Le sport

Quelques mots sur le sport. Pas une dissertation (même si le sujet le mérite), juste 2 mots.

90% des sportifs de haut-niveau donnent souvent l’impression que ce sont des gros cons. C’est sans doute parce que ce sont effectivement des gros cons ignares.

Ici, l’erreur consiste à croire que ce sont des gros cons parce que ce sont des sportifs, ou que le sport rend con, ou je ne sais quelle autre conclusion hâtive. Non, 90% des sportifs de haut-niveau sont des gros cons parce que ce sont des hommes (et femmes) et que 90% de la population humaine est composée de gros cons (et de sales connasses, respectons l’égalité entre les sexes, les femmes ne sont pas en retard dans le domaine de la connerie).

Mais aux sportifs de haut-niveau, on leur donne une tribune publique pour s’exprimer. Connerie de haut-niveau + tribune = catastrophe humanitaire.

Ça marque les esprits. Au début on se dit c’est pas possible d’être aussi con. Puis on se le dit encore au sportif suivant, etc. A la fin on fait une association: sportif = gros con.

Mais non, les sportifs de haut-niveau ne sont pas plus cons que le monsieur Martin moyen. Ni moins con, évidemment.

Par contre, deux points importants:

  1. Eux, ils font rêver des millions de gens (monsieur Martin ne fait pas rêver autant de gens). Ils apportent l’espoir et plein de trucs positifs à des vies qui sont terriblement ternes. Franchement, ça mérite le respect. Bon, moi ils ne m’apportent rien parce que leurs prouesses physiques à la con je n’en ai rien à foutre, mais ce qu’ils apportent à l’humanité c’est franchement balèze. (nous sommes à un niveau bien bas pour avoir besoin de ça, mais bon, 90% de cons dans la population hein…). Sans rire, il faudrait pas qu’ils disparaissent, à la différence de monsieur Martin et … euh… je sais pas, beaucoup d’hommes politiques par exemple. Genre, j’me dis si moi je disparais demain, je vais manquer à quoi? 5, 6 personnes? (et un chat? non, même pas) C’est un monde de différence. C’est gros un monde vous savez.

Ils ont tout mon respect. Je ne le redirai sans doute pas, et dès le prochain article je me remets à leur casser du bois sur le dos (pour me faire plein d’amis tous mignons, j’adore ça).

2. Nan, pas de point 2. Je m’auto-censure. C’était vraiment trop trash ce que j’allais dire sur les sportifs de haut-niveau. Restons sur une note positive. Je le distillerai dans de futurs articles.

lol

Le bonheur

Le bonheur n’existe pas. C’est une fabrication psychologique humaine.

On peut rencontrer des gens qui ne l’ont jamais trouvé, et pour cause: ils sont incapables de le fabriquer. Leur esprit est tourné vers les merdes qui nous entourent tous. Ils croient que c’est un truc qui nous arrivent comme ça un beau matin alors qu’en fait non. Il “n’arrive” jamais rien (sauf des merdes).

Au contraire il y a des gens qui sont juste heureux et ont l’impression que la vie est belle quoi qu’il arrive. Tant mieux pour eux (je suis envieux), mais c’est un leurre. Ils peuvent avoir le cancer, leur famille décimée par une catastrophe quelconque, être ruiné, il peut leur arriver n’importe quoi que le commun des mortels juge comme étant un truc négatif, les gars sont toujours dans le bonheur.

Le bonheur n’a rien à voir avec ce qui nous arrive. Rien. Et je ne suis pas sûr qu’on puisse changer sa façon de penser. C’est à dire que quelqu’un qui ne peut pas trouver le bonheur a peu de chances de le trouver via les psychologues, la lecture ou le travail personnel. C’est pourtant facile de se mentir à soi-même (tout le monde le fait), mais en ce qui concerne le bonheur bizarrement ça l’est moins.

En ce qui me concerne… pas de bonheur ici, mais pas non plus spécialement d’idées noires. J’essaie de me maintenir dans le neutre. Il m’arrive des merdes en permanence (comme tout le monde) mais je passe à travers sans me poser de questions. Je ne recherche plus le bonheur (rien que d’écrire le mot me semble ridicule maintenant), juste un confort temporaire tous les jours.

 

Le nucléaire

Nouvelle catégorie, pour que mes enfants sachent ce que je pensais de tout, des fois que je meure demain. Ils ne parlent pas (et ne lisent pas le) français mais à chaque jour suffit sa peine.

Je laisse aux lycéens et aux étudiants en lettres la tâche de faire de belles dissertations sur n’importe quoi dont personne n’a rien à foutre. Moi je n’ai pas le temps ni l’envie d’argumenter à outrance; je préfère donner en quelques lignes ma pensée sur cette merde de Terre et ses connards d’habitants.

Le nucléaire (la production d’électricité par le nucléaire) est un truc formidable. Il n’y a que des avantages dans cette technique, pour peu bien sûr de faire attention (et vlan, les détails partent dans la nature. Je vous avais prévenu.) sous peine de grosse catastrophe. Une production qui pollue nettement moins, et qui enterre toutes les autres technologies du point de vue de la rentabilité. Le truc presque parfait, bien qu’avec des contraintes un peu lourdes (quand même), si ce n’était le risque d’accident.

Et les accidents… je suis sûr qu’en cumulant toutes les merdes occasionnées par toutes les centrales thermiques du monde de l’histoire on dépasse allègrement les merdes occasionnées par toutes les centrales nucléaires du monde de l’histoire (même à proportions gardées, bien entendu).

Mais voilà, moi j’aime pas le genre de merdes occasionnées par un accident nucléaire. Ça fait chier tout le monde, ça stresse tout le monde, ça tue d’un coup (le thermique tue à petit feu c’est mieux (lol), et de plus en plus de solutions ne tuent pas du tout, genre qui est mort d’une éolienne, à moins qu’une pale se détache et qu’un con se la prenne dans la gueule…).

Et là, mon argument de folie. Un accident nucléaire n’arrive que quand c’est mal géré. Et ce sont des hommes qui le gèrent. Et les hommes sont des cons irresponsables. On peut leur décrire en détails la catastrophe qui va arriver si ils font les cons, et qu’est-ce qu’ils font? Ils font les cons bien sûr. Loi de Murphy. A tous les coups. Ça ne rate jamais.

Les Japonais sont les rois des procédures et de la sûreté. Ils adorent. Des règles pour tout et sur tout, risque zéro (parait-il), ils contrôlent tout bien pour que pas un accident n’arrive. T’avises pas de traverser en dehors des clous devant un flic, hein. Il va te faire la morale pendant une heure (pendant qu’il écrit ta prune) comme quoi c’est vachement dangereux, attention inconscient!

Un tsunami? Nan…

Y’en a jamais eu là de toute façon.

Allez faisons un mur par acquis de conscience. 15m, ouais ça devrait aller.

Si le Japon est assez crétin pour faire des décisions aussi stupides et inadaptées, mais les gars… y’a pas UNE centrale sur la planète qui est sans risque. La raison, elle est pas dans la technologie ou les process; elle est dans les fous furieux qui les pilotent. Boeing peut bien construire un avion parfait, tu mets un singe aux commandes, on est forcé d’avoir un accident à un moment. Et quand ces connards de pro-nucléaire nous vantent les mérites du nucléaire, ils sont complètement à coté de la plaque. Le problème est pas dans le nucléaire, il est dans l’homme!

Conclusion: le nucléaire, je suis contre. La technologie est bien, l’homme non. Je vais pas aller manifester ni signer de pétition (ce devrait être un bon futur sujet), je vais pas aller hanter les forums ou les groupes facebook pro ou anti nucléaire, je pourrais éventuellement sortir de mes gonds si quelqu’un dit quelque chose devant moi qui m’énerve (j’essaierai comme d’habitude de me retenir, sisi!), bref je vais pas aller revendiquer quoi que ce soit à qui que ce soit mais au cas (improbable) où mes enfants se demanderaient, voilà de façon concise ce que je pense.