Une journée de fun

Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas eu de fun comme ça. Le 23 mai (vendredi), on a pris un jour de congé, une amie est venue de Kobe, et nous sommes allés au parc d’attraction du Fuji-Q Highland.

(La flèche verte est notre point de départ (chez nous), le cercle rouge est le parc d’attraction).

Environ deux heures de route, moitié autoroute (100+ bornes) moitié route (10 bornes ?).

Premier commentaire: ETC, c’est le bonheur. Qui eut crû que ne pas s’arrêter aux péages créait un tel confort? A priori tout le monde parce que ça a du succès 😉 mais je ne pensais pas que ça serait si pratique. S’arrêter et chercher dans son porte-feuilles, ça vous casse un rythme de conduite.

On est arrivé au Fuji-Q vers 11h. Parkings déserts, peu de monde en vue, chouette! Je prends un pass pour la journée, notre amie de Kobe aussi, et Yukiko prend juste un ticket pour entrer dans le parc (car elle ne pourra monter dans aucun manège sérieux). Le pass pour la journée coûte 4800 JPY (29 €), raisonnablement cher. Le parc est énorme, avec trois montagnes russes de catégories A (des killers), et de multiples, multiples autres attractions (comme du Segway, ou du Kart par exemple). Ils ont même un MOS Burger.

Le pass pour la journée nécessite d’avoir notre photo dessus. J’ai scanné mon pass pour vous donner une idée:

(Je n’ai pas daigné retiré mes lunettes de soleil pour la photo, car je me suis dit que je les porterai toute la journée, alors la tête AVEC les lunettes me ressemblait plus)

On a commencé d’entrée par le Fujiyama, leur montagne russe la plus ancienne, qui est aussi la plus haute et la plus longue du Japon (sur la photo ci-dessous, il s’agit de celle sur la droite).

Le circuit du Fujiyama fait une longueur de 2045 mètres, et le point culminant (à la première montée) est à 79 mètres! On atteint au maximum une vitesse de 130 km/h (en bas de la première descente).

Et bien, c’est vrai qu’elle est sacrément haute. En plus, moi, les montagnes russes, je n’ai peur que lors de la montée; ça prend un temps fou, et on s’imagine ce que ça va être à la descente…mais l’imagination dépasse souvent la réalité, car quand le wagon dévale la pente, on n’a pas le temps de s’inquiéter. Sur le Fujiyama, les premières secondes de la descente étaient cependant impressionantes. Et le circuit est effectivement LONG! Au bout d’un moment, je me suis habitué à la vitesse et aux courbes, que j’arrivais à lire à l’avance, et je cherchais les caméras prenant les photos (il y en a 4 sur le parcours). Il y en a une que je n’ai pas ratée (j’ai raté la photo par contre, avec ma bouche grande ouverte, la langue qui part sur le côté, et mon bonnet d’âne…mais on est quand même à 100km/h sur une montagne russe à ce moment).

Après, nous sommes partis tenter le Dodompa, leur deuxième montagne russe la plus ancienne. Son parcours est court, mais sa particularité est qu’il est rapide; le wagon passe de 0 à 172km/h en 1,8 secondes. Le chemin est d’ailleurs asez linéaire, en dehors d’une excroissance en plein milieu (cf photo ci-dessous).

Mais il y avait 1h30 d’attente! Je me demande comment c’est le week-end? Réponse: c’est terr-ri-blement bondé, avec 4h d’attente où dans le genre. Bref, on a baissé les bras. On a essayé de faire du Segway, mais les réservations étaient faites pour toute la journée (grrrrr). On s’est essayé au kart (10 min d’attente)…et on a été ‘achement déçus. Les machines sont bridées (je n’ai jamais appuyé sur le pédale de frein, même dans les virages). On ne peut faire que deux tours de circuit. On n’a pas le droit de se dépasser. On n’a pas le droit de jouer aux autos-tamponneuses. C’est juste bon pour les enfants en définitive.

(à suivre)