Une journée de fun (Partie 2)

(Suite d’hier!)

On avait déjà entamé l’après-midi, alors on a été manger. Mais la chaleur (28 degrés) nous donnait plus soif que faim. Le soleil, lui, m’avait déjà donné de bons coups de soleil sur la tronche, et dans le cou.

L’année dernière, mon ami Jacky de Hong Kong me vantait la maison hantée du Fuji-Q Highland. Il adore les maisons hantées, mais croit aux fantômes. Il était sûr qu’il y en avait (les âmes de ceux qui sont morts au Mont Fuji), et n’avait pas pu le terminer (il y a des issues de secours, et il était sorti en plein milieu). Moi, je n’ai guère fait que deux maisons hantées en France, et j’avais trouvé ça ri-di-cu-le. Absolument pas effrayant, des décors en carton-pâte, des sons enregistrés pitoyables, bref j’avais rangé les maisons hantées dans la catégorie “absurdités”. Mais Jacky dit rarement n’importe quoi, alors je voulais l’essayer. Notre amie de Kobe avait déjà tenté la maison hantée du Fuji-Q il y a quelques années, et pareil, elle était sortie en plein milieu car c’était “intenable”. Vraiment j’étais curieux. Mais pas inquiet par contre.

Cette maison hantée, c’est du délire. Ce fut LA révélation de la journée et du mois (et la deuxième révélation de l’année).

Voici la maison hantée. Ils ont construit un bâtiment pour elle. Le bâtiment fait 3000 mètres carrés, il a coûté 800 millions de Yen (4,9 millions d’euros). Il est inscrit au Guiness Book des records pour le parcours de maison hantée le plus long du monde: 700 mètres (qu’on doit parcourir à pied figurez-vous). Il faut entre 40 et 50 minutes pour le finir. Une réalisation mégalo de folie totale.

Yukiko et Yōko ont gentiment attendu avec moi (1h30 d’attente), et m’ont laissé rentrer tout seul.

Le thème est celui d’un hôpital désaffecté. On traverse une quantité incroyable de pièces, on monte et descend les escaliers ainsi que les mezzanines, et on suit les flèches au mur qui indiquent la direction. Le décor est formidablement bien réalisé; tous le matos m’avait l’air authentique, quoiqu’un peu ancien. Les pièces sont très sombres, mais on voit bien les tâches de sang et la poussière partout. L’atmosphère est incroyablement bien reproduite.

Bref, on rentre à une quinzaine. Juste après être rentré et s’être fait expliquer les précautions d’usage (ne touchez pas les fantômes, ne les agressez pas non plus, pas de photos, pas de bouffe, pas de blagues aux autres participants, il y a plein de sorties d’urgence, etc), on voit un film explicatif qui raconte ce qui nous attend…mais le film ne montre rien, et est bien en-dessous de la réalité! Puis, on nous sépare par groupes d’amis. Moi j’étais tout seul, alors on m’a dit de faire le parcours tout seul (tant mieux). On nous a donné à chacun une minuscule lampe torche qui éclairait un faible halot de lumière, et go! Avance mon gars!

Les 5 premières minutes furent faciles (la longueur habituelle des maisons hantées?). J’ai croisé rapidement deux surprises que j’ai trouvées bêbêtes (je passerai les détails). Les pièces étaient vraiment très sombres, alors j’étais content d’avoir ma lampe torche. J’ai rattrapé rapidement le premier groupe devant moi, quatre jeunes filles dans la quinzaine d’années. L’une était par terre en position de fœtus, à hurler et pleurer toutes ses tripes. Elles étaient en bas d’un escalier, et il y avait un…enfin une masse recroquevillée qui attendait en haut de l’escalier. Ses trois copines étaient salement embêtées. Elles passaient d’un ton pour la rassurer aux insultes pour la motiver à bouger, mais l’autre à terre continuait de hurler. Scène vaguement apocalyptique. Ses amies m’ont vu et m’ont dit de les doubler. J’ai contourné la fille dans sa panique et je suis monté. J’ai bien fait attention de contourner la…masse en haut de l’escalier que j’ai regardé au passage avec ma lampe…c’était juste une statue d’enfant sanguinolente, mais elle était rudement bien placée sur le chemin de manière à effrayer. C’était effectivement un brin effrayant.

Et puis, plus loin, j’ai croisé mon premier zombie. Ah la vache. Dans cet environnement, ça marque. Sorti de nulle part. Lent, mais on n’a pas envie de traîner. La fille qui paniquait juste avant n’aurait jamais supporté cette rencontre. C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à me crisper un peu. Une suite de couloirs et de pièces sombres, où il faut enjamber des…choses (on voit pas bien de loin de quoi il s’agit) et se baisser pour éviter les trucs qui pendent, avec des virages à 90 degrés, des cris lointains (d’autres visiteurs), des scènes dignes des meilleurs films d’horreur sous nos yeux, et (en dehors des cris d’horreur) un silence assourdissant. Il y a certes beaucoup de sang, mais c’est l’ambiance qui est effrayante. Et puis à chaque fois qu’on rentre dans une pièce, on se dit “bon alors qu’est-ce que je vais voir là encore, est-ce qu’il y a un zombie qui va me tomber sur la tête, etc.”. C’est encore pire quand il y a un rideau à l’entrée de la pièce qui cache son contenu. Le temps passé isolé dans ce dédale, à se concentrer sur le mince filet de lumière de sa lampe torche, à scruter tous les recoins pour vérifier qu’il n’y a pas un zombie qui va nous tomber sur le coin de la figure, tout cela rend paranoïaque. C’est vachement long à se frayer un chemin, mine de rien. D’autant plus que j’ignorais complètement les caractéristiques “techniques” (ie sa longueur) de cette maison hantée.

Le truc, c’est que la maison est immense, et il n’arrive pas tant de choses que ça. A force d’attendre, on se monte la tête soi-même. Et quand la “chose” arrive, on sursaute parce que ça fait des minutes qu’on s’est imaginé des trucs bien pires que ce qui arrive.

En milieu de parcours, un zombie récupère notre lampe torche. Il faut alors continuer dans le même genre de dédales sombres, SANS la lampe. Là, c’est le choc. Ça m’a pris la tête de la rendre. Et puis j’ai dépassé un autre groupe. Quand la fille qui était en tête du groupe de 4 s’est retournée et m’a vu, elle a crié de peur. Euh…t’es gentille, je suis pas un zombie, hein.

Je ne vais pas donner plus de détails, sauf pour la dernière scène. A la fin (mais j’ignorait que c’était la fin), un zombie m’a poursuivi (quoiqu’il y en d’autres qui m’ont poursuivi avant, dans le circuit). Mais alors celui de la fin, il était très fort. Il hurlait et faisait un vacarme, on se croyait dans Resident Evil.

Bilan des courses, je n’ai eu aucune problème à le finir (pas de fantômes en vue 😉 ), et j’ai même dépassé deux groupes (je marche vite). Mais j’étais bougrement fatigué (30 min dans la pénombre avec les sens à l’affût en continu et deux, trois frayeurs). L’ambiance est absolument fantastique. Les gens qui ont peur de ces choses-là n’arriveront jamais à le finir. Si on se trouvait dans la vie réelle dans un décor pareil, ce serait littéralement intenable. Je vais peut-être regarder les films d’horreur d’un autre œil maintenant. Et je ne pense déjà plus qu’à y retourner (y’a des amateurs pour m’accompagner ??)

(à suivre)

Une journée de fun

Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas eu de fun comme ça. Le 23 mai (vendredi), on a pris un jour de congé, une amie est venue de Kobe, et nous sommes allés au parc d’attraction du Fuji-Q Highland.

(La flèche verte est notre point de départ (chez nous), le cercle rouge est le parc d’attraction).

Environ deux heures de route, moitié autoroute (100+ bornes) moitié route (10 bornes ?).

Premier commentaire: ETC, c’est le bonheur. Qui eut crû que ne pas s’arrêter aux péages créait un tel confort? A priori tout le monde parce que ça a du succès 😉 mais je ne pensais pas que ça serait si pratique. S’arrêter et chercher dans son porte-feuilles, ça vous casse un rythme de conduite.

On est arrivé au Fuji-Q vers 11h. Parkings déserts, peu de monde en vue, chouette! Je prends un pass pour la journée, notre amie de Kobe aussi, et Yukiko prend juste un ticket pour entrer dans le parc (car elle ne pourra monter dans aucun manège sérieux). Le pass pour la journée coûte 4800 JPY (29 €), raisonnablement cher. Le parc est énorme, avec trois montagnes russes de catégories A (des killers), et de multiples, multiples autres attractions (comme du Segway, ou du Kart par exemple). Ils ont même un MOS Burger.

Le pass pour la journée nécessite d’avoir notre photo dessus. J’ai scanné mon pass pour vous donner une idée:

(Je n’ai pas daigné retiré mes lunettes de soleil pour la photo, car je me suis dit que je les porterai toute la journée, alors la tête AVEC les lunettes me ressemblait plus)

On a commencé d’entrée par le Fujiyama, leur montagne russe la plus ancienne, qui est aussi la plus haute et la plus longue du Japon (sur la photo ci-dessous, il s’agit de celle sur la droite).

Le circuit du Fujiyama fait une longueur de 2045 mètres, et le point culminant (à la première montée) est à 79 mètres! On atteint au maximum une vitesse de 130 km/h (en bas de la première descente).

Et bien, c’est vrai qu’elle est sacrément haute. En plus, moi, les montagnes russes, je n’ai peur que lors de la montée; ça prend un temps fou, et on s’imagine ce que ça va être à la descente…mais l’imagination dépasse souvent la réalité, car quand le wagon dévale la pente, on n’a pas le temps de s’inquiéter. Sur le Fujiyama, les premières secondes de la descente étaient cependant impressionantes. Et le circuit est effectivement LONG! Au bout d’un moment, je me suis habitué à la vitesse et aux courbes, que j’arrivais à lire à l’avance, et je cherchais les caméras prenant les photos (il y en a 4 sur le parcours). Il y en a une que je n’ai pas ratée (j’ai raté la photo par contre, avec ma bouche grande ouverte, la langue qui part sur le côté, et mon bonnet d’âne…mais on est quand même à 100km/h sur une montagne russe à ce moment).

Après, nous sommes partis tenter le Dodompa, leur deuxième montagne russe la plus ancienne. Son parcours est court, mais sa particularité est qu’il est rapide; le wagon passe de 0 à 172km/h en 1,8 secondes. Le chemin est d’ailleurs asez linéaire, en dehors d’une excroissance en plein milieu (cf photo ci-dessous).

Mais il y avait 1h30 d’attente! Je me demande comment c’est le week-end? Réponse: c’est terr-ri-blement bondé, avec 4h d’attente où dans le genre. Bref, on a baissé les bras. On a essayé de faire du Segway, mais les réservations étaient faites pour toute la journée (grrrrr). On s’est essayé au kart (10 min d’attente)…et on a été ‘achement déçus. Les machines sont bridées (je n’ai jamais appuyé sur le pédale de frein, même dans les virages). On ne peut faire que deux tours de circuit. On n’a pas le droit de se dépasser. On n’a pas le droit de jouer aux autos-tamponneuses. C’est juste bon pour les enfants en définitive.

(à suivre)

Combien coûte ma future télévision?

Cette année, j’avais prévu de renouveler ma télévision. “Renouveler une télévision”, ça veut dire “remplacer sa télévision”. Mais pour tout dire, avec l’achat de la voiture et un bébé qui arrive, ça complique drôlement les choses. Avant, j’étais presque sûr d’y arriver (le tout est de pouvoir convaincre ma moitié), maintenant beaucoup moins. Ce n’est pas grave si je n’y arrive pas, mais on va voir ce qu’on peut faire.

C’est dans cette optique que je me tiens renseigné sur les prix, dont je fais part dans cet article.

J’ai le “choix” entre une LCD (une Sharp Aquos 65 pouces) et un plasma (Panasonic Viera 65 pouces). J’ai beau toujours préféré les plasma, il faut bien reconnaître que les LCD ont fait d’énormes progrès ces 3 dernières années. La différence d’image se rétrécit de plus en plus (les plasma ont tout de même toujours une image plus claire, moins sensible à la luminosité ambiante), tellement qu’en fait il n’y a plus de réel problème concret à acheter une TV LCD, sauf les goûts personnels. Économiquement, les LCD sont de plus bien plus avantageuses (durent plus longtemps, et sont plus facilement réparables en cas de panne, entre autres).

J’ai donc vérifié les prix, et voici ce que j’ai trouvé ci-dessous, pour une Aquos 65 pouces (LC-65RX1W):

En magasin: 865.000 JPY (5462 €)

C’est loin d’être le magasin le moins cher de la place (Yodobashi Camera), mais il a ses avantages. Mais 865.000 JPY, c’est quand même vachement cher pour une TV.

Je regarde sur la boutique en ligne de ce même magasin:

Magasin en ligne: 807.500 JPY (5099 €)

Intéressant. Le magasin en ligne fait de la concurrence au magasin physique. Mais c’est toujours trop cher. Alors je vais faire un tour sur Kakaku.com qui référencie les prix du marché pour la plupart des produits électroniques du marché. Et je trouve:

Kakaku.com: 619.600 JPY (3913 €)

C’est pas mal! C’est pas mal du tout! Bon mais dans le magasin qui la fait à ce prix, il faut payer en liquide avant achat. Je n’apprécie que très moyennement, je préfère payer par visa. A quel prix est le magasin le moins cher qui autorise les visa…voyons voir…664.800 JPY (4198 €). Umh…à cette différence de prix, je crois que je vais faire un effort pour payer en liquide!

Il me reste encore une option; les enchères Yahoo. Je vais y faire un tour…je regarde ce qui s’y passe quelques jours…et je vois:

Enchères Yahoo: 520.000 JPY (3284 €)!

Neuve, jamais utilisée, encore dans son emballage, avec la garantie 1 an. Je me suis mordu les doigts de n’avoir pas l’argent prêt pour l’acheter (l’argent est là, mais il n’a pas été officiellement réservé à cet usage!), car je ne suis pas sûr de revoir passer d’aussi belles occasions (au sauf figuré du mot!).

En conclusion, je suis assez content; même si mes recherches sur les plasma ne m’ont pas donné d’aussi bons résultats (le prix de la Viera baisse moins), c’est moins pire que ce que je pensais à l’origine. En attendant jusqu’à la fin de l’année, il y a même des chances pour que les prix baissent un peu. En tous les cas, il n’y a plus aucune chance que je l’achète dans un grand magasin d’électronique, sauf promo impromptue (ça arrive! Il faut juste être au bon endroit au bon moment!).

We Want Snow!

Ce fut une idée lancée par une collègue de Yukiko. Les parents de cette amie sont des fous de ski, ils ont acheté une résidence secondaire à la montagne, et y vont toutes les deux semaines entre décembre et avril (si il y a de la neige) depuis qu’elle est toute petite. L’amie de Yukiko est donc une super-pro fan de glisse.

Elle-même s’est mise au snowboard l’année dernière, et en ce moment “s’entraîne sur les sauts”. Bonjour le niveau! Pour moi, la seule fois de ma vie où je suis allé aux sports d’hiver, c’était il y a 3 ou 4 ans, avec des amis, pour une demi-journée. Eux avaient choisi le ski, moi j’avais pris le snowboard. J’avais mis 2 heures à pouvoir me lever et rester en équilibre à peu près quelques secondes, et m’étais fêlé une côte (une mauvaise chute en avant, et mon lecteur mp3 dans la poche de ma veste avait tenté de se frayer un passage entre mes côtes).

Là, tout le monde est parti directement pour le snowboard. Trois n’en avaient jamais fait, deux n’avaient jamais été aux sport d’hiver, une était une pro. Yukiko sait skier, mais est loin d’être une pro.

Je n’avais pas envie de louer tout mon équipement, et je n’avais pas envie non plus d’aller chaparder à droite à gauche de l’équipement, donc j’ai été acheter une combinaison (et des gants et un bonnet). J’aurais bien voulu acheter la planche et les boots, mais j’ai finalement préféré ne pas me donner le budget (combi + gants + bonnet + planche + boots = grosse douille pour le porte-feuille). Je vais attendre les soldes pour la planche et les boots.

Personne n’avait de voiture, deux n’avaient pas le permis, une avait le permis mais n’avait jamais conduit de sa vie, et Yukiko…préfère me laisser conduire. On a donc loué une voiture (une assez grosse) et j’ai fait toute la route aller-retour jusqu’à la préfecture de Niigata. On y est allé le samedi 29 (départ à 6h du matin), et on est revenu le dimanche 30 (arrivée vers 20h chez nous). On a surfé le samedi de 14h à 18h (donc ça a fini en “by night”), et le dimanche de 11h à 13h (on s’est couché vers les 2-3h du matin).

Les filles sont tout le temps restées tout en bas de la piste (elles n’ont pas fait une seule remontée), avec notre super-pro leur faisant office de prof, et moi en grand égoïste j’ai enchaîné les descentes. Bien entendu, j’ai loué les boots et la planche…une sorte de gros paquebot bien lourd, bien vieux de plusieurs années, et abimé de partout 🙁

Maintenant, je sais bien freiner, et descendre du côté gauche. mais alors du côté droit (quand le dos est face à la descente), je n’y arrive toujours pas bien. Ça m’empêche de faire des descentes rapides et smooth. Alors j’ai passé tout mon temps à bosser mon équilibre et mon freinage de ce côté droit. J’ai enchaîné les chutes, à vue de nez j’ai dû tomber plus d’une centaine de fois en 6 heures.

On a eu un temps terrible; la première journée, c’était sous la pluie. 4h de snowboard sous une pluie battante, ça vous marque. A la fin des 4 heures, j’ai bu un coca-cola sorti tout droit du distributeur automatique, et j’ai trouvé qu’il était tiède 😯 … Et la combinaison qui est censée être imperméable n’a pas tenu le coup; elle a bien tenu pendant 3 heures, mais la dernière heure je l’ai faite complètement trempé. Mes compagnonnes n’ont pas eu ce problème, donc je suppose que mes nombreuses chutes (ou mes nombreuses remontées mécaniques) ont causé ce problème.

La deuxième journée, c’était sous la neige et dans le brouillard, et c’était déjà bien plus agréable. Mais j’étais tellement fatigué de la veille que je ne contrôlais plus mes chutes. J’en ai eu deux ou trois bien douloureuses, car tout simplement je tombais comme une masse. Alors je l’ai joué plus cool que la veille.

Je suis sorti de ce week-end avec des courbatures comme j’en ai rarement eu. En fait, j’ai déjà eu de telles courbatures (dans des tournois de tennis de folie, voire même quand j’avais eu la mauvaise idée d’en faire deux en parallèle), mais pas à autant d’endroits différents au même moment. En dehors des pieds, j’en avais (et ai toujours au moment de l’écriture de ce billet) partout; les mollets, les cuisses (quad, ischios, adducteurs, abducteurs), les abdos, tout le bras (y compris l’avant bras), tout le dos, et même les doigts de la main et le cou! J’ai du mal à mettre une veste tout seul tellement je ne peux pas lever les bras. Ces deux jours m’ont appris une toute nouvelle forme de douleur, même si je connaissais déjà toutes ces douleurs locales prises une à une. Vivement que je retente l’expérience, c’était beaucoup de fun!

Et puis j’ai pu passer le week-end avec quatre jeunes filles (dont ma femme), c’est toujours quelque chose que j’apprécie beaucoup. Et puis on a été au sentō (bains publics), ça faisait des années que je n’y avais pas été…ce fut la séquence nostalgie.

Tout le monde a l’air de s’être bien amusé, alors il est fort possible qu’on y retourne dans 3 semaines. Vais-je acheter une planche pendant ce laps de temps?

Les autres photos prises sont sur ma galerie de photos, mais on n’en a prises que très peu.

Yokohama Hawaii Festival

Le week-end passé, Fred et Kanae nous ont invité au Yokohama Hawaii Festival [Edit: (c.f. commentaire ci-dessous) L’officiel Yokohama Hawaii Festival serait donc celui-ci, et celui dont je parle ci-dessous serait une copie]. En fait c’est Keiko qui les avait invités à l’origine, car son copain faisait partie de la troupe. Et puis deux autres copines de Keiko sont venues, ce qui fait qu’on s’est retrouvé à sept. Et bien c’était très sympa. Une magnifique journée d’éte bien chaude comme on les aime, sur la mer, avec de la musique et de la bonne compagnie. On a eu peur que ça soit bondé, mais ça allait. C’est ça qui est magique avec Yokohama, c’est une grande ville où on trouve tout ce qu’on veut comme à Tokyo, sauf qu’il y a de la PLACE pour tout le monde. Quel plaisir. C’est bien simple, depuis qu’on a déménagé, je ne suis pas retourné une fois dans les places à la mode à Tokyo. Et je ne m’en porte que mieux. C’est vraiment une ville bonne à vivre. Mais revenons au festival; il n’y avait pas trop de monde.

Bon, Fred et Kanae ont patienté 30 minutes devant le parking pour attendre qu’une place se libère, mais c’était pas la mort. Et à l’intérieur (deux étages), il y a avait un peu plus de monde que ce qu’on peut voir dehors sur cette photo. Mais l’esplanade était immense. Les gens faisaient des break, faisait des balades, regardant la mer et les bateaux. Les photographes étaient nombreux. Et pour cause; le point de vue sur Minato Mirai est imprenable de ce lieu.

On a dû se rendre au festival vers 15-16 heures, et nous y sommes restés jusqu’à 22h. Je prenais régulièrement des photos de Minato Mirai qui était juste en face. Les photos prises de nuit noire sont toute troubles bien sûr. Celle-ci, dessous, est pas trop mal. En plus il y a le Akarenga Soko (l’usine de briques rouges) au premier plan. La photo est un peu sombre, ouais…je n’ai pas eu le temps de la retoucher.

Il y avait plein de danses hawaiiennes, mais on était interdit de les prendre en photo. J’ai failli agresser le connard de service qui m’a arrêté de la façon la plus brusque possible quand j’ai failli prendre une photo (j’ignorais qu’il n’y avait pas le droit). Je crois qu’il a eu peur de moi, mais qu’importe. Alors, j’ai quand même pris la photo ci-dessous, au 300mm, de j’ignore combien de dizaines de mètres de distance, derrière une vitre. Bonjour la qualité.

Qu’est-ce que j’aurais pas fait pour vous montrer ce qu’on a vu! J’ai bravé le règlement, rendez-vous compte.

Vers la fin, on a enfin pu voir le copain de Keiko, prof de danse hawaiienne au fait, en demonstration ici avec son école. C’est lui ci-dessous, accroupi.

Il est bien costaud le monsieur.

On a fini dans un bar à thème américain, c’était rigolo. On s’est séparé, et on était chez nous en une dizaine de minutes par le train. Mais avant, la photo “au-revoir les amis”.

Une bonne journée très sympathique, j’en voudrais plus des comme ça.

Club Video

Comme j’en énonçais la possibilité dans mon post du premier de l’an, j’ai commencé l’activité d’un club video. Ne confondez pas avec un video-club…Le but était bien de faire un club d’activité video (visionnage de films).

J’ai fait la troisième séance samedi dernier. Les films vus:

1ère séance: 1/ Les Chroniques de Riddick 2/ Resident Evil

Un succès énorme.

2ème séance: 1/ Pitch Black 2/ Cypher

Un succès mitigé. Pitch Black fut un grand succès, mais Cypher était un peu trop lent dans le rythme.

3ème séance (spécial Horreur): 1/ Final Destination 2 2/ The Thing

FD2 était très fun, mais The Thing a pris un sale coup de vieux…lui aussi fut un peu lent dans le rythme.

La prochaine séance devrait être un spécial “Jason Bourne”, avec les deux premiers volets de la trilogie, dont le deuxième en HD-DVD.

Mon problème, c’est que je me suis déjà empêtré dans une routine. J’ai fait une séance, ça s’est bien passé. Et puis j’ai continué, mais avec les mêmes membres! Dès que je suis dans une situation stable, il faut toujours que je la garde dans cet état-là.

Il va falloir que je me bouge le derrière pour inviter d’autres gens, des français pourquoi pas 😉 , pour changer un peu. Le changement, c’est bon pour l’évolution. En tous les cas, il y a plus de monde chez nous qu’avant, et en ce sens, peut-être bien que le point 3 de ma liste de résolutions du nouvel an est en train d’être accompli. C’est déjà ça, même si ça aurait pu être mieux chiadé. A améliorer l’année prochaine ?

Blog coup de cœur

Celui-ci, beaucoup beaucoup de monde doit déjà le connaître (je lis “plus de 4,000 visiteurs uniques par semaine”). Mais pour ceux qui ne connaissent pas, il faut que vous connaissiez. J’ai rarement vu quelqu’un écrire aussi bien, alors quand en plus ce quelqu’un écrit des chose drôles, le blog est un vrai plaisir à lire.

L’article qui était paru quand je l’ai lu la première fois est assez incroyable; vous pouvez le voir en cliquant ici.

Le deuxième que j’ai lu quelques jours après, c’est celui-ci.

Bon c’est assez thèmatique, mais c’est à priori une coïncidence.

Je le rajoute dans mon blogroll, et dans mes fils RSS.

Zoo du Fuji

J’ai eu une semaine chargée (travail essentiellement), et donc il y eut quelques jours sans articles. Mais là ça va mieux (week-end !).

Aujourd’hui samedi, nous sommes allé au Safari Park du Fuji (juste à côté du Fujisan); Y me tanait depuis des semaines pour y aller avant le 31 août. Mais pourquoi avant le 31 août ? Et pourquoi vouloir absolument y aller ? – pour voir les lionceaux nés dans ce safari en juin. Jusqu’au 31 août, on peut les caresser et se faire prendre en photo avec. Après, la compagnie d’assurance ne couvre plus, et il y a risque de se faire machouiller sévèrement un bras, ou de se faire emporter des doigts.

Après une semaine riche en heures supplémentaires pour Y et moi, nous nous levons à 9h du matin ce samedi (un record), puis partons vers 10h30 chercher la voiture de location (une Passo de Toyota: c’est tout petit, mais ce n’est pas cher). Le navigateur de bord (quelle merveille technologique !) prévoit 1h30 de route. C’était sans compter les 2h d’embouteillage à la sortie de Tokyo: 20 km en 2h. Les 90 km restants (dont 80 km d’autoroute) nous ont pris 1h30, comme prévu initialement.

Nous sommes donc arrivés assez fatigués, mais pressés de voir et caresser les lionceaux. Et là…1h d’attente derrière une centaine de personnes arrivées avant nous pour le même but. On prend 4 photos, dont voici 2 exemplaires ci-dessous:

On est allé à ce safari pour voir les lionceaux, mais vu la distance et le prix payé, on se décide à faire le safari. Nous n’avons rien vu de spécial, sauf que les lions était vraiment nombeux (2-3 dizaines), et on a vu des guépards essayer de s’enfuir (en se cachant dans le sas reliant leur territoire à celui des tigres)…rien de très passionant. Les bêtes ne semblaient pas être importunées par les voitures:

La photo est bien entendu sans trucage.

A la sortie, match de boxe entre deux kangourous, et les pains qu’ils se balancaient étaient, eux, impressionants. En cliquant ici, vous pouvez downloader une video mpeg de 18 MB (54 secondes) filmant le combat de boxe (selon ce que vous avez d’installé sur votre PC, cela risque de lancer la video, mais je vous conseille de la downloader en faisant un clic droit sur le lien, et en cliquant quelque chose comme “Save link as”).

Puis, nous sommes allé faire un tour dans le batiments des chats. Entre les enfants incapables de traiter correctement ces bêtes (bien qu’on aie déjà vu nettement pire), et surtout la fatigue qui commençait à se faire ressentir, on n’a pas fait 5 minutes. Direction parking, voiture, rentrer vite fait (mais avec quand même 1h d’embouteillages à l’arrivée).

Maison, pizza, série télé, upload des photos, blog et enchères (pour moi), puis le lit (dans quelques minutes).

J’ai uploadé les quelques photos prises pendant le safari, mais ce ne sont que des animaux, donc ça n’a vraiment RIEN de passionant.

Bowling

Le bowling est un amusement social très développé au Japon. Hier soir, match entre ma compagnie actuelle et la précédente…quoiqu’on a mixé les équipes.

Score perso: 108 (très nul) et 136 (assez nul).

Dans l’ensemble un très bon moment, surtout le repas qui suivit. Comme d’habitude, personne n’a pensé à prendre de photos.

400 !

Comme vous avez pu le constater depuis quelques jours, j’ai atteint 400 DVDs dans ma dvdthèque.
J’ai commencé en Janvier 2003, soit il y a 3 ans et demi, mais je n’achète les DVDs que depuis Janvier 2005. Ca fait une moyenne d’environ 100 DVDs par an (un peu plus), soit un tous les 3.65 jours. J’essaie de garder le rythme, mais les séries télé coulent ma moyenne.

Notons qu’il y a quelques séries que je ne peux pas acheter, car non commercialisées (exemple: Malcolm in the Middle, à partir de la saison 2), et que j’achète les séries pour lesquelles je n’ai pas pu me retenir de les voir avant leur parution en DVD (ie: download, par exemple Six Feet Under – Season 5), et que j’ai vraiment appréciées.

Bientôt, j’arrêterai d’acheter des DVD. A la place, ce sera plutôt des Blu-Ray ou des HD-DVD (je trépigne, je trépigne).