul et ennuyant. Là je l’ai trouvé bien mieux. Peut-être que dans 40 ans j’en tomberai follement amoureux ? (remarquez comme le ciel est toujours blanc dans mes photos, c’est fou…)

On a été au Heian Jingu, mais il était déjà fermé (bande de flemmards).

On a longé la Kamogawa de shijo à nijo (en fait on a marché du kiyomizudera jusqu’au Heian Jingu via la Kamogawa et le Kodaiji).

Puis le lendemain on a été à Arashiyama (une première pour moi…et sans doute une dernière aussi). Enfin, on a vu une belle forêt de roseaux:

De là direction le pavillon d’or (dont je n’ai aucune belle photo de touriste!), que les parents ont apprécié (quel touriste ne l’apprécie pas ?). On s’est même fait abordé par un classe de lycéens en cours de travaux pratiques…d’anglais. Leur professeur était là pour les encadrer. On a même fait une photo de groupe (prise avec le téléobjectif…même de très loin, Yukiko n’eut d’autre choix que d’en couper sur les bords):

Deux jours après, mes parents étaient dans l’avion (avec une crève de carabiné dûe à l’air conditionné, disponible non-stop dans les trains et autres).

De beaux petits voyages tout ça…et quelques photos sympathiques à publier dans les semaines qui viennent (photos de touristes dans la galerie photos, photos classes sur ce blog).

Le Côté de Guermantes

Troisième tome de la saga d’A la recherche du temps perdu. J’en avais mis une citation ici, mais bien que je voulais en mettre d’autres, je n’ai jamais trouvé le temps pour. En voici une:

“Des jugements subversifs, isolés et malgré tout justes, sont portés dans le monde par de rares personnes supérieures aux autres. Et ils y dessinent les premiers linéaments de la hiérarchie des valeurs telle que l’établira la génération suivante au lieu de s’en tenir éternellement à l’ancienne.”.

Bien sûr, l’idée de supériorité de personnes par rapport à d’autres risque d’énerver des gens, mais je vous assure que Proust n’était pas élitiste. Avec cette phrase, il était plutôt en admiration devant la capacité de compréhension du monde qui nous entoure par certaines personnes. Une incompréhension de ce qui se passe fait s’évanouir le temps; la compréhension de ce qui se passe, et des modes de pensée dans la société, fait sûrement voir le Temps d’un point plus éloigné que la majorité des gens, donne du recul par rapport aux choses. Ce recul permet d’être conscient du temps qui passe. En fait d’élitisme, Proust est juste en admiration devant ces gens gens, comme d’autres seront en admiration devant les performances sportives de tel athlète, ou d’autres en admiration devant tel peintre qui a su modeler si bien sur sa toile une nature morte (alors que d’autres qui avaient vu le même modèle étaient incapables de le reproduire de la même façon). En gros, ceux qu’on appelle visionnaires font partie de cette catégorie décrite par Proust; ils saisissent avant les autres l’air du temps. Moi, cette capacité de Proust a énoncer une telle vérité en si peu de mots m’émerveille.

Ou bien cette citation-ci:

“La médecine étant un compendium des erreurs successives et contradictoires des médecins, en appelant à soi les meilleurs d’entre eux on a grande chance d’implorer une vérité qui sera reconnue fausse quelques années plus tard. De sorte que croire à la médecine serait la suprême folie, si n’y pas croire n’en était pas une plus grande car de cet amoncellement d’erreurs se sont dégagées à la longue quelques vérités.”

…m’a fait mourir de rire. Comme c’est bien vrai, et comme c’est bien dit. Je vois donc que les médecins et la médecine n’ont pas changé en 100 ans. Cette façon de faire doit venir avec le job. Mais encore une fois, Proust énonce tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, voire même ce que les gens n’avaient jamais réalisé par eux-mêmes, tout en devinant que c’était bien là…

Ce tome fut le plus facile à lire des trois tomes. Les descriptions de 30 pages sont pratiquement inexistantes, ou alors je ne les ai pas remarquées. Par contre, les dialogues sont omniprésents; ce tome raconte l’initiation du narrateur à la vie mondaine. Et les dialogues sont assez croustillants, on se marre vraiment.

Par contre, les références plus ou moins obscures de Proust sur tout et n’importe quoi (politique, histoire, œuvre littéraire, peinture, sculpture, etc) sont aussi omniprésentes: 80 pages de notes de bas de page, pour une histoire qui prend 578 pages, c’est énorme. Mais ça m’a sauvé la vie, car je n’y connaissais rien à toutes ces références (à part les professeurs de français et les historiens, je me demande qui peut les comprendre toutes).

Enfin, un thème majeur de ce livre fut l’affaire Dreyfus. Proust en parle en long, en large et en travers. On entend parler de tous les protagonistes de cette histoire (avec une note de bas de page pour chacun d’eux). J’ai bien sûr fini par lire la page de Wikipedia sur l’affaire Dreyfus, y compris la retranscription de “J’accuse” de Zola (article très virulent, mais très intéressant au demeurant).

La recherche du temps s’avance. Il y a des passages qui me font froid dans le dos, d’autres me font rester dans le brouillard le lendemain, tellement je découvre de choses sur ce qui m’entoure. L’une des meilleures idées que j’aie eues dans le domaine de la littérature (qui n’est pas mon domaine, de très loin), c’est bien de lire cette saga. Mais j’en attends plus pour les tomes à venir. On en reparlera.

Visite au Japon (2)

Deuxième partie du séjour de mes parents au Japon.

Quelque chose qu’ils n’avaient pas pu voir lors de leur séjour il y a 5 ans: le mont Fuji. On avait été à Hakone, avec un parcours en train des plus pittoresque, et une journée fatiguante mais ultra dépaysante, mais la cerise sur le gâteau, le but de l’expédition, n’avait pas été au rendez-vous (temps couvert: mont Fuji invisible). Au cas où les nuages joueraient de nouveau les troubles-fête, on avait prévu de voir le mont Fuji à partir d’une autre attraction: le lac Yamanaka (l’un des grands lacs qui se trouvent autour du Fuji). La journée avait mal commencé car le GPS de notre navigateur était en panne, mais avec l’achat d’une carte, on s’en est sorti sans problèmes (à notre retour on a rouspété au magasin de location de voitures, qui nous a fait une ristourne à peu près équivalente au prix de la carte).

Arrivés au lac Yamanaka, le Fuji était là, bien visible.

Sur la photo il est un peu trop clair et mal visible, comparé à ce qu’il était en vrai.

Par la suite, nous sommes allés à une des cinquième stations. Celle à 2500 mètres était fermée, donc on s’est rabattu sur celle à 1500 mètres…et il n’y avait pas grand chose à y voir.

Un jour suivant, on a rencontré ma belle-famille. On a été dans un restaurant italien. Je me demande toujours comment on a fait pour s’en sortir avec les deux familles qui ne parlent pas la langue de l’autre. Certes il y a toujours l’anglais, mais personne n’a de niveau natif, par moment c’est poussif. Dans les moments d’incompréhension extrême, je faisais la traduction…mais le plus souvent, le langage des mains et des mimiques faisait tout le travail.

Un jour suivant, on s’est rendu au See Paradise de Hakkeijima, un parc d’attractions marines, jumelé avec le SeaWorld des states. C’est dans la même veine. Et par cette belle journée de printemps, c’était comble de monde. On a attendu une heure pour monter dans le Z-coaster qui surplombe la mer, ce fut pénible. Et puis on a vu des dauphins.

Pour le Sea Paradise, mon avis est très mitigé. En gros, je trouve que ça vaut pas le coup pour le prix qu’on paye. Ça fait très foutage de gueule.

Et puis on a fait un tour à Odaiba. J’adore cette île, même si je trouve que les galeries commerciales qui s’y trouvent ne sont pas terribles. Mais j’aime cette île non pas pour ses commerces, mais pour la vue qu’on y a, ainsi que pour l’ambiance. Mes visites y sont toujours très courtes (sauf quand c’est pour le travail, car il s’y passe de nombreuses exhibitions auxquelles il m’arrive d’assister).

(Suite de la visite au prochain épisode)

SECOM

On nous a installé notre système d’alarme aujourd’hui, on utilise Secom. C’est pas comme si on avait eu trop le choix, vu que leur système était déjà installé (le hardware du moins); on n’avait plus qu’à l’activer. Et puis il y a trois mois d’abonnement gratuits, alors…

Ça me paraît assez facile à circonvenir comme système, si on s’y connait un peu. Mais moi je ne m’y connais pas, alors je me trompe peut-être. Je ne vais pas développer, car qui aurait l’idée de disserter en détail sur son blog des failles de son système d’alarme ?

Première réaction de Yukiko face au système: “C’est galère à utiliser, ce truc”.

Bon, on verra à l’usage. Si c’est vraiment trop galère, et si je trouve toujours que ce n’est pas assez, on pourra toujours l’enlever. Mais à mon avis, je respirerai mieux quand on sera parti en week-end ou en vacances. Question sécurité, il me reste maintenant à acheter un coffre-fort.

La panne Internet

A quoi fut dûe ma coupure Internet ?

– Plusieurs choses.

La première: avec mon provider (Interlink), quand on change de préfecture (Tokyo -> Kanagawa), il faut le signaler et se faire faire un autre compte (différent nom d’utilisateur + différent mot de passe). Problème: je ne me rappelais plus de mon mot de passe pour rentrer dans mon dossier sur leur site web et faire la démarche.

Il y a moyen de se faire renvoyer le mot de passe par email. Je fais la démarche (= je clique le bouton “envoyer mot de passe sur mon adresse email”). Problème: l’adresse email que j’avais donné lors de mon inscription n’existe plus.

Je cherche leur numéro de téléphone pour les appeler. Problème: ils ne font plus de support téléphonique. Pour les contacter, il faut passer par un formulaire sur leur site. Grrr, je sens que la réponse va prendre du temps. Enfin.

J’envoie un message pour signaler que je n’arrive plus à me logguer, pour les raisons évoquées ci-dessus. Et alors là, gros problème:

Il y a environ 5 ans, dans ma précédente boite (BB), dont j’étais l’admin réseau, ayant naturellement besoin d’adresses IP globales fixes, et étant très satisfait du service de Interlink, j’avais pris des abonnements à ce même provider pour mon PC à la maison, et pour BB (avec des contrats différents bien entendu). Sauf que Interlink, c’est tellement petit, et apparemment ils sont tellement cons, que quand ils ont vu mon nom sur les deux contrats (pas dans la même case pourtant: pour le contrat perso, le contrat était à mon nom, alors que pour le contrat de BB, mon nom était dans la case “responsable”), ils ont décidés de les fusionner. Hop, un seul contrat, au nom de BB.

A l’époque, on l’avait remarqué le mois suivant, car la facture adressée à BB était plus chère que ce qu’on attendait, tandis que la facture perso…n’était pas arrivée chez moi (car pas envoyée). Alors on leur avait téléphoné (à l’époque, le support téléphonique existait) pour leur demander de les séparer. Effectivement, de ce moment-là, ma visa était débitée chaque mois pour mon abonnement perso, et la facture reçue par BB était correcte. Et ce que j’ai appris il y a deux semaines, c’est que ces andouilles n’avaient séparé QUE le moyen de paiement. Il n’y avait toujours qu’un contrat, au nom de BB, incluant mon compte perso utilisé à la maison, mais le paiement de ce compte que j’utilisais était bien payé par moi. Le contrat étant au nom de BB, et le nom du responsable ayant changé pour le nouvel admin de BB (je n’y travaille plus), je n’avais plus aucun pouvoir de changement sur ce compte. Impossible de faire les démarches pour le coup du déménagement avec Interlink. En plus, ils sont tellement bouchés et à cheval sur la sécurité que ler première réponse fut claire: NON. “Qui t’es d’abord toi ? Et pourquoi tu veux toucher à ce compte qui t’appartient pas ??”. Avec copie à l’admin de BB, genre j’apparais comme essayant de faire une grosse filouterie.

Alors, j’ai écrit un autre message à Interlink. Je les ai engueulés…mais alors…ils ont dû être choqués. Je suis toujours resté correct (quoique “borderline”), j’ai bien employé le keigo, mais franchement je les ai pourris. J’ai bien entendu envoyé un mail à l’admin de BB, avec qui je suis resté en bon contact heureusement (du moins que je sache!), pour m’excuser des embrouilles, et pour donner les infos pour vérifier que je n’étais pas en train de truander.

Interlink, avec mon message agressif, a décidé (du jamais vu dans leur support) de scinder le contrat de BB en deux, et de me mettre responsable du contrat portant sur mon compte. Donc le contrat me concernant est toujours au nom de BB, mais comme j’en suis devenu responsable, je peux en faire ce que je veux. Hélas, la démarche pour créer un nouveau compte utilisable sur Kanagawa (là où j’ai déménagé) n’a pas bien marché, et j’ai encore dû échangé une dizaine de messages avec Interlink pour régler le problème. Tout cela n’a pris que 3 jours (ouvrés), mais une quinzaine de messages. Franchement, je déconseille Interlink à tout le monde, puisque de nombreux autres FAI proposent maintenant des IP globales fixes à des prix encore inférieurs à Interlink.

Mais donc, le problème est pour le moment réglé: j’ai de nouveau accès à Internet.

Visite au Japon

Mes parents sont venus pour une dizaine de jours, et c’est leur deuxième visite. La dernière fois qu’ils étaient venus (il y a près de cinq ans), on était restés sur Tokyo. On a donc voulu montrer autre chose. Ça tombait bien, puisque maintenant Yokohama est tout près de chez nous (je parle du centre de Yokohama, puisque sinon la ville de Yokohama, on y habite maintenant).
Le premier jour, ils étaient fatigués par le voyage en avion (je précise qu’on a été les chercher en voiture jusqu’à l’aéroport, et que je dois bien dire que la voiture fut plus économique, plus rapide, plus pratique, et bien plus conviviale que le train…c’est la première fois que je réalise que la voiture peut être d’un meilleur rendement que le train, à tous les niveaux). Alors on a juste été au nouveau centre commercial de Lalaport qui vient de s’ouvrir juste à côté de chez nous. Lalaport, c’est grand, avec des grandes allées pas (encore ?) bondées de monde. C’était sympa, on y retournera avec Yukiko, dès qu’on aura acheté une voiture.

Le lendemain, on a fait LE circuit touristique du centre de Yokohama:

  • Un tour en bâteau dans la baie
  • Le Chinatown
  • Motomachi
  • Le cimetière des étrangers
  • Le parc d’où l’on peut voir le port de Yokohama
  • Queen’s et Cosmo World

J’ai hélas pris peu de photos, mais en voici quelques unes:

A Chinatown, devant un temple (je ne suis même pas rentré dedans, donc j’ignore si c’est un temple de pacotille ou pas):

Bizarrement, trois personnes de mon entourage sont dans cette photo, mais sont à des emplacements et avec des postures bien bizarres. En bas à gauche, mon expérimentation du food (c’est comme ça que ça se dit, non ?) de mon appareil. C’est vrai que le food, ça coupe un peu de la réverbération (meilleure luminosité), mais sur un grand angle qui prend la photo à 160゜, et bien les bords du food apparaissent sur la photo 😳

Deuxième photo, toujours à Chinatown, sous une porte:

Le bâtiment de derrière avait des dragons sympa sur le toit, alors j’en ai pris un en détail:

Le cimetière des étrangers, on n’est pas rentrés dedans, on l’a longé pour arriver au parc d’où l’on peut voir le port de Yokohama:

Par rapport à mon souvenir, on voit beaucoup moins le port qu’il y a (exactement) 7 ans (la dernière fois où je suis venu dans ce parc); entre le parc et le port, de nombreux immeubles, pas très hauts mais assez pour gâcher la vue, se sont construits. Au moins, la vue sur le Bay Bridge était bien.

Je n’ai pas de photos du reste, mais c’était une journée sympa de tourisme. On a même fait un tour de manège au Cosmo World avec mon père.

I was back !

Mon come-back aura été d’une vie courte, certes…

A peine Internet rétabli, mes parents sont arrivés. Moi et Yukiko n’avons pas rangé un seul carton depuis, il doit nous en rester une quinzaine à ranger, et pas de moindre importance en plus (je tourne sur des quantités de linge serrées). Le pire, c’est qu’on continue à faire des achats de nouveaux trucs (meuble de hi-fi, aspirateur…notre troisième!, téléphone, bouilloire, etc) avant d’avoir fini de ranger les cartons.

En bref, ma situation de silence virtuel devrait continuer encore une bonne semaine, maximum. Je pense pouvoir faire maintenant l’article de demain, mais pour la suite…mystère (mais max une semaine). En tous les cas, la maison est vraiment bat’. Plus on y habite, plus elle nous plait. Est-ce que j’ai des choses neuves à dire ? Moui, enfin rien que l’habituel (j’ai rarement des trous, vu que je ne fais que raconter ma vie).