Une journée de fun (Partie 2)

(Suite d’hier!)

On avait déjà entamé l’après-midi, alors on a été manger. Mais la chaleur (28 degrés) nous donnait plus soif que faim. Le soleil, lui, m’avait déjà donné de bons coups de soleil sur la tronche, et dans le cou.

L’année dernière, mon ami Jacky de Hong Kong me vantait la maison hantée du Fuji-Q Highland. Il adore les maisons hantées, mais croit aux fantômes. Il était sûr qu’il y en avait (les âmes de ceux qui sont morts au Mont Fuji), et n’avait pas pu le terminer (il y a des issues de secours, et il était sorti en plein milieu). Moi, je n’ai guère fait que deux maisons hantées en France, et j’avais trouvé ça ri-di-cu-le. Absolument pas effrayant, des décors en carton-pâte, des sons enregistrés pitoyables, bref j’avais rangé les maisons hantées dans la catégorie “absurdités”. Mais Jacky dit rarement n’importe quoi, alors je voulais l’essayer. Notre amie de Kobe avait déjà tenté la maison hantée du Fuji-Q il y a quelques années, et pareil, elle était sortie en plein milieu car c’était “intenable”. Vraiment j’étais curieux. Mais pas inquiet par contre.

Cette maison hantée, c’est du délire. Ce fut LA révélation de la journée et du mois (et la deuxième révélation de l’année).

Voici la maison hantée. Ils ont construit un bâtiment pour elle. Le bâtiment fait 3000 mètres carrés, il a coûté 800 millions de Yen (4,9 millions d’euros). Il est inscrit au Guiness Book des records pour le parcours de maison hantée le plus long du monde: 700 mètres (qu’on doit parcourir à pied figurez-vous). Il faut entre 40 et 50 minutes pour le finir. Une réalisation mégalo de folie totale.

Yukiko et Yōko ont gentiment attendu avec moi (1h30 d’attente), et m’ont laissé rentrer tout seul.

Le thème est celui d’un hôpital désaffecté. On traverse une quantité incroyable de pièces, on monte et descend les escaliers ainsi que les mezzanines, et on suit les flèches au mur qui indiquent la direction. Le décor est formidablement bien réalisé; tous le matos m’avait l’air authentique, quoiqu’un peu ancien. Les pièces sont très sombres, mais on voit bien les tâches de sang et la poussière partout. L’atmosphère est incroyablement bien reproduite.

Bref, on rentre à une quinzaine. Juste après être rentré et s’être fait expliquer les précautions d’usage (ne touchez pas les fantômes, ne les agressez pas non plus, pas de photos, pas de bouffe, pas de blagues aux autres participants, il y a plein de sorties d’urgence, etc), on voit un film explicatif qui raconte ce qui nous attend…mais le film ne montre rien, et est bien en-dessous de la réalité! Puis, on nous sépare par groupes d’amis. Moi j’étais tout seul, alors on m’a dit de faire le parcours tout seul (tant mieux). On nous a donné à chacun une minuscule lampe torche qui éclairait un faible halot de lumière, et go! Avance mon gars!

Les 5 premières minutes furent faciles (la longueur habituelle des maisons hantées?). J’ai croisé rapidement deux surprises que j’ai trouvées bêbêtes (je passerai les détails). Les pièces étaient vraiment très sombres, alors j’étais content d’avoir ma lampe torche. J’ai rattrapé rapidement le premier groupe devant moi, quatre jeunes filles dans la quinzaine d’années. L’une était par terre en position de fœtus, à hurler et pleurer toutes ses tripes. Elles étaient en bas d’un escalier, et il y avait un…enfin une masse recroquevillée qui attendait en haut de l’escalier. Ses trois copines étaient salement embêtées. Elles passaient d’un ton pour la rassurer aux insultes pour la motiver à bouger, mais l’autre à terre continuait de hurler. Scène vaguement apocalyptique. Ses amies m’ont vu et m’ont dit de les doubler. J’ai contourné la fille dans sa panique et je suis monté. J’ai bien fait attention de contourner la…masse en haut de l’escalier que j’ai regardé au passage avec ma lampe…c’était juste une statue d’enfant sanguinolente, mais elle était rudement bien placée sur le chemin de manière à effrayer. C’était effectivement un brin effrayant.

Et puis, plus loin, j’ai croisé mon premier zombie. Ah la vache. Dans cet environnement, ça marque. Sorti de nulle part. Lent, mais on n’a pas envie de traîner. La fille qui paniquait juste avant n’aurait jamais supporté cette rencontre. C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à me crisper un peu. Une suite de couloirs et de pièces sombres, où il faut enjamber des…choses (on voit pas bien de loin de quoi il s’agit) et se baisser pour éviter les trucs qui pendent, avec des virages à 90 degrés, des cris lointains (d’autres visiteurs), des scènes dignes des meilleurs films d’horreur sous nos yeux, et (en dehors des cris d’horreur) un silence assourdissant. Il y a certes beaucoup de sang, mais c’est l’ambiance qui est effrayante. Et puis à chaque fois qu’on rentre dans une pièce, on se dit “bon alors qu’est-ce que je vais voir là encore, est-ce qu’il y a un zombie qui va me tomber sur la tête, etc.”. C’est encore pire quand il y a un rideau à l’entrée de la pièce qui cache son contenu. Le temps passé isolé dans ce dédale, à se concentrer sur le mince filet de lumière de sa lampe torche, à scruter tous les recoins pour vérifier qu’il n’y a pas un zombie qui va nous tomber sur le coin de la figure, tout cela rend paranoïaque. C’est vachement long à se frayer un chemin, mine de rien. D’autant plus que j’ignorais complètement les caractéristiques “techniques” (ie sa longueur) de cette maison hantée.

Le truc, c’est que la maison est immense, et il n’arrive pas tant de choses que ça. A force d’attendre, on se monte la tête soi-même. Et quand la “chose” arrive, on sursaute parce que ça fait des minutes qu’on s’est imaginé des trucs bien pires que ce qui arrive.

En milieu de parcours, un zombie récupère notre lampe torche. Il faut alors continuer dans le même genre de dédales sombres, SANS la lampe. Là, c’est le choc. Ça m’a pris la tête de la rendre. Et puis j’ai dépassé un autre groupe. Quand la fille qui était en tête du groupe de 4 s’est retournée et m’a vu, elle a crié de peur. Euh…t’es gentille, je suis pas un zombie, hein.

Je ne vais pas donner plus de détails, sauf pour la dernière scène. A la fin (mais j’ignorait que c’était la fin), un zombie m’a poursuivi (quoiqu’il y en d’autres qui m’ont poursuivi avant, dans le circuit). Mais alors celui de la fin, il était très fort. Il hurlait et faisait un vacarme, on se croyait dans Resident Evil.

Bilan des courses, je n’ai eu aucune problème à le finir (pas de fantômes en vue 😉 ), et j’ai même dépassé deux groupes (je marche vite). Mais j’étais bougrement fatigué (30 min dans la pénombre avec les sens à l’affût en continu et deux, trois frayeurs). L’ambiance est absolument fantastique. Les gens qui ont peur de ces choses-là n’arriveront jamais à le finir. Si on se trouvait dans la vie réelle dans un décor pareil, ce serait littéralement intenable. Je vais peut-être regarder les films d’horreur d’un autre œil maintenant. Et je ne pense déjà plus qu’à y retourner (y’a des amateurs pour m’accompagner ??)

(à suivre)

Une journée de fun

Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas eu de fun comme ça. Le 23 mai (vendredi), on a pris un jour de congé, une amie est venue de Kobe, et nous sommes allés au parc d’attraction du Fuji-Q Highland.

(La flèche verte est notre point de départ (chez nous), le cercle rouge est le parc d’attraction).

Environ deux heures de route, moitié autoroute (100+ bornes) moitié route (10 bornes ?).

Premier commentaire: ETC, c’est le bonheur. Qui eut crû que ne pas s’arrêter aux péages créait un tel confort? A priori tout le monde parce que ça a du succès 😉 mais je ne pensais pas que ça serait si pratique. S’arrêter et chercher dans son porte-feuilles, ça vous casse un rythme de conduite.

On est arrivé au Fuji-Q vers 11h. Parkings déserts, peu de monde en vue, chouette! Je prends un pass pour la journée, notre amie de Kobe aussi, et Yukiko prend juste un ticket pour entrer dans le parc (car elle ne pourra monter dans aucun manège sérieux). Le pass pour la journée coûte 4800 JPY (29 €), raisonnablement cher. Le parc est énorme, avec trois montagnes russes de catégories A (des killers), et de multiples, multiples autres attractions (comme du Segway, ou du Kart par exemple). Ils ont même un MOS Burger.

Le pass pour la journée nécessite d’avoir notre photo dessus. J’ai scanné mon pass pour vous donner une idée:

(Je n’ai pas daigné retiré mes lunettes de soleil pour la photo, car je me suis dit que je les porterai toute la journée, alors la tête AVEC les lunettes me ressemblait plus)

On a commencé d’entrée par le Fujiyama, leur montagne russe la plus ancienne, qui est aussi la plus haute et la plus longue du Japon (sur la photo ci-dessous, il s’agit de celle sur la droite).

Le circuit du Fujiyama fait une longueur de 2045 mètres, et le point culminant (à la première montée) est à 79 mètres! On atteint au maximum une vitesse de 130 km/h (en bas de la première descente).

Et bien, c’est vrai qu’elle est sacrément haute. En plus, moi, les montagnes russes, je n’ai peur que lors de la montée; ça prend un temps fou, et on s’imagine ce que ça va être à la descente…mais l’imagination dépasse souvent la réalité, car quand le wagon dévale la pente, on n’a pas le temps de s’inquiéter. Sur le Fujiyama, les premières secondes de la descente étaient cependant impressionantes. Et le circuit est effectivement LONG! Au bout d’un moment, je me suis habitué à la vitesse et aux courbes, que j’arrivais à lire à l’avance, et je cherchais les caméras prenant les photos (il y en a 4 sur le parcours). Il y en a une que je n’ai pas ratée (j’ai raté la photo par contre, avec ma bouche grande ouverte, la langue qui part sur le côté, et mon bonnet d’âne…mais on est quand même à 100km/h sur une montagne russe à ce moment).

Après, nous sommes partis tenter le Dodompa, leur deuxième montagne russe la plus ancienne. Son parcours est court, mais sa particularité est qu’il est rapide; le wagon passe de 0 à 172km/h en 1,8 secondes. Le chemin est d’ailleurs asez linéaire, en dehors d’une excroissance en plein milieu (cf photo ci-dessous).

Mais il y avait 1h30 d’attente! Je me demande comment c’est le week-end? Réponse: c’est terr-ri-blement bondé, avec 4h d’attente où dans le genre. Bref, on a baissé les bras. On a essayé de faire du Segway, mais les réservations étaient faites pour toute la journée (grrrrr). On s’est essayé au kart (10 min d’attente)…et on a été ‘achement déçus. Les machines sont bridées (je n’ai jamais appuyé sur le pédale de frein, même dans les virages). On ne peut faire que deux tours de circuit. On n’a pas le droit de se dépasser. On n’a pas le droit de jouer aux autos-tamponneuses. C’est juste bon pour les enfants en définitive.

(à suivre)

Achat gratuit de dépense d’argent

Le système de péage sur autoroute au Japon avec carte à puce sans contact s’appelle ETC (Electronic Toll Collection). Selon Wikipedia, en novembre 2007, 20 millions de véhicules au Japon en étaient équipés.

Avec Duako (le nom qu’on a donné à notre voiture, dois-je le rappeler), j’en avais marre:

– Qu’elle me rappelle à chaque démarrage qu’il n’y avait pas de carte ETC dans son lecteur

– De faire la queue aux péages (parce qu’on dirait qu’il y a encore plein de voitures qui n’en sont pas équipées)

Comme en plus utiliser ETC donne une réduction sur les frais de péage (aux alentours de 5%? La belle affaire vous me direz…), j’en voulais une carte. Mais je n’avais pas envie de payer pour.

C’est en recevant une lettre de Visa (la compagnie de carte de crédit) me disant qu’ils avaient augmenté mon crédit maximum à 1 million JPY par mois (6160 €) que j’ai pensé à leur demander de m’en faire une. Au passage, je n’ai pas demandé à avoir un crédit de 1 million JPY par mois sur ma Visa, et je n’en ai pas du tout l’usage (la prochaine fois que j’achète une voiture, je la paierai sans doute avec ma Visa!). Quand on sait que les commerces demandant de rentrer son code confidentiel sont encore assez rares (la signature est encore majoritaire), on se dit que je n’ai pas intérêt à perdre ma carte!

Au moment de demander la carte ETC (sur leur site web), j’ai reçu plein d’avertissements disant que l’obtention de la carte ETC n’était pas automatique, qu’il y avait une enquête de solvabilité, etc. Ça m’aurait fait mal d’avoir un tel crédit sur ma Visa et qu’ils me refusent cette carte ETC. Je l’ai finalement reçue dans la semaine, pourquoi donc me suis-je inquiété… Et le timing est parfait pour notre sortie de vendredi aux alentours du Fuji. J’ai donc réussi à avoir cette carte ETC gratuitement pour…dépenser mon argent sur les autoroutes japonaises. Quand je pense qu’ils y en a qui payent pour avoir cette carte!

A noter au passage que Visa fait un bon travail au Japon. Une seule fois (que je sache), ma carte fut utilisée frauduleusement sur Internet. Visa m’avait appelé le lendemain, alors même que je ne m’en étais pas encore aperçu.

Visa -Bonjour, on a des doutes sur un usage qui a été fait de votre carte hier.

J’avais justement acheté des DVDs sur Amazon.com la veille.

Moi -Ah? Et quel achat était-ce donc?

Visa -Des casseroles sur un site Internet au Texas, aux Etats-Unis. Montant: 300 USD

Moi -Ah oui bah non, c’est pas moi.

Visa -Alors on annule l’opération. On vous envoie des documents à signer. Bonne journée.

Le lendemain, j’avais reçu les dits documents, avec la mention “je certifie n’avoir pas placé la commande xxx de montant xxxx le xx/xx/xxxx”. J’avais signé, j’avais renvoyé (dans une enveloppe pré-timbrée), le paiement avait été annulé, et j’avais reçu une nouvelle carte Visa quelques jours après. Il est arrivé exactement la même histoire avec Yukiko quelques années plus tard.

J’ai fait quelques achats bizarres sur la planète (sur Internet), mais Visa ne les a jamais flaggués comme étant “douteux”. Je ne sais pas comment ils font, mais ils se débrouillent bien.

Sixième visite reportée

Jeudi dernier, c’était le jour de la sixième visite. Surcharge de travail oblige, Yukiko appelle l’hôpital pour décommander et choisir une autre date.

Réponse de l’infirmière: “Ah mais c’est pas possible.”

– Ah? Pourquoi?

– Ben parce que c’est comme ça. Les visites, ça se fait toutes les 4 semaines. Toujours.

– Ah. Mais moi, je ne peux pas y aller. Alors on fait comment?

– Vous devez venir avant le 21 (mercredi). C’est à dire en moins d’une semaine. Sinon, toutes les données de votre suivi de grossesse seront chamboulées, et ça va pas alors. Mais la prochaine fois, vous devez absolument venir à la date fixée.

– (Grosse conne!) D’accord!

– Vous en êtes à combien de semaines, là?

– Euh? Je sais plus trop. Vers la vingtième, je crois.

L’infirmière, outrée, accusant le coup: “Vous…vous ne savez pas à quelle semaine vous en êtes??!?”

Yukiko a finit son rapport du coup de fil en me disant: “Je me suis écrasée, parce que j’ai pas envie qu’ils me fassent une crasse au mauvais moment…”.

Elle est belle la médecine, elle inspire confiance. Si même les infirmières, le dernier rempart, se mettent à se prendre pour nos maîtres ou pour des surhommes, on est tous foutus.

Un nouveau panneau de contrôle (2)

Après avoir parlé de machine à laver (ça peut paraître ringard comme article), utilisant quelques jeux de mots qui n’ont dû faire rire aucun français, je vais jeter un froid et parler de notre nouveau frigo.

Notre frigo avait 8 ans d’âge, faisait dans les 300 litres, et on avait trouvé que c’était rudement injuste de remplacer la machine à laver et pas le frigo. On a acheté. On s’est régalé.

Avec 515 litres, on a de quoi voir venir. Pour l’instant, on n’arrive pas à le remplir. Je pensais qu’avec les 4 packs de bières ça allait le remplir un peu, mais pensez-vous! Il est désespérement vide.

La bac à glaçons, j’adore. Il nous fait des glaçons en permanence, tout seul (il faut lui donner de l’eau de temps en temps tout de même), et les met dans un bac. Je n’ai jamais été fan des glaçons, mais là, vu la praticité d’emploi, les jours où il fait chaud c’est un régal.

Accessoirement, il ne garde pas que les choses au frais, il peut aussi garder les choses au chaud. On peut régler la température d’un des compartiments entre -10 et…47 degrés. Parfait quand bo-bonne fait à manger pour deux et ne veut pas attendre que son partenaire rentre du travail pour commencer à manger. Sauf que chez nous, bo-bonne, c’est moi, et il se trouve que je ne fais pas à manger pour deux. Alors pour le moment, on ne s’en sert pas.

Je passe sur les anecdotiques palettes réglables qui permettent un rangement des aliments (qu’on n’a pas) configurable…gadgets à deux balles, mais que personnellement j’adore.

Et puis, il y a un panneau de contrôle. Monochrome hélas (bouhhhh!), mais c’est tout simplement parce que ça n’existe pas en couleur encore, même chez les autres marques.

Il n’y a pas grand chose à faire avec d’ailleurs…on peut régler la température des différents compartiments, passer le bac à glace en mode “grouilles-toi à me faire des glaçons”, couper le “biiiiiip” que le frigo fait à chaque fois qu’on touche un bouton, etc. En gros, on s’en sert une fois au début, et puis plus du tout, sauf pour le fameux compartiment-qui-garde-les-plats-chauds-à-maximum-47-degrés.

Et alors LE gadget du frigo qui tue, LA fonction qui fascinerait mon père, c’est le chiffre qui est affiché en bas à droite de l’écran. Ce chiffre indique…le nombre de fois que le frigo a été ouvert ce jour. Toutes les 24h, il se remet à zéro, et on peut choisir l’heure de départ du compte. La raison d’une telle fonction: c’est pour motiver les gens à faire des économies d’énergie en gardant le nombre le plus bas possible. Quand vous ouvrez la porte, le frigo vous le balance en pleine tête: “mollo sur l’électricité s’teup’!”. Forcément, le premier jour je m’amusais tellement avec mon frigo (c’est moins intéractif qu’un aibo ou qu’une PS3 tout de même) qu’on a dépassé la centaine (maintenant on est plutôt dans la vingtaine). Il arrivait pas à refroidir tellement je l’ouvrais souvent et longtemps. Le kami du frigo a dû me maudir, dans le genre “tu peux pas me laisser faire mon boulot et aller emmerder le kami de la télé à la place?”.

Bon mais dommage qu’il ne donne pas les statistiques du nombre de fois qu’on a ouvert ses portes sur un an, avec graphes et programme d’entraînement pour s’améliorer. Et pourquoi pas une connection Bluetooth avec une imprimante pour imprimer ces stats.

Et puis en parlant de connections d’ailleurs, on ne trouve toujours pas beaucoup d’appareils avec une connection réseau (“pas beaucoup” = “zéro”). Pourtant il y aurait moyen de bien s’amuser.

Prix de la bête: un peu moins de 180,000 JPY (1100 €). Il me semble bien en avoir vu des beaucoup plus chers, mais on n’a pas bien regardé les autres car nous fûmes attirés de suite par celui-ci.

Au fait, la machine à laver était, elle, un premier prix pour cette catégorie de machine (lavante/séchante et tout le tralala); elle était dans les 120,000 JPY (740 €). Il y avait à côté des machines avec 2,5 fois ce prix, ce qui était bien trop cher par rapport à ce qu’on voulait mettre comme budget. Il y a quand même un accouchement qui arrive à grands pas avec la facture qui va avec.

Un nouveau panneau de contrôle

Vous savez comme j’aime les panneaux de contrôle. Quand il fut question d’acheter des appareils électro-ménager, je n’avais que quelques critères à satisfaire. Dont l’un était que les appareils aient un panneau de contrôle (on s’amuse comme on peut).

Notre machine à laver avait 7.5 ans d’âge. Elle était grosse, laide, analogique (!), lavait à l’eau froide, bref, elle avait tous les défauts du monde. On a changé pour celle-ci.

Elle avait l’écran de contrôle le plus gros du magasin 😆

Et en plus, elle donne l’heure! 😉

Elle fait lavante-séchante (gain de place!), elle lave à l’eau chaude (mais elle monte pas à 90゜ 🙁 ), elle consomme environ 15,3 fois moins d’eau que la précédente (j’avoue, je n’ai pas trop l’œil pour ces choses-là, mais ce qui est sûr c’est qu’elle consomme moins), et elle est super silencieuse. On peut être à côté quand elle essore, on n’a pas l’impression qu’elle est en marche! Et c’est pareil quand elle sèche le linge, j’ai été scié! Franchement, j’étais largué dans le domaine des machines à laver. Et pourtant il y a quelques années, je connaissais tout ce qui se faisait.

Quelques semaines après l’avoir acheté, je n’ai toujours pas lu le mode d’emploi. Pour s’en servir, on l’allume, elle se met par défaut en mode “automatique”, on appuie sur “Start”, et zou!…rien de différent avec l’ancienne (sauf le bruit), puisque le mode automatique, c’est “laver à l’eau froide”. Quand j’aurais le temps dans une dizaine d’années (ou pas), j’essaierai de lire le mode d’emploi de ma super machine qui déchire (pas au sens propre, heureusement. C’est d’ailleurs dommage pour une machine qu’on n’en parle pas au sens “propre”).

Nouveau blog

Allez, je me lance. J’ai créé un autre blog, et j’ai fait en sorte qu’il ne me prenne pas beaucoup de temps (douce illusion…). C’est plus un service à ceux qui sont intéressés par la chose (si seulement quelqu’un l’avait fait avant moi! J’aurais pu alors me contenter de le lire), bien que j’ignore si ils seront nombreux.

Comme ce blog est principalement du copier/coller, il est possible que certains se manisfestent pour demander de le fermer dare-dare. Je précise que je ne retire aucun argent de lui, que j’attends un certain délai avant de publier les articles (“belle excuse!” vous me direz), et que j’essaie autant que possible de redonner le crédit là où les articles sont apparus en premier (en fait, je ne vois pas bien comment je peux en donner plus). C’est purement bénévole.

Le véritable intérêt du blog serait que je poste des commentaires sur chaque article, mais devinez quoi…je manque de temps. Bref, je ne garantis pas la longévité de ce blog, mais je lui donne sa chance.

http://www.planeteblog.com/jpactu/

Au fait, le nom est temporaire. Je verrais s’il mérite son propre nom de domaine plus tard.

[Edit] Blog annulé!

Kafka on the shore

Yukiko m’a acheté ce bouquin sans demander mon avis. C’est d’un auteur japonais mondialement connu, l’un des auteurs contemporains japonais les plus connus, peut-être même le plus connu. Elle me l’a pris en anglais, estimant sans doute que je ne pourrais pas le comprendre en japonais. Avec le recul, je crois que ç’aurait effectivement été difficile.

Il s’agit d’une histoire fantastique, ou pour être plus précis une histoire tirée tout droit de la cinquième dimension. Les gens parlent aux chats, peuvent faire pleuvoir des poissons, voient des fantômes, passent dans un autre monde, sont asexués, etc… Le livre est un enchaînement de mystères dont absolument aucun n’est résolu. Pris un par un, on peut toujours y lire une quelconque symbolique plus ou moins bête et simpliste (avec par exemple le narrateur qui tue son père, couche avec sa mère et viole sa sœur…symboliquement…), mais l’œuvre dans son ensemble est…une perte de temps.

Je me suis dit que c’était moi qui n’avais pas compris le sens caché, que mon manque d’expérience de lecture était en faute…alors j’ai cherché les réponses sur Internet. Bah en fait, j’avais raison dans ce que je lui reprochais; il n’y a aucun sens à cette histoire. Même l’auteur le dit dans une interview: “Je n’ai aucune idée du sens de cette histoire. J’ai écrit un rêve, mais moi-même je n’en comprend pas le sens. Bon en fait, en le relisant des dizaines de fois comme j’étais obligé puisque c’est moi qui l’ai écrit, j’ai commencé à comprendre le sens caché. Je recommande donc aux lecteurs de le lire plusieurs fois, ils y verront plus clair.”.

Cet abruti est un grand comique. Lui-même dit qu’il a écrit un truc qui n’a pas de sens, et il demande aux gens de le lire plusieurs fois! Hallucinant. A lire les quelques critiques sur ses œuvres, ce genre d’histoire, c’est son style. Ses histoires (sauf une) sont toutes en dehors de la réalité et n’ont aucun sens. Mais il arrive à vendre super bien, et c’est tant mieux pour lui. En fait, le gars a du génie, mais c’est dans son style d’écriture; ça se lit très facilement. Du moment qu’un livre se lit facilement, il se vendra bien de toute façon. Ça n’a que peu à voir avec le fond de l’histoire. Je recommande donc à tout le monde de tenter d’écrire un livre, avec n’importe quelle histoire; si votre style écrit est bon, vous vendrez.

Mais vous savez, je critique cet auteur et cette histoire, mais je n’aime pas lire les romans pour la même raison. Sortir de la lecture d’un livre sans en retirer une matière à penser ou sans en retirer aucune instruction palpable ne me convient pas. Curieusement, je n’ai pas ce problème avec les films; je peux regarder des films concrètement nuls qui n’apportent virtuellement rien à l’esprit, et ce sans problèmes. Je peux même mettre à ce genre de films jusqu’à quatre étoiles. Mais avec les livres, je n’y arrive pas. Curieux, non? Ça doit être “les goûts et les couleurs”.