Kagura

9e sortie de snowboard de ma vie, à Kagura. Kagura est à côté de Naeba, qui est l’une des stations les plus connues du Japon. Kagura est dans la pŕfecture de Niigata, ce qui fait que je serai allé dans 4 préfectures différentes pour faire du snowboard cet hiver: Tochigi, Nagano, Gunma, et Niigata. Niigata est apparemment réputée pour garder la neige le plus longtemps, ce ce qui concerne les préfectures alentour de Tokyo (bien entendu c’est sans comparaison avec Hokkaido qui écrase toutes les autres préfectures du Japon).

Ce jour, j’y suis allé avec un collègue donc on y est allé en voiture. La voiture, quel confort comparé au bus! Réveillé à 3h du matin, parti à 4h, j’ai récupéré à 5h mon collègue qui habite sur la kanpachi, route maudite de Tokyo car en embouteillage en permanence. On est arrivé à la station à 8h, sachant qu’elle ouvre à 7h30, belle performance. Il y avait du monde sur la route (à 5-6h du matin, j’ai halluciné!) mais pas de quoi faire des embouteillages. Kagura est à 200km de la maison, la plus proche de toutes les stations de cet hiver.

Kagura est divisée en 3 zones: Matsumata, Tashiro, et Kagura. Seules Matsumata et Tashiro ont un parking, et on est allé à Matsumata, car le parking est à 6km de la sortie de l’autoroute, on y est en quelques minutes.

Kagura (les 3 zones donc) ont un sommet de 1845m pour un point le plus bas de 620m. 24 pistes, en énorme majorité des pistes vertes, 19 remontées mécaniques, 2 téléphériques d’une centaine de personnes pour amener du parking au bas des pistes, et un téléphérique de 6 personnes pour amener du bas des pistes à … plus haut (mais pas tout en haut).

En gros, une fois arrivé au parking de la station, comptez 1 heure pour arriver au sommet tellement il y a de téléphériques et de lift à monter (2 de chaque, pour une distance totale de 7km… c’est long…).

Mais une fois arrivé en haut, les pistes sont amusantes. Un peu faciles, mais il y a de quoi s’amuser. Il y a des embranchements partout, des petites pistes avec des grands virages, le moyen de skier sur le côté des pistes sur des mini-montagnes/tremplins, etc. Et on ne peut pas faire la fine bouche de toute façon, puisque les stations qui ont encore de la neige fin mars sont rares, surtout cette année.

On a skié jusqu’à la fin, dernière remontée à 15h45. La descente jusqu’au bas des pistes prend du temps mais est ennuyeuse à mourir. On est sorti du parking à 17h, et par la faute de très nombreux embouteillages, surtout sur la kanpachi, je suis rentré à la maison à 23h. Mort de fatigue, mais beaucoup moins épuisé musculairement que les fois précédentes. J’ai eu quelques courbatures le lendemain, et puis plus rien. Le corps commence-t’il à prendre le pli?

Cette journée, j’ai aussi testé une appli iPhone qui donne des tas de statistiques sur sa journée. J’aurais donc surfé sur 26 km (et non pas 24.7 km comme écrit sur facebook, à cause de la première descente qui fut comptée séparément), pour un temps de surf de 2h environ (pour plus de 7h de présence à la montagne). 13km/h de moyenne donc, et une vitesse maximale de 35km/h. Je ne suis pas tombé quand je fonçais à 35km/h, ouf.

En parlant de tomber, je suis tombé quelques fois, sans gravité. Il y a bien une fois où un connard m’a coupé la route, pendant qu’un autre connard me collait au derrière; pris en sandwich, j’ai essayé de freiner pour éviter de me prendre l’un des deux, mais le freinage fut trop brusque apparemment, j’ai fait un rouler-bouler, j’ai été un peu sonné, mais aucune douleur et aucune blessure.

Alors, atteindrai-je les 10 sorties snowboard cet hiver? Je vais essayer d’y aller encore une fois, et puis je rangerai sûrement l’équipement au grenier. Que faire pendant l’été? Le VTT commence à m’intéresser…

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