Snowboarder : The Human League

Mort de rire et avec un drôle de sentiment en travers de la gorge.

Tout commence avec le film Snowboarder. Un film de merde, oui, mais avec quelques scènes de snowboard très sympa, dont celle-ci (admirez la qualité du dialogue de cette scène):

Et je me demandais d’où venait la musique. Bah oui, elle me plaisait. Vous l’avez reconnue? Il s’agit d’un tube de The Human League. Ci-dessous la version originale:

Ces connards de EMI interdisent de regarder le clip original en dehors du site de Youtube, donc je ne peux pas le mettre sur ce blog (vraiment des gros cons chez EMI, mais de toute façon ils sont partis pour faire banqueroute). Si le clip original vous intéresse, c’est ici. Personnellement, je ne me rappelle pas l’avoir vu à l’époque (j’avais 8 ans), mais la chanson, elle, je la connaissais bien.

Okinawa

On a passé le week-end dernier à Okinawa (petite île la plus au sud du Japon, à 2~3h d’avion de Tokyo). Baptême de l’air de Ryu, il s’est bien comporté dans l’avion (au retour il s’est même endormi pendant le décollage, et s’est réveillé 20 minutes avant l’arrivée). Il faisait 20゜ à Okinawa en journée (très frais le soir), ce qui changeait de la température glaciale de Tokyo.

Au programme, plage

plage

Aquarium

aqua

Ryukyu-mura, village d’époque qui montre plusieurs scènes d’antan

ryukyu

Et chateau (sachant que l’objectif de notre appareil-photo est mort juste avant, donc photos merdiques prises avec la caméra video)

chateau

J’aurais bien aimé développé plus, mais devinez quoi; j’ai pas le temps! Enfin si j’en trouve, je développerai…

Reprise du sport

J’étais prêt dans ma tête, alors j’ai décidé de me remettre au sport. Mais avant de faire quel sport technique que ce soit (tennis ou karate, vraisemblablement), il me fallait un fond de forme. C’est donc le plus logiquement du monde que j’ai commencé à faire du jogging.

Ah! Le sport, la nature, quel bonheur!
Ah! Le sport, la nature, quel bonheur!

A l’époque où je faisais beaucoup de sport (jusqu’à mes 25 ans), je pouvais courir longtemps et à une bonne allure (pour quelqu’un qui ne pratique pas la course à pied sérieusement); genre je me rappelle que j’avais couru 2 heures une fois, j’avais terminé parce que je commençais à m’ennuyer sévère, et je n’avais pas eu de courbatures le lendemain. J’étais assez increvable (il y a eu des tournois de tennis dont je suis sorti bien mort tout de même, surtout quand je m’étais amusé à en faire deux en parallèle et que j’avais bien cartonné dans ces tournois).

Mais là, j’avais testé il y a environ un an déjà, je ne peux pas courir plus de 15 minutes sans manquer de souffle, sans éviter une pointe de côté, et sans avoir l’organisme qui hurle de douleur. Donc, sur les conseils de mon frère, j’ai repris doucement, 30 minutes en alternant une minute de course et une minute de marche, un rythme maxi-pépére, mais que j’ai pas la forme de dépasser. Le but étant à court/moyen terme de tenir la course tout du long sans m’arrêter. La vitesse? Pas grave. C’est juste pour mettre la machine en marche. Dès que j’aurai un peu de forme physique de retour, je me remet à un sport technique et plus ludique qui me permettra de développer plus rapidement la forme physique.

Moi, c'est plutôt dans cet environnement que je cours... :(
Mais moi, c'est plutôt dans cet environnement que je cours... 🙁

J’ai couru le soir, 30 minutes donc. Mais il a fait frais il y a deux semaines, et j’avais des douleurs aux genous (et  à la tête) à cause du froid (pas prouvé, mais j’en suis assez persuadé puisque j’avais déjà le même problème à la belle époque). Je me suis donc même acheté un collant de course; une merveille. Ça tient chaud, mais ça laisse passer la transpiration, un plaisir de porter ça. Même en pleine nuit où il fait froid, on ne sent rien du froid.

Et puis à la 3e séance, j’ai fini avec des douleurs aux 2 chevilles. Le lendemain, j’ai trouvé que la douleur était plutôt aux talons, mais pas sur l’os, c’est en appuyant juste au dessus de l’os du talon que ça faisait mal. Puis la douleur a augmenté, jusqu’à devenir difficilement supportable. J’ai donc été voir un toubs. Le toubs me demande de montrer où ça fait mal. Je montre. Il appuit comme une brute avec ses gros doigts. Et suite à mon hurlement de 500 db, il me diagnostique deux tendinites, une à chaque cheville (tendinite, ça se dit 腱鞘炎 (kenshōen) en japonais pour ceux que ça intéresse). Pas de traitement, “ça guérit tout seul” qu’il dit (la litanie préférée des toubs). La douleur disparaitra en environ 2 à 4 semaines (ça fait 11 jours que c’est arrivé), où je pourrai alors reprendre tranquillement.

Il m’a traité de fou de courir 30 minutes, et m’a conseillé de faire de la marche plutôt. Oui, bah il peut courir bien sûr (c’est le cas de le dire). Il m’a aussi dit qu’il en voyait pas mal ces temps-ci (des tendinites), le temps s’étant refroidi, et faire du sport par temps froid est une bonne solution pour avoir des tendinites, paraît-il. Il m’a dit que si je voulais continuer, je devrais courir avec des chaufferettes collées aux chevilles.

Donc en ce moment, la marche est douloureuse, même la station debout est pénible (c’est une horreur dans le train aux heures de pointe), et la course, je n’y pense même pas; rien que de sautiller sur place me donne l’impression d’avoir des hérissons qui se frottent le dos frénétiquement contre mes chevilles. Maintenant, à force de marcher bizarrement pour éviter les douleurs aux chevilles, je commence à avoir des douleurs un peu partout du pied au genou; sans doute à cause d’un effort mécanique pas naturel et inhabituel pour mes jambes. Bon mais rien de grave. Je suis par contre vert de chez Géant Vert d’avoir été stoppé aussi sec après ma reprise de sport. 🙁 🙁 🙁

Mais je suis bien lancé, et motivé. Je m’y remettrai, c’est sûr, à condition bien entendu de ne pas être blessé.

Jouets

Je suis tombé sur un rêve d’enfant, à vendre sur Amazon. Des hélicoptères télécommandés.

Il y a 20 ans, quand je trouvais déjà ça “super cool”, c’était uniquement des engins énormes qui fonctionnaient avec du carburant, crachaient de la fumée, et coutaient une véritable fortune.

Là, on en vend qui fonctionnent sur piles, à 1500 JPY [11 €] (quoique le prix fluctue; en ce moment le moins cher est à 2000 JPY [15 €]). J’en suis tombé par terre.

Alors évidemment, on ne parle pas des mêmes engins; ceux qui fonctionnent sur piles sont des engins d’intérieur, ils sont tous petits, et ils ne volent que 5 minutes (pour 30 minutes de recharge, oops). J’ai acheté celui-ci [Lien Amazon], parce que ça ne coutait presque rien:

minibee

A ma grande surprise, il ne faisait que monter et descendre! (j’avais pas bien lu toutes les explications avant de commander…). Mais c’était déjà franchement drôle, d’autant plus qu’il est tellement sensible aux courants d’air, que quand on l’utilise alors que la clim est en marche, il va dans tous les sens. Tout un art pour ne pas qu’il s’écrase partout. La notice dit que c’est pour les plus de 15 ans, mais j’en doutais tellement que je l’ai prêter à ma nièce de 5 ans…qui me l’a broyé en 5 minutes. Heureusement qu’il ne coutait que 1500 JPY.

J’en ai racheté un (parce que bah ouais, quand on veut faire une pause de 5 minutes quoi qu’on soit en train de faire, c’est bien pratique), mais à 3 voies, c’est à dire qu’on peut le faire avancer. C’était celui-ci [Lien Amazon]:

honeybee

Vous voyez la différence? Il m’a couté 2200 JPY [17 €]. Il est 80% plus grand (18 cm pour 10 cm). Moins cute. Mais il avance! Enfin c’est un bien grand mot, car c’est tout autant incontrôlable, car tout aussi sensible à la moindre brise. Et on dirait pas comme ça, mais c’est rigolo comme tout à utiliser (5 minutes).

En espérant que j’ai le même état d’esprit d’ici à ce que Ryu ait 10 ou 15 ans. On pourra faire des courses dans la maison.

Presqu’île de Miura

Le week-end dernier, nous sommes allés faire un tour à la plage.

map

(En violet, la maison. En rouge, la destination)

Levés à 6h30, partis à 7h30. Même Ryu était encore dans le coltard. On voulait éviter les embouteillages, et ce fut mission réussie! Nous avons donc eu le plaisir, que dis-je, la jouissance de rouler sur une autoroute pratiquement déserte. Le dernier péage, ETC n’était pas utilisable. J’ai failli faire une remarque à l’employé du péage comme quoi c’était inadmissible qu’en plein Kanagawa un péage n’ait pas de ETC, et puis je me suis dit que 90% des gens équipés d’un ETC devaient lui faire la remarque, alors je me suis abstenu (je suis assez agressif le matin…j’essaie de me soigner, mais ça marche pas trop).

On a trouvé l’endroit où voulait aller Yukiko du premier coup; aucune gloire, vu que le navigateur nous y a conduit…(c’est fou comme on se repose sur les gadgets)…mais il est arrivé plus d’une fois qu’on ne trouve pas tout de suite notre destination, quand par exemple le navigateur dit d’un coup, alors qu’on est en pleine nature, “C’est plus très loin, cherchez-le vous même”.

Bref, on trouve un parking juste à côté de la plage où voulait aller Yukiko. Un garde à l’entrée comme d’hab, qui me demande d’ouvrir ma fenêtre pour me donner un papelard. J’attends qu’il me dise combien le parking coûte, et il me dit “on ferme à 18h!” en me donnant un papier avec marqué en grand dessus: “Le parking ferme à 18h”. Oui, d’accord, j’ai compris, là. Avec des employés municipaux payés à ne rien foutre, on se réjouit que le Minshutō dirige maintenant (enfin, bientôt) le gouvernement, et que dans son programme il y ait “Diminuer les dépenses inutiles de l’administration”. Je lui demande quand et combien je dois payer pour le parking, et il me répond “c’est gratuit”. Je crois que c’est la première fois que je vois un parking gratuit dans le Kantō, en dehors des parkings de supermarchés (souvent conditionné au fait de faire des achats), surtout à côté d’un coin touristique.

Il était 8h du matin, et il n’y avait pas grand monde ni sur la plage, ni aux alentours. Quel chance! Certes, l’annonce du typhon pour la soirée avait dû décourager une bonne partie des gens, le fait qu’il pleuve un peu et qu’il y ait du vent (la pluie et le vent précédant et suivant les typhons) avaient dû décourager les autres. Finalement, le typhon n’arriva pas le soir, mais le lendemain (un truc de rien du tout qui longea la côte, comme d’hab).

Alors évidemment, la plage quand il pleuvotte et qu’il y a du vent, c’est pas top. En plus, ça m’a empêché de sortir mon reflex de la voiture. Mais il y avait assez d’éclaircies, et la pluie était assez fine pour qu’on puisse se promener sans réels désagréments. On a fait un petit tour d’une heure, on a marché sur les rochers en bord de mer, et nous sommes rentrés. Il y avait un peu plus de monde sur l’autoroute, mais à peine. Il était environ 9h, et la foule n’était toujours pas là. Une promenade bien sympathique et dépaysante, un genre de promenade qu’on n’a pas trop fait ces derniers mois, sauf quand nous avions des visiteurs.

miura

Matsuri de la crèche

Je rappelle qu’on peut traduire l’évênement par “kermesse”.

C’est avec un Ryu un peu fiévreux (environ 37゜) qu’on s’y est rendus (le 18 juillet). Il aurait fallu que Ryu soit bien malade pour qu’on n’y aille pas, Yukiko étant très motivée (il est tombé bien malade juste après…). Ce jour, après s’être réveillés d’une sieste tardive et avoir mis son kimono à Ryu, on y est allé à pied tranquillement (environ 30 min de marche). On est donc arrivés 1h en retard (la sieste fut vraiment très longue). Notez que Ryu avait un bavoir imprimé avec son nom (Yukiko l’a acheté tel que); en effet, Ryu a un nom assez probable d’apparaître sur tout ce qui concerne les évênements un peu traditionnels. Ce bavoir a eu un franc succès envers ceux qui connaissaient déjà le prénom de Ryu.


Je le dis d’emblée: ce matsuri était des plus réussis, la qualité organisationnelle du corps des nounous, leur motivation et les activités proposées étaient extrêmement satisfaisantes. J’ai été vraiment impressionné.

Dû à notre retard, nous n’avons pu faire que trois activités des quatre proposées; nous avons laissé tomber le coin “rencontre avec des étrangers” (on l’a déjà à la maison), pour faire les ateliers “construction de moulin à vent”, “maison fantôme”, et yoyo.

La construction du moulin à vent, c’était moyen. Oh, l’activité en elle-même était bien, mais Ryu n’en avait rien à foutre du moulin à vent (il a essayé de le manger), alors que tous les gens autour l’impressionaient bien plus.

La maison fantôme était formidable; basée sur l’histoire de l’excellent livre “ねないこだれだ”, les nounous ont réussi à tranformer une salle de garderie en un petit circuit peuplé des personnages du bouquin, avec des fantômes qui sortent de nulle part, et quelques effets spéciaux bien sentis. Ryu, lui, n’a eu peur de rien, mais il ne quittait pas les fantômes des yeux, les dévisageait (si on peut dire), et se demandait assez clairement ce dont il s’agissait (fronssement des sourcils etc). Qu’un fantôme le chatouille ne l’a pas dérangé le moins du monde.


Les yoyos, Yukiko en a récupéré un en vitesse alors que le matsuri était officiellement fini; il s’agit en fait d’un ballon gonflabe rempli au cinquième d’eau, avec un élastique fermant son embouchure. En attrapant l’élastique et en tapant sur le ballon avec la main, celui-ci va faire un mouvement vertical (de haut en bas, puis de bas en haut) grâce à l’inertie apportée par l’eau, et à l’élastique. Vaguement amusant, mais évidemment c’est pas de l’âge de Ryu.


Enfin, le clou du matsuri était le défilé des chars (mikoshi) construits par les enfants. Un mikoshi par classe d’âge, à partir de 3 ans. C’était mignon.


Sinon pour les impressions un peu plus générales, Yukiko et moi avons été impressionés par le taux de participation des enfants/parents. Il y a à peu près 90 enfants dans cette crèche, et à vue de nez on était à peu près à ce chiffre chez les enfants. Tous étant bien évidemment accompagnés par un ou deux parents, ça faisait du monde. Imaginez que tout ce monde tenait facilement dans la crèche; c’est une grande crèche.


Autre chose, tous les enfants de 3 ans et plus étaient en kimono. Ce n’était pas une directive donnée par la crèche, et pourtant ils étaient tous en kimono. Ça dit quelque chose sur la motivation des parents. Oh bien sûr, un kimono pour un matsuri, c’est quelque chose de banal au Japon, mais un kimono pour enfant, c’est un vêtement de plus qui va peu servir (encore moins que tous ses autres habits), et il y a des parents pas aisés financièrement.

Une journée excellente donc, et une bonne surprise au moins pour moi. Jamais un matsuri ne m’avait autant bougé intérieurement. Ryu en est sorti complètement rincé, sur le chemin du retour il dormait dans sa poussette, que je poussai dans toutes ces putains de côtes entre la crèche et chez nous (c’est San Francisco par ici).

Je ne fais pas partie de la masse

Ou du moins voudrais-je le croire.

Au hasard de mes pérégrinations sur Wikipedia, je suis tombé sur la liste des albums musicaux les plus vendus sur la planète.

J’ai vérifié les albums que j’ai acheté par le passé (je n’achète plus de musique depuis quelques temps), et les albums qu’il m’arrivait d’écouter par le passé (grâce à une copie de CD sur cassette audio, et même avant l’apparition des CDs, une copie de cassette sur cassette…les ancêtres de la piraterie du téléchargement).

  • J’ai acheté:

Thriller, de Michael Jackson. Oui, bah c’était vers 1990 ou 1991, ça a dû être le 2e CD que j’ai acheté dans ma vie (avec “Violator” de Depeche Mode si je me rappelle bien).

Et c’est tout ce que j’ai acheté dans cette liste! Pourtant, j’en ai acheté quelques dizaines, des CDs. Mais aucun de cette liste, sauf Thriller. Il était bien cet album d’ailleurs, à l’époque.

  • J’ai écouté régulièrement:

Eagles, Their greatest hits. Il m’est tombé dans la paluche quand j’étais en seconde, c’est à dire en 1989-1990.

La bande originale de Dirty Dancing. Celui-ci, j’ai hésité avant de vous l’avouer. Je crois que mes chances de faire croire que je ne fais pas partie de la masse viennent de s’envoler.

Brother in Arms, de Dire Straits. Définitivement mon album préféré de Dire Straits. Je me rappelle plus quand je l’ai écouté pour la première fois, mais je sais que je l’ai écouté pendant de nombreuses années.

La bande originale de Grease. Déjà, celui-ci me fait moins honte que la BOF de Dirty Dancing.

Nevermind de Nirvanna. J’étais déjà en licence à la fac.

Greatest hits de Queen. J’étais en seconde au lycée.

True Blue de Madonna. J’aimais bien Madonna (sauf Like a Virgin).

Il y a beaucoup de singles que j’ai écoutés qui font partie des autres albums listés (Metallica, Bee Gees, etc), mais je n’avais pas accroché à leurs albums respectifs.

Bon, je fais partie de la masse finalement, je crois.

Virée à Odaiba

Dimanche dernier, on a fait un tour à Odaiba (l’île articielle de Tokyo) pour aller voir une certaine boutique. La même boutique existait près de la gare de Yokohama (donc environ 4 fois plus près), mais pour aller à Yokohama, il vaut mieux prendre le train à cause de la circulation trop dense. Le train avec Ryu, c’est un peu galère, alors la perspective de prendre la voiture, même pour une durée bien supérieure à celle du voyage en train vers Yokohama s’est imposée tout naturellement.

Dimanche après-midi, j’attendais des kilomètres de bouchons. Et bien, la route était déserte. En 40 minutes, on était à Odaiba (j’en attendais le double). Et arrivés à Odaiba, surprise: Odaiba était désert.

Où était donc passer tout le monde, mystère, mais en tous cas j’étais bien content qu’ils y soient!

On a fait un petit tour sur la plage, Ryu avait l’air super content, il était tout excité. J’ai trouvé que beaucoup de gens nous regardaient…est-ce moi qui me fait des idée, sont-ce les gens qui regardent tous les bébés qui passent quels qu’ils soient, avais-je une grosse tache sur le front, mystère. Décidemment, ce fut la journée des mystères.

Même la route du retour était dégagée. Un vrai plaisir d’utiliser la voiture dans ces conditions pas si courantes.

Concentration de magasins d’enfants

Avec Yukiko, depuis qu’on a Duako, on va très souvent au centre commercial Lalaport. J’aime beaucoup les centres commerciaux. Ça vient sans doute du fait de mes très très très nombreuses visites aux centres commerciaux de la région nantaise quand j’y habitais (de 0 à 25 ans, avec quelques passages de quelques années dans d’autres villes). La galerie Beaulieu, et celles des centres Leclerc, celle d’Atlantis en particulier les dernières années.

Lalaport, je m’y sens chez moi. J’aime beaucoup les boutiques qui y sont, j’aime beaucoup leur restaurant style “cafet'” qui sert des pizza de chez “1830”. Et la dernière fois que nous y sommes allés, dans des allées secondaires de la galerie dans lesquelles nous ne sommes jamais allés, on a trouvé une pléthore de boutiques pour enfants. Il y a une de ces concentrations! C’est majoritairement des boutiques de jouets et de vêtements, mais c’est très diversifié, i.e. deux boutiques de vêtements l’une à côté de l’autre auront des contenus totalement différents. Et franchement, les boutiques travaillent leur thème décoratif sérieusement. Très pro tout ça.

Le plus impressionant peut-être fut le coiffeur Hello Kitty.

Et vu les tonnes de produits L’Oréal en vitrine, ce n’est peut-être pas qu’un coiffeur. J’ai crû voir des télévisions installées en face des sièges où doivent s’assoir les gamins. Pour les faire tenir tranquilles? Allez savoir, c’est encore loin tout ça pour moi.

En tous cas, ceux qui ont des enfants de 0 à 10 ans devraient aller faire un tour au Lalaport de Yokohama, si vous avez envie de dépenser de l’argent pour vos têtes blondes.

Une journée de fun (Partie 3)

(suite de jeudi/vendredi derniers)
Pendant que je visitais la maison des horreurs, Yukiko et Yōko visitaient le parc pour enfants sur le thème de Thomas’s friends.

Au Fuji-Q, il semble que les attractions pour enfants soient légion. Personnellement, je n’en ai pas vues beaucoup, mais c’était loin d’être ma préoccupation.

Yukiko voulait faire un tour de manège pour avoir fait quelque chose dans ce parc autre que visiter. Yōko l’accompagna gentiement.

Ce genre de manège, dans ce genre de parc, ça n’a pas trop la cote. En moyenne, 3 ou 4 personnes y grimpent…

Avec Yōko, on s’est alors attaqué à la dernière attraction en date de ce parc: le eenjanaika.

Encore une montagne russe de malades. Encore dans le Guiness Book (avec 14 fois les pieds plus hauts que la tête). On est anarchés comme des fous sur le wagon sur cette montagne russe, mais c’est parce qu’on est violemment bougés dans tous les sens, sur un wagon qui fait des 180 degrés toutes les 5 secondes. Le wagon est composé de deux rangs de sièges qui tournent autour d’un axe central. Ça donne un circuit amusant.

C’est rendu possible par le fait que les pieds sont dans le vide.

Ils conseillent d’enlever ses chaussures avant de monter. Pareil pour tout ce qu’il y a dans les poches, les lunettes, etc. De toute façon, les lunettes doivent peu aider, car même en ayant toutes ses facultés visuelles, il est impossible de se rendre compte de là où on est. J’ai vu que le circuit passe au ras du sol des fois, mais personnellement, je ne m’en suis jamais aperçu, car tout va trop vite, et on est tellement balancé dans tous les sens (qu’est-ce qu’on est secoué!) qu’on ne s’aperçoit de rien. Vous voyez la photo du dessus? C’est au départ, les sièges vont se coucher (les yeux feront face aux ciels), et le wagon va partir en marche arrière.

Et puis on aligne les retournements. Dommage que le parcours soit si court. 1h30 d’attente pour 30 secondes de fun.

La parc ferme à 17h (en semaine du moins) et il était vers les 16h30. On s’est précipité sur la montagne russe d’eau. Il y en a dans tous les parcs d’attractions, la meilleure dans le genre que j’ai vue jusqu’à présent, c’était celle de Disney. Celle-ci au Fuji-Q n’a qu’une seule descente.

Voici en bas de la descente (avant que ça arrose).

Voici pendant l’arrosage. Heureusement qu’ils donnent des ponchos imperméables (enfin, c’est à 100 JPY).

Voici le résultat. Accessoirement, ma capuche s’est enlevée dans la descente, alors ce fut bye bye à ma coiffure.

(je suis le seul sans capuche sur la photo)

Les filles voulant monter dans la grande roue, on a couru…et on fut les derniers à pouvoir y monter. La vue du parc est sympa vu de là-haut. Yōko nous a pris en photo en gros plan (sympa le petit cœur en haut). La coiffure est zarb parce que je sors de la douche, et puis je suis tout rouge à cause des coups de soleil. Terrible.

On a repris le route et nous sommes allés aux…Outlets de Gotemba! Ben oui, c’est juste à côté, ou plutôt, “c’est sur la route”. J’ai été faire mes courses chez Nike, comme d’hab’…Chaussures et tanpan (bermuda).

On est revenu sur Yokohama et sommes allés dans un restaurant hawaïen. Une bière n’est jamais aussi bonne qu’après une rude journée (j’étais totalement crevé personnellement).

(le focus s’est fait au milieu de la photo…grrrr….)

Vu qu’au Japon il est interdit de conduire après avoir bu (même une bière), Yukiko a pris ma place au volant pour les 10 derniers kilomètres. Ce fut plus d’émotions que toutes les montagnes russes de la journée 😆

(FIN)