Mais de qui je parle?
J’ai passé le blog sur le CDN d’Azure, et ça marche pas-du-tout. Je le repasse sur du normal dès que je peux. (maj: c’est fait)
Je reprends mon activité web, bien que je ne m’attende pas à avoir beaucoup de clients. Je rajoute une activité email. Oui, dans cet océan de services email gratuits, moi je propose un service payant. Mais y’a pas de pub, j’offre plus de capacité de stockage et un meilleur support. Mais ça marchera pas, vous verrez. Les gens préfèrent payer 5 fois plus cher et aller chez un gros fournisseur qui offre moins pour plus cher. Je continue mon activité de protection contre les DDoS. Mais ça marche pas non plus.
Par contre, les serveurs de jeux et les VPS, ça marche bien.
Notre voisin nous a attaqués en justice en septembre dernier parce qu’il y avait des branches de nos arbres qui dépassaient chez lui. Il réclamait 12000 euros de dommages.
Coïncidence, 12000 euros est le montant maximum demandable pour un jugement en justice de voisinage. C’est réglé à la mairie, par un vrai juge (quand même), et ça coûte 0 pour l’attaqueur. Si on veut plus, il faut passer par un tribunal civil et là ça peut rapidement coûter des milliers d’euros à mettre en place. Coïncidence encore, ce voisin est au chômage et trouve toutes les combines possibles pour toucher de l’argent sans travailler. Mais naaaaan, personne ne va croire qu’il nous a attaqués pour se faire de l’argent facile.
Je précise que ce procès doit être le 6 ou 7e que nous avons depuis mon arrivée au Japon (j’ai arrêté de compter). “Les Japonais recherchent la conciliation, l’harmonie et l’apaisement blablabla” qu’on entend souvent. Mon cul, ouais!
Bref, Yukiko s’est pointée au tribunal avec notre avocat (parce qu’on en a un évidemment…). Surprise générale. Personne ne vient jamais au tribunal local avec un avocat, trop cher pour les sommes en jeu. Chose amusante, notre avocat ne nous a même pas fait payer, car ce fut trop facile. Le voisin s’est pointé les mains dans les poches. Notre voisin s’est fait balayer. Il n’y pas eu photo ni hésitation du juge.
Une bonne chose de faite. On continue de vivre comme si de rien n’était. (n’empêche que le stress cumule)